Chapitre 61

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{point de vue Sergio}

Si Raquel se fait torturer dans ce sous-sol... alors... il faut que je m'y rende. Je réfléchis fort à une solution, un plan. Je regarde sur ma tablette les nouvelles informations au sujet de la police et je tombe sur un article : « Deux agents de polices ont décidés de se rebeller et se sont fait virés par le colonel Tamayo. D'après nos informations il s'agirait de l'inspecteur Suarez et de l'inspecteur Rubio. »

Bonne nouvelle, mon plan est sur le point de se former.

Moi : « J'ai un plan Marseille. »

Marseille : « Ha oui? Et dis-moi lequel ! »

Moi : « Se rendre sur place. Dans le sous sol du salon! On s'y rend et on la libère ! »

Marseille rit légèrement.

Marseille : « Tu vas t'y rendre ? Alors que c'est toi qu'ils veulent ? »

Moi : « Non Marseille... moi je n'irai pas. Tu iras à ma place. Mais d'abord... tu devras devenir un policier, tu as déjà l'uniforme. Je vais te faire une fausse carte et t'enregistrer dans les sites officiels. »

Marseille : « Alicia ne me laissera pas entrer dans le sous-sol... »

Moi : « Bingo. C'est pour cette raison qu'il va falloir être joueur. On va écrire sur ton dossier que tu es un ancien soldat. Que tu es extrêmement sanguin, l'homme parfait pour aider à une détention illégale et de la torture ! »

Marseille : « Hmm.. je ne suis pas tortionnaire. Je veux bien que j'ai tué des gens pendant la guerre mais... je ne torturerai pas Lisbonne... tu es complètement fou de... »

Je lui coupe la parole.

Moi : « Tu ne la torturera pas! Parce que après avoir été accepté dans la police, Sierra te fera passer des tests que tu devras réussir. Une fois qu'elle t'aura accepté, elle te montrera ce que tu dois faire. Jour et nuit. Et c'est la nuit que tu devrais attaquer d'accord ? Parce qu'elle baissera la garde, elle ira se coucher et laissera sa place à toi. Et tu devras donc sortir Raquel de là. »

Marseille : « Comment peux-tu être sûr qu'ils m'accepteront dans leur rang? »

Moi : « Car ils sont en sous effectif Marseille! Certains de leurs camarades sont morts, d'autres brûlés vif à l'hôpital depuis qu'on les a explosé ! Et deux de leurs plus grands camarades ont été virés, enfin ils ont décidés de quitter la police car ils n'étaient pas d'accord avec Tamayo. Ce dernier les a virés. Et tu sais quoi? C'est les deux anciens collègues de Raquel, je crois savoir qu'elle était proche des deux enfin un sûr mais le deuxième aussi... on va les retrouver et leur demander de coopérer !ils nous donneront plus d'informations surtout au sujet de mon fils. »

Marseille : « Bonne idée professeur ! »

Je me met immédiatement à créer le profil et la carte de police pour Marseille. Une fois créée je lui donne.

Moi : « Tu sais ce que tu as à faire  ? »

Marseille : « Oui professeur. »

Moi : « vas y. Je m'occupe de nos beaux inspecteurs, du moins, ex-inspecteurs. Bon courage Marseille et fais très attention! »

Marseille : « Toi fais attention Sergio. »

Marseille s'en va. Je me met à faire des recherches sur Suarez et Ángel. Leurs adresses, leurs situations familiales etc.  Bon Ángel est donc célibataire, il vit seul, n'a pas d'enfants. Il habite à dix minutes de Madrid.
L'inspecteur Suarez lui... a une femme et deux enfants, un garçon et une fille. Il va être plus dur à convaincre de collaborer celui-ci. Mais il faut à tout prix qu'il le fasse. Il habite à cinq minutes d'ici. J'écris les deux adresses. Je me rendrai d'abord chez Ángel ce soir vers 23h-00h. Il pourra ensuite m'aider à convaincre son ancien collègue.

{point de vue Martin}

Je suis à deux doigts d'exploser la sale face de ce fils de pute d'Arturo Roman. Il ne cesse de faire le malin. Il est actuellement entrain de chanter une chanson pour bien m'énerver.
Denver me regarde, il mord ses lèvres.

Denver : « Palerme je suis désolé mais moi je peux pas. Je me casse d'ici. Je vais voir Nairobi avant que je lui explose son cerveau à cet espèce de sale connard ! »
dit-il avant de partir.

C'est bien. Laissez-moi seul avec cet abruti fini.

Arturo: « Bah alors ?! On est stressé monsieur Palerme? Sale pédale ! »

Moi : « Ferme la Arturo. »

Arturo : « J'ai peur... nous savons tous ici que tu ne me feras rien ! Tu sais pourquoi? »

Moi : « Non vas y dis moi? Je serais ravi de savoir pourquoi  ? »

Arturo : « parce que je ne suis malheureusement pas attaché comme ce pauvre Gandia que tu as lâchement tabassé sale enfoiré! Et moi? Moi je n'hésiterais pas à me défendre ! Et je vais te buter ! »

Je ris légèrement, je tourne la tête vers Gandia, celui-ci semble s'être assagit.

Arturo : « On ne dit plus rien hein? Palerme mes couilles oui! Comme votre copine la salope ! Hein comment elle s'appelle? Ha oui Nairobi c'est vrai! ELLE VA CREVER ! ELLE NE SURVIVRA PAS! VOUS VOUS CROYEZ QUOI? MÉDECIN? VOUS ALLEZ CREVER TOUS ICI! »

Je souris et m'avance vers lui.

Moi : « Tu crois vraiment que je vais me gêner ? Que tu me fais peur sale FILS DE PUTE?! »
Dis-je avant de lui donner un énorme coup de poing.

Ce dernier essaye de se défendre et m'en redonne un. Je le repousse, sors mon pistolet et lui tire une balle dans l'épaule avant de lui donner un énorme coup de pied dans la tête. Je me jette sur lui et commence à le rouler de coups.

Moi : « FERMES LA SALE FILS DE PUTE! NAIROBI SURVIVRA ! NOUS SURVIVRONS TOUS ICI ! MÊME GANDIA SURVIVRA ! MAIS TOI, TOI J'EN SUIS PAS CERTAINS ! »

{point de vue Denver}

Bogota, Helsinki et moi se précipitons vers le hall d'où viennent les cris et le coup de feu, Palerme est actuellement entrain de défoncer l'autre connard d'Arturo Roman. Il crie avec un mélange de pleurs. Helsinki se précipite vers lui et l'attrape dans ses bras. Il le tire hors de la pièce. Nous les suivons.

Helsinki : « Palerme! Calmes toi! CALME TOI! »

Palerme : « JE VAIS LE TUER ! JE VAIS LE TUER! »

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~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant