Chapitre 71

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{point de vue Sergio}

C'est l'heure de l'assaut. Je rentre en contact avec la banque.

Palerme : « Oui professeur ? »

Moi : « Préparez vos armes à balles à blanc. L'assaut va bientôt être donné ! »

Palerme : « Très bien. À toute à l'heure alors, Sergio. »

Moi : « À toute à l'heure. »

{point de vue Palerme}

Comme prévu, nous ordonnons à une bande d'otages, 9 précisément,  de se munir de leurs masques et des vraies armes à balle à blanc. Nous leurs ordonnons de tirer sur les policiers, en échange ils auront droit à de l'argent. L'or, on l'a déjà fait sortir par des caniveaux où des serbes sont déjà entrain de les récupérer très loin de la banque et sont sûrement déjà entrain de les emmener hors d'Espagne, en Finlande là où Sergio veut se réfugier.

Moi : « Vous allez tirez sur les policiers avec des balles à blanc. Ne vous inquiétez pas, vous ne risquerez rien. Eux aussi seront équipés de balles à blanc car un complice leur aura changé leurs armes.  Nous allons faire comme vous, tirez avec des armes à balle à blanc. Vous ne serez pas seul. Pensez à votre argent. Les autres, vous allez tous sortir en courant droit dans la foule en face de la banque ! Certains iront manifester POUR nous. Compris? »

Otages : « OUI! »

Je rassemble la bande dans un coin, à l'abris des regards.

Moi : « Vous êtes prêts ? Vos combinaisons sont propres ? Posez vos armes et mettez vos masques. On va sortir avec les otages qui sortiront ! Nous irons droit dans la foule et se feront passé pour des manifestants pendant une bonne dizaine de minutes puis nous partirons dans l'adresse que je vais recevoir dans ma petite oreille. Okay? »

Bande : « Pas de problème. »

Je rentre en contact avec Sergio.

Moi : « on est prêt. Préviens l'inspecteur Suarez. »

{point de vue Sergio}

Moi : « D'accord. Bonne chances. Faites attention. On se voit bientôt. Tirez avec de vraies armes afin de se faire entendre par les flics. »

J'appelle l'inspecteur Suarez dans la petite oreille que je lui ai fait parvenir.

Moi : « Inspecteur Suarez? Mes hommes sont prêts.  À vous. »

Suarez : « colonel Tamayo?! Vous entendez les coups de feux ? J'ordonne l'assaut. »

Tamayo : « Mais enfin Suarez... »

Suarez : « Je m'en fou! Il faut y aller ! »

Moi : « Bravo inspecteur. Je reste en ligne avec vous. »

Sierra : « colonel Tamayo. Acceptez l'assaut ! Qu'on en finisse ! On a déjà fait échapper une prisonnière du nom de Murillo, mettons fin à ces connards! »

Tamayo : « Assaut accordez. »

Suarez : « Allez ! On y va! »

Moi : « Bonne chance inspecteur. »

{point de vue Palerme}

Moi : « Denver ? Viens! »

Nous nous approchons d'Arturo. Nous lui donnons chacun deux coups de poings suivit de coup de pieds.

Arturo : « Arrêtez ! »

Moi : « C'est pour mon bras connard ! »

Denver : « Et ça, c'est pour mon fils ! Tu ne le verras JAMAIS! »
Dit-il en lui tirant dans la jambe avec un pistolet qui était à sa portée.

Je m'approche ensuite de Gandia et lui donne un papier et une poche.

Gandia : « Qu'est-ce que c'est tapette ? »

Moi : « Tu ne m'as pas blessé méchamment... tu faisais juste ton boulot... t'es un bon gars Cesar... prends soin de toi, ton fils et ta femme. C'est de l'argent pour que tu puisses vivre toi et ta petite famille sans plus jamais travailler de toute ta vie. Mais si tu acceptes seulement de venir avec nous. »

Gandia : « Pourquoi je ferais ça hein? »

Moi : « Parce que tu hais la police autant que nous ! Que tu fais ce métier en jouant les héros juste pour avoir un salaire et nourrir ta famille, hors, ça ne te rapporte pas grand chose. Mais tu es obligé pour te faire passer pour un héros auprès de ton fils, Juanito. Et de les nourrir... »

Une larme coule sur sa joue. Je souris. Le voir pleurer me fait un bien fou, celui-ci se comportait comme un dur à cuire mais il est loin d'en être un.

Gandia : « Libère moi alors. »

Moi : « Non. Il vaut mieux que tu te fasses libérer par les flics d'accord? Après on se rejoindra. »

Gandia : « Ha oui et comment? »

Denver : « Palerme! Les flics vont entrer bordel! Dépêche ! »

Moi : « Tiens. Un numéro de téléphone. »
Dis-je en lui mettant un papier dans la poche.

Moi : « Ciao Cesar. »

Je pars avec le reste de la bande me mélanger aux autres otages sans armes qui n'attendent que la liberté.

Les portes s'ouvrent, j'ordonne aux otages armés d'ouvrir le feu, les forces de l'ordre font la même chose, les otages nos armés sortent en courant, nous avec. Rio et Bogota aident Nairobi à aller plus vite. Nous allons dans la foule et faisant semblant d'être des manifestants. Pendant une bonne dizaine de minutes. Puis nous partons à l'adresse que Sergio m'indique, arrivés là-bas, Marseille nous entends dans un gros fourgon. Nous y montons tous et partons loin d'ici.

{point de vue Sergio}

Marseille : « La bande est avec moi. On arrive ! »

Sergio : « Bien reçu. Suarez ? Faites semblant de vous rendre compte qu'on vous a piégez avec des balles à blanc, dites que mes hommes sont encore dans la banque et qui ne vont pas tarder à vous tirez avec de vraies balles et que si vous ne sortez pas de suite de la banque.Puis repliez vous. »

Suarez : « Putain! On nous a eu! Quelqu'un a changé nos armes ! PUTAIN! LIBÉREZ LES OTAGES PUIS ON SE REPLIE VITE ! ILS VONT NOUS TUEZ ! C'est un piège ! »

Quelques minutes plus tard.

Suarez : « Choses faites, les portes se sont refermées. Je fais quoi? »

Moi : « Vous retournez avec Tamayo la tente, vous attendez de pouvoir quitter le travail avec Ángel et vous me rejoindrez à l'adresse que je vous indiquerai. À toute à l'heure. Merci. »

Je coupe.

Raquel me regarde avec Amaro sur les genoux.

Raquel : « Alors? Dis-moi que tout s'est bien passé ? »

Moi : « Tout comme prévu! La bande et Marseille sont en route! »

Raquel pose Amaro sur le lit et se lève, elle se précipite vers moi et se blottit contre moi.

Raquel : « ON A GAGNÉ MON AMOUR! »

Moi : « Pas encore... nous aurons gagné la guerre uniquement quand on sera arrivé chez nous, en Finlande. »

Raquel : « C'est comme si c'était déjà fait ! Non? »

Moi : « Non... pas vraiment... j'aime pas me projeter.»

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~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant