Chapitre 37

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{point de vue Raquel}

Je regarde les écrans, la police, l'armée arrivent. Il faut que j'aille prévenir Sergio. Amaro me regarde, il s'approche et prend ma main.

Amaro : « Maman... pourquoi papa il est partit vite dehors? Il a dit qu'on avait pas le droit! Et pourquoi vous avez peur hein? Maman! »
Insiste-t-il

Moi : « Pour... rien... ce sont des choses de grands. Écoutes, regardes les écrans mais surtout ne touches à rien. Je vais chercher papa. Tu nous diras ce qu'il s'est passé d'accord ? »

Amaro : « D'accord... »

Je pars en courant voir Sergio. Celui-ci est au bord de la mer. Il est tout pâle.
J'attrape sa main.

Moi : « Sergio! Le NCI est arrivé. »

Sergio se retourne et part en direction du camping-car sans dire un mot.

Moi : « Attends moi! »

Nous rentrons dedans.

Moi : « Que s'est t'il passé Amaro? »

Aucune réponse.

Moi : « Amaro? »

Je retrouve Amaro endormit sur la chaise. Je souris légèrement, l'attrape dans mes bras et le pose dans le lit avant de repartir aux écrans avec Sergio. Nous écoutons les flics parler.  Ils parlent de quelqu'un qui interroge Rio. Alicia Sierra.

Moi : « C'est elle. »

Nous écoutons tout. Tamayo demande aux autres de tout couper, téléphones, tablettes, TOUT.

Sergio : « Dans moins d'une minute on pourra plus rien savoir. »

Moi : « Il est entrain de nous niquer et tout faire foirer! »

Sergio : « Il ne respecte aucun protocole! »

Moi : « C'est même pas légal de saisir tous les téléphones sans avis ! Putain fais chier! Tout change. Il faut qu'on réfléchisse à un autre plan. »

Sergio : « Prévenons les autres qu'ils fassent bien attention, Tamayo n'hésitera pas à entrer n'importe quand et n'importe comment dans la banque. Et cette pute de Sierra aussi. Elle a bien torturée Rio, elle est capable de tout! »

Nous prévenons donc les autres, Palerme va mieux. Il ne voit que d'un œil mais il va bien. Amaro se réveille et vient nous voir.

Amaro : « J'ai faim... »

Sergio : « Attends un peu Amaro. On va bientôt manger. »

Amaro : « Mais j'ai mal au ventre parce que j'ai beaucoup beaucoup beaucoup faim... »

Sergio : « Amaro tu m'embêtes là ! Retournes jouer, maman et moi nous allons arriver.»

Je soupire. Amaro baisse la tête et part s'assoir sur le lit. Sergio et moi finissons de parler à Palerme. Puisque nous n'avons plus aucun contact avec les flics, mi appart quand on les appellera, nous n'avons rien à faire. Sergio se lève et se dirige vers le frigo, il sort trois petits plats déjà préparés et les fait chauffer. Il m'en donne un.

Moi : « Amaro à table. »

Amaro arrive et s'assoit, Sergio lui donne son assiette, puis Sergio s'assoit à côté de notre fils pour manger son plat.
Ce n'est pas le genre de choses que j'adore manger mais bon. Il faut bien se nourrir ! Et c'est pas si mauvais que ça. Amaro fait un peu n'importe quoi et en met partout.

Moi : « AMARO! »

Sergio : « Regardes ce que tu fais ! Tu fais n'importe quoi et tu en mets partout ! »

Amaro : « Mais... mais j'ai pas fais exprès... »

Sergio : « Bon ça va ça va... c'est pas grave... mais arrêtes de faire l'idiot et manges comme il faut. »
Dit-il en nettoyant les bêtises du petit.

Moi : « Je me demande comment vont Paula et ma mère... »

Sergio : « Si tu veux, j'essaierai de rentrer en contact avec les serbes ce soir. »

Moi : « Oui, je veux bien. »

Sergio sourit légèrement.

Amaro : « J'ai finis! Il y'a du dessert hein? »

Sergio : « Oui... des petits yaourts. »

Amaro : « Je peux aller en prendre un s'il te plaît? »

Sergio : « Oui. Vas y. »

Amaro : « Chouette! »
Dit-il en partant chercher un yaourt.

Amaro : « Maman! Papa! »

Sergio et moi : « Quoi encore? »

Amaro : « Elles sont où les cuillères ? »

Sergio soupire et se lève, il attrape une cuillère à notre fils et lui donne puis il revient s'assoir.

Sergio : « Il faut que je te parle de quelque chose. »

Moi : « Euh... oui... je t'écoute. »

Sergio : « On a tous un surnoms pour notre sécurité. Pour la sécurité de notre identité. Notre fils a besoin d'en avoir un. »

Moi : « Pardon? »

Sergio : « Raquel... ni toi ni moi n'avons reconnu ce petit à la mairie de Madrid ni aux Philippines. Il n'existe pas, enfin dans la loi je veux dire... »

Moi : « Et alors? Ça va changera quoi qu'il ai un nom de ville ou autre ? »

Sergio : « qu'il ne dévoile pas son vrai prénom pour les années futures, quand il sera adulte ou même ado. »

Moi : « Les flics nous connaissent Sergio. Ils connaissent mon prénom et mon nom de famille. Ils connaissent également les tiens. Si les flics devaient interroger notre fils... ils seront que c'est un petit Murillo Marquina. »

Sergio : « Mais au moins ils ne sauront pas son prénom. Des Murillo, des Marquina il en existe pleins. Des Amaro... c'est bien plus rare. De plus, Amaro... est un prénom portugais. Ça passera mieux quand il sera adulte si il veut trouver une femme, du travail, il ne sera pas obligé de changer de prénom et autres..»

Moi : « Je ne comprends rien à ton charabia Sergio. Un espagnol ne peut pas porter un prénom portugais ? »

Sergio soupire et se lève, il part s'isoler dans la petite salle de bain.

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~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant