Chapitre 21

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{point de vue Raquel}

Nous voilà arrivés en Italie. Nous allons dans un monastère, la bande et moi aidons Sergio à tout emménagé : les chambres de chacun, la salle « de classe » où Sergio nous donnera ses cours pour le prochain casse puis nous amènerons dans la cour une table afin d'y manger et de profiter un peu du soleil. Les moines sont de l'autre côté du monastère et il y'a même des petits chevreaux pour le plus grand bonheur d'Amaro qui est partit s'amuser avec eux en compagnie de Denver. Sergio arrive vers moi.

Sergio : « Il faut que j'aille chercher les deux nouveaux de la bande, Marseille et Bogota. Je reviens dans une demi-heure. »

Moi : « Fais attention Sergio. Fais extrêmement gaffe. »
Dis-je en prenant son visage entre mes mains.

Sergio sourit.

Sergio: « Ne t'en fais pas. »

Sergio s'en va, il revient comme prévu une demi-heure plus tard avec deux hommes, gaillards l'un comme l'autre, un porte un bonnet et une barbe, l'autre à des longs cheveux et une moustache, il porte dans ses bras un furet. Sergio demande à toute la bande de se rassembler autour de lui et des deux nouveaux, ce que fait la bande rapidement.

Sergio : « Je vous présente nos deux nouveaux compagnons : Marseille. »
Dit-il en montrant le moustachu et son furet.

Marseille : « Enchanté de vous connaître. »
Dit-il avec un accent, l'accent croate tout en caressant son furet.

Sergio : « Et Bogota. »
Dit-il en montrant le gaillard avec son bonnet.

Bogota : « Bonjour tout le monde. Je suis pas méchant malgré mon apparence, ne vous inquiétez pas ! Haha! »
Dit-il d'une grosse voix qui ferait presque peur si il ne souriait pas.

Sergio : « La bande n'est pas exactement au complet. Je dois aller voir un ancien ami à moi... il va peut-être intégrer la bande... Raquel ? Tu m'accompagnes? »

Moi : « Oui... si tu veux. Amaro viens mon chéri ! »

Amaro arrive en courant.

Moi : « On va aller voir un ami à papa d'accord ? »

Amaro : « Oui! »

Sergio: « Allons-y. »

Nous commençons à partir, Sergio s'arrête et se tourne vers le reste de la bande.

Sergio : « Ne faites surtout pas de conneries ! Et surtout ne vous faites pas remarquer des moines et ne sortez surtout pas du monastère, enfin cette partie du monastère ! »
Dit-il avant de mettre de grosses lunettes de soleil, une casquette et une capuche.

Il me donne des lunettes de soleil à moi aussi puis un chapeau.

Sergio : « Discrétion d'accord ? »

Moi : « Oui. Amaro tu nous écoutes d'accord ? »

Amaro : « Oui! »

Nous montons dans le 4X4 de Sergio puis nous partons chez l'ami de Sergio.

Sergio : « Attendez-moi ici... je vais y aller d'abord seul... ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu et de plus... il a un sale caractère. »

Moi : « D'accord... »

Sergio commence à partir, Amaro court après lui.

Moi : « Amaro non ! reviens ici ! »

Sergio : « Amaro restes avec maman. J'en ai pas pour longtemps. »

Amaro décide donc de bouder, mais Sergio ne cède pas, il s'en va et entre dans une pièce.

{point de vue Sergio}

J'entre dans la pièce, Martin est là. Il boit de l'alcool et la musique tourne en boucle. Le regard vide et des larmes sur ses joues.

Moi : « Salut... »

Martin essuie vite ses larmes, se se lève du canapé et part au frigo.

Martin : « tu veux boire un truc ? »

Moi : « Non... »

Martin : « Le boulot était impressionnant. Je suis content que tu sois vivant. »

Moi : « Merci... »

Martin : « En même temps on a plus de chances de survivre caché comme un rat à l'extérieur de la banque. »

Moi : « J'étais bien plus exposé que tous les autres. »

Martin : « Ne me l'a fais pas à moi non. Le plus exposé c'est celui qui affronte les balles en face. Combien de fois on t'as tiré dessus hein? »

Moi : « Je ne suis pas venu pour me battre. »

Martin : « Tu sais pour être franc avec toi je m'en bas les couilles de ce que t'es venu faire ici. Trois ans que le boulot est terminé et pourtant, te voici. Alors je vais te dire pourquoi t'es pas entré dans la fabrique de la monnaie. »
Dit-il en se rapprochant de moi.

Martin : « Parce que t'es un lâche et parce que t'as laissé le sale travail, à ton frère! »

Moi : « Les incidents sont courant lors d'un casse. »

Martin : « Oh des incidents... je vais être honnête... t'es pas entré, et un tiers de ton équipe est mort pauvre connard. Un tiers d'entre eux sont morts et t'as rien fait parce que t'es une merde! »

Moi : « Ça m'attriste tout autant que toi. »

Martin jette son verre d'alcool contre le mur, celui-ci se brise.

Martin : « VRAIMENT ? ÇA T'ATTRISTE CONNARD ?! T'ES TRISTE SALE PUTAIN DE CONNARD ?! »
Dit-il en attrapant mon col.

Marti. : « AVEC MOI ANDRÉS SERAIT VIVANT! JE L'AURAI SORTI PAR LA PEAU DU CUL! PEU IMPORTE CE QUE ÇA AURAIT COÛTÉ ! MÊME SI IL AURAIT FALLUT DÉTRUIRE L'ÉDIFICE TOUT ENTIER, JE SERAIS ALLER LE SORTIR DE LÀ ! JE L'AURAI PAS LAISSÉ MOURIR! TOI TU L'AS LAISSÉ MOURIR! TU CROIS QUE TU PEUX ESSAYER DE M'EMBOBINER COMME TOUS LES AUTRES CONS DE TA BANDE ? JE TE CONNAIS SERGIO! JE SAIS QUEL GENRE DE TYPE TU ES ! »

Je retiens mes larmes, bizarrement, la colère ne vient même pas à moi. Je n'arrive même pas à ouvrir la bouche.

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~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant