~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}

Chapitre 28

{point de vue Sergio}

Nous finissons de manger, nous débarrassons puis chacun retourne à ses occupations. Amaro arrive en courant vers moi.

Amaro : « Papaaa! »

Moi : « Doucement ! »

Amaro : « Tu peux me porter s'il te plaît ? Sur tes épaules ? »

Moi : « Hmm... tu vas surtout aller dans les bras de Morphée! »

Amaro : « c'est qui Morté? »

Je ris légèrement à sa petite erreur de prononciation.

Moi : « Morphée? C'est le Dieu du sommeil.. »

Amaro : « Du quoi? »

Moi : « Du dodo si tu préfères. »

Amaro : « Je veux pas aller dans ses bras moi! Je le connais pas ! »

Je ris et frotte ses cheveux. Ha les enfants! Je le prends dans mes bras.

Moi : « Il n'existe pas... »

Amaro : « Alors pourquoi tu dis qu'il va me porter ? »

Moi : « Ça veut dire que tu vas aller à la sieste, que tu vas faire un très gros dodo! »

Amaro : « Rhooo! Nooon! Je veux pas y aller moi! J'aime pas faire la sieste! »
Dit-il en râlant.

Moi : « Hé bien tu vas y aller quand même. »

Amaro : « NOOON! »

...: « Hé... Amaro s'il te plaît. »

Raquel. Merci Dieu de me l'envoyer en secours.

Raquel : « Si papa dit que tu dois aller à la sieste alors tu dois aller à la sieste point final. »

Amaro commence à pleurnicher. Raquel soupire.

Raquel : « Arrête de faire le bébé. Demain c'est ton anniversaire non? Tu fais bien 4 ans ? 4 ans on est plus un bébé. »

Moi : « On devient un grand garçon. »

Amaro commence à sourire.

Amaro : « C'est vrai? »

Moi : « Oui je t'assure! »

Amaro : « Alors je serais fort ? »
Dit-il en montrant ses biceps.

Raquel et moi rigolons.

Moi : « Oui! »
Dis-je en souriant.

Bogota arrive derrière Amaro et lui pince les hanches, ce qui provoque un rire du petit.

Bogota : « Waw! T'es musclés dis-donc ! Tu vas me battre bientôt ! »

Amaro : « Je suis plus fort que tout les autres moi! Pas vrai papa? »

Moi : « Euh... oui! »

Amaro : « Mais pas aussi fort que toi papa... »

Je souris, Raquel aussi.

Bogota : « C'est vrai qu'il est fort ton papa. Alors apparement demain c'est ton anniversaire... qu'est-ce qu'il te ferai plaisir ? »

Raquel : « Non Bogota... pas ça. »

Amaro : « Ben... des pistolets à billes! Euh... un nouveau ballon de foot car le mien il est moche ! Hmm... et des petites voitures ! »

Moi : « Bon Amaro... c'est l'heure de la sieste! »

Raquel et moi partons le coucher puis nous repartons avec les autres dont Bogota.

Raquel : « Ne fais pas attention à ce qu'à dit Amaro... il ne faut pas le gâter. Demain il aura droit à un gâteau et un petit cadeau mais c'est tout. »

Bogota : « Mais pourquoi? Il est tellement mignon! Il faut le gâter  ce petit ! »

Moi : « Mignon mais... c'est pas une raison. »

Bogota hausse les épaules. Il s'ouvre une bière.

J'attrape la main de Raquel et la caresse tendrement. Je dépose un léger baiser sur sa joue. Raquel sourit, elle se blottit dans mes bras. Dans une semaine, nous serons de retour à Madrid pour braquer la banque d'Espagne. J'ai peur, très peur. Pas pour moi, mais pour la bande, pour Raquel et pour notre fils, Amaro. Les perdre serait quelque chose d'insurmontable pour moi. J'ai déjà perdu mon père, mon frère je refuse de perdre quelqu'un d'autre. Surtout pas ma petite amie et/ou mon fils. Ils sont les uniques raisons d'être en vie.

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