Chapitre 53

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{point de vue Sergio}

J'appelle Marseille.

Moi : « Marseille. Viens me chercher, mon fils et moi. Je t'en supplie. Mais fais attention. Les policiers et les militaires sont encore là. »

Marseille : « Et Lisbonne? »

Je mordille ma lèvre.

Moi : « Ils l'ont eus... ils lui ont fait comme pour mon frère... et comme pour Moscou... »

Marseille : « Ils l'ont tués ?! »

Moi : « Oui... viens nous chercher... fais au plus vite. Rappelle moi quand tu es dans la forêt non loin d'une maison abandonné je viendrai te chercher pour te guider... »

Marseille : « J'arrive. »
Dit-il avant de raccrocher.

Moi : « Marseille arrive bientôt d'accord? Quand il sera à mi chemin je descendrai pour aller le chercher. Tu resteras sagement ici le temps que j'y aille puis je reviendrais avec Marseille pour partir se cacher dans un endroit beaucoup plus sûr que ici. »

Amaro : « mais pourquoi je peux pas venir avec toi? »

Moi : « Au cas où qu'il y ai des policiers et des militaires... je me cacherai plus vite... »

Amaro : « Mais si ils t'attrapent ? Moi je veux pas qu'ils t'attrapent ! »

Moi : « Si ils m'attrapent tu iras avec Marseille. Mais ne t'en fais, ils ne m'attraperont pas! »

Amaro vient se blottir dans mes bras, j'embrasse ses cheveux. Je mordille ma lèvre. Me retenir de ne pas pleurer est la chose la plus compliquée en ce moment.  
Le petit téléphone sonne : Marseille.

Moi : « Oui Marseille .. »

Marseille : « Viens me chercher. Je dois être à 10 minutes de ta position je ne trouve pas la maison »

Moi : « Tu ne vois aucun militaire ni policier j'espère ? »

Marseille : « Non... ne t'en fais pas tu peux venir. »

Je raccroche, j'embrasse la joue d'Amaro.

Moi : « Tu te souviens de ce que je t'ai dis? Tu m'attends sagement ici ! Tu ne fais pas de bruit surtout d'accord. Je reviens avec Marseille. »

Amaro : « Tu reviens hein ? Je veux pas que tu me laisses là ! J'ai peur tout seul ici. »

Je souris légèrement et le serre dans mes bras.

Moi : « Promis je reviens ne t'en fais mon fils. »
Dis-je en lui embrassant la joue légèrement.

Je descends du grenier et pars en restant sur mes gardes chercher Marseille. C'est assez loin de la maison abandonnée j'ai l'impression.
Je le vois et pars en courant vers lui. Je m'effondre dans ces bras.

Moi : « Ils l'ont tués! Elle et notre bébé ! Elle était enceinte ! Marseille... »

Marseille frotte mon dos.

Marseille : « Ne restons pas là... allons chercher ton fils. »

{point de vue général}

Le petit Amaro s'amuse avec ses petites voitures ainsi que son doudou. Il tète sa sucette puis la met sur le sac à dos de son père.
Il imite le bruit des voitures et fait un accident.

Amaro : « POOOUF! »

Puis il attrape ses petits playmobil restez dans le sac. Des playmobil de voleurs et de policiers.

Amaro : « Vite! Denver et Bogota et Helsinki vous partez tous les trois là bas! Pis Stockholm et Nairobi et Tokyo de l'autre côté ! Palerme et Marseille  vous allez là bas et pis papa et maman et moi on vas ici ! On va voler pleins d'argent comme ça on achètera pleins de bonbons ! »

Les policiers rôdent autour de la maison et décident d'inspecter toute la maison.  Amaro ne fait pas attention aux bruits que font les policiers et encore moins du bruit qu'il fait lui même. Amaro lance une fausse grenade en plastique sur les policiers en playmobil.

Amaro : « PAAAAF! Bravo papa! Tu as tués les policiers ! »
Dit-il fort.

Deux policiers en playmobil ainsi que la fausse grenade tombent du grenier jusqu'au pied d'un policier qui a également entendu le petit.

Policier : « vous avez entendu? Et regardez ! Des jouets pour gosses! Le professeur doit se cacher ici avec son fils! Montons! »

Les policiers commencent à monter par l'échelle, Amaro voit l'échelle bouger, il sourit et part voir.

Amaro : « PAPA! »

Mais quand il découvre  le visage de la personne qui monte les escaliers, ce dernier prends immédiatement peur.

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~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant