Chapitre 46

389 15 6
                                    

{point de vue Sergio}

Raquel appelle Marseille qui lui, nous met en contact avec les flics.

Sierra : « Professeur ? »

Moi : « Inspectrice ? Ça me fais plaisir de vous entendre. Vous devez être entrain de vous inquiéter pour l'inspecteur Suárez et ses hommes. »

Sierra : « Vous avez quelques choses à nous dire à leur sujet ? »

Moi : « Je trouve que leur comportement a été exemplaire. Je qualifierais cette opération de... Hmm... acte de bravoure. Mais... malheureusement... il y a eu quelques complications... n'ayez aucunes criantes, ils sont en parfaites santé. Ils se portent à merveille ! D'ailleurs, nous vous envoyons une vidéo pour vous en apporter la preuve. »

Je fais signe à Raquel d'envoyer la vidéo que Palerme m'a envoyé. Amaro regarde la vidéo tout comme nous, en même temps que Sierra. Ce dernier rigole.

Amaro : « Hé papa les monsieur ils chantent ta chanson en slip! »

Raquel et moi sourions.

Moi : « Hmm... il faut que vous voyez ça! »
Dis-je à moitié en rigolant.

Raquel se retient de rire.

Sierra : « On dirait que le professeur cherche à négocier ! Et que son petit morveux est aussi con que ses parents...»
Dit-elle en chantonnant l'air de Bella Ciao.

Moi : « Vous avez un vrai don d'artiste inspectrice, mais, ne sous estimez ma progéniture. J'ai une solution à vous proposer. Je vous offre une porte de sortie. Le comité contre la tortue a entamé une enquête sur l'affaire Cortés. C'est une question d'heure avant qu'ils n'envoient des experts pour l'interroger et ni vous ni le chef du gouvernement n'avez envie que cela se produise. La seule solution est de nous rendre Rio. »

Sierra : « Hors de question qu'on vous donne un détenu. La police ne libère pas les voleurs. »

Moi : « Je comprends. Mais il y'a autre chose. Il est évident et votre opération nous l'a encore démontré, que vous voulez notre mort. Tant qu'il sera en garde à vue, vous ne pouvez pas tuer Cortés. Par contre, dans la banque, en pleine fuite, course-poursuite, tentative d'évasion, là oui. Je propose à l'Etat une meilleure situation que celle où il se trouve. Et troisièmement, ça vous épargnera l'humiliation internationale de voir la vidéo de vos agents entrain de chanter « Bella Ciao » sur les écrans du monde entier. Je vous donne vos bac genre et 40 otages ça passera pour un véritable triomphe. Il est 20h... »

Sierra : « Non! La nuit tombe faisons l'échange demain à 8h du matin. Je ne veux pas prendre le risque d'évacuer 40 civils sans avoir une vision clair de ce qu'il se passe. »

Moi : « C'est entendu! »

Je raccroche, enlève mon casque tout comme Raquel puis me tourne vers elle. Je lui souris et la prend dans mes bras.

Raquel : « Appelle Tokyo. »

J'appelle la banque, je tombe sur Palerme. Je lui demande qu'il me passe Tokyo.

Moi : « Tokyo? Ils ont acceptés! »

Le lendemain, nous attendons l'arrivée de Rio dans la banque. Nous le voyons sortir, brandir son poing en l'air. Je regarde Raquel en souriant, nous attendons qu'ils le fasse entrer dedans. Il approche de la porte.

Moi : « Palerme? Ouvrez les portes. »

Palerme : « Helsinki? Feu vert. Sortez les otages et le commando. »

Nous voyons les otages et le commando sortir de la banque pendant que Rio lui, s'avance pour entrer. Je tiens la main de Raquel dans la mienne. Rio est dedans, je souris et ris de joie tout comme Raquel, et alors qu'elle s'y attendait pas, je prends ses joues entre mes mains et l'embrasse. Amaro regarde les caméras.

Amaro : « Pourquoi vous êtes content que le monsieur il est rentré dans la grande maison ? »

J'attrape mon fils sur mes genoux.

Moi : « C'est Rio ! Un très bon copain à maman, papa et toute la bande ! C'est pour le libérer de la police qu'on fait tout ça ! Et là tu vois, la police nous l'a rendu! »

Amaro : « Et on pourra aller les voir alors ?! »

Moi : « Pas encore... pour les retrouver... ça va mettre un peu de temps. »

Raquel nous regarde en souriant. Je lui souris tout en lui caressant la joue.

Moi : « Encore une bataille gagnée ! »

Raquel : « Ouais! »

Amaro : « Papa et maman et Helsinki et Denver et Stockholm et Nairobi et Palerme et Bogota et Marseille et aussi Hmm... Tokyo et comment il s'appelle euh hmmm... Ro... non Rio... voilà Rio hé ben c'est les plus forts ! »

Raquel et moi rions légèrement.

Amaro : « Hé papa c'est à la guerre qu'on fait des batailles? C'est la télé qui l'a dit quand on été encore chez mamie et maman! »

Moi : « Oui c'est ça. Dans toutes les guerres il y a pleins de batailles! »

Amaro : « on va gagner la guerre ! Pas vrai maman? »

Raquel : « Hmm... »

Moi : « Il y'a encore beaucoup de batailles mon fils... mais tu as raison... on va y arriver... »

_________________________
Que pensez-vous de ce chapitre ? Sergio? Raquel? Amaro?

~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant