Chapitre 33

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{point de vue Sergio}

Amaro : « Papa... portes moi! »

Moi : « Amaro s'il te plaît. »

Amaro : « Mais... »

Je l'attrape dans mes bras. Je pars dehors avec lui et m'assois sur une chaise à table. Amaro descend de mes genoux et part jouer avec ses playmobil. J'observe mon fils puis pense au braquage, à ma dispute avec Raquel, à mon frère, à mon père, à Paula, à Amaro, une larme roule sur ma joue. Denver arrive.  Il s'assoit à côté de moi.

Denver : « Ça va professeur?»

J'essuie vite ma larme.

Moi : « Je sais plus. »

Denver : « Je ne savais pas qu'une vie de couple et de père pouvait être aussi compliquée! »

Je souris légèrement.

Moi : « Moi non plus. »

Denver : « Je suppose que la dispute avec ta copine... d'après ce que j'ai entendu... c'est la même raison que avec Monica ? »

Moi : « Certainement oui. »

Denver : « Tu ne veux pas qu'elle participe à ce braquage? »

Moi : « Non. »

Denver : « Je te soutiens. Je ne veux pas que Monica se mélange à ses histoires mais bon... »

Moi : « Il faut qu'on arrive à les convaincre avant demain! »

Denver : « Et comment professeur ? Tu es le plus intelligent de nous tous. Tu sais très bien que c'est mission impossible. Elles en feront qu'à leurs têtes. »

J'hausse les épaules, Denver a raison mais je m'inquiète trop pour Raquel et notre fils.

Denver : « Vous l'emmenez avec vous? »

Moi : « Oui. »

Denver : « Et si vous vous faites attraper ? Vous allez le faire partir avec les flics ? »

Moi : « Ne t'en fais pas. J'ai un plan si cela devait arriver. Mais ça n'arrivera pas. »

Denver : « Hmm... c'est quoi ce plan? Tu en as pas parlé ? »

Moi : « Ça ne concerne que Raquel et moi. Pas vous autres. »

Denver soupire.

Denver : « Je vais me coucher. Cette histoire d'enfant et de femme m'a fatiguée ! Bonne nuit professeur ! »
Dit-il en frottant mes cheveux.

Denver s'en va. J'observe Amaro, celui-ci s'amuse bien. Je m'effondre en pleurs, mais, silencieusement. Je finis par me reprendre, je sèche mes larmes puis me lève. Je rejoins Amaro et l'attrape dans mes bras.

Moi : « Aller au lit mon grand. »

Je l'emmène dans la chambre et me couche. Je me couche à côté de lui.

Amaro : « et maman? Elle est où? »

Moi : « Avec Nairobi. »

Amaro : « Pourquoi? Je veux qu'elle fasse dodo avec nous! »

Moi : « C'est impossible. Nairobi avait besoin de maman pour faire un truc. Tu la verras demain. »

Amaro : « C'est pas vrai! C'est parce que vous vous êtes disputez ! »

Moi : « Amaro ça suffit ! Tu dors un point c'est tout! »

Amaro : « Je veux maman! »

Moi : « AMARO! »

Amaro sursaute et finit par se calmer.

{point de vue Raquel}

Je suis dans le lit dans la chambre de Nairobi. Nous parlons de ma dispute avec Sergio.

Nairobi : « J'avoue qu'il est très con. Mais d'un coté... il faut le comprendre... il a peur pour toi et votre fils... mais je n'accepte pas comment il t'as parlé. On est pas des chiens. On est des femmes et on est dignes ! Je lui aurai bien mis ma main dans sa gueule tout à l'heure. Entre lui, Denver et l'autre connard de Palerme qui s'est rajouté ! On est mal tombé avec une bande de cons pareils ! »

Je ris légèrement, Nairobi est une femme merveilleuse. Entre elle, Monica, Tokyo aussi et  moi, on se raconte tout. Nairobi m'a raconté son histoire d'elle et son fils. Ce qui m'a attristée. Elle mérite d'être heureuse avec son petit.

Nairobi : « Tu n'as donc pas connu ton beau-frère ? Berlin, enfin Andrés De Fonollossa ? »

Moi : « Si... pendant 1h30... je ne sais pas si tu te rappelles... ou si tu étais présente quand j'ai dû rentrer dans la fabrique pour m'assurer que les otages allaient bien. »

Nairobi : « Je cherchais notre chère et tendre Alison Parker qui s'amusait à jouer la rebelle. »

Je ris légèrement.

Moi : « un sale con ce type. Mais le peu que m'a raconté Sergio... il pouvait être gentil... avant sa maladie... et quand ses cachets faisaient bien effets. »

Nairobi : « On a eu une aventure ensemble... jusqu'à que je découvre son histoire avec une otage... comment elle s'appelait déjà... Hmm... Ariadna quelque chose comme ça... il m'a  pourtant juré qu'il m'aimer mais bon... quand j'ai appris ça je lui en ai voulu. Terriblement et je l'ai quittée. Ça ne lui a pas vraiment plut. Mais tu sais quoi? J'en avais rien à foutre de son avis ! »

Je ris légèrement. Comment une superbe femme comme Nairobi a pu se tapé un connard pareil?

Moi : « Et quand vous étiez ensemble... il était gentil avec toi ? »

Nairobi : « Oh oui. Et il n'avait pas le choix. Mais personne n'a su qu'on était en couple. Et heureusement d'ailleurs parce que personne ne pouvait se le voir. »

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~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant