Chapitre 47

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{point de vue Raquel

Sergio interroge Rio sur ce qu'il a vécu ces derniers mois, nous assistons à l'interrogatoire.

Sergio : « où est-ce que tu étais détenu? »

Rio : « Dans une cellule. Minuscule. La taille d'un cercueil, je ne pouvais pas m'assoir. J'étais toujours debout. »

Sergio : « Combien de jours? »

Rio : « Je ne sais pas. J'ai perdu le fil rapidement. Y avais aucune lumière naturelle. »

Sergio : « Tu te sens capable de continuer. »

Rio : « Oui. »

Sergio : « Ils te faisaient manger quoi? »

Rio : « une espèce de bouillie pâteuse comme de la farine avec de l'eau. Et du café, beaucoup de café. Je ne sais pas combien de tasse par jour. Trente, quarante voir cinquante. J'étais remonté à bloc. »

Sergio : « C'était pour te priver de sommeil. Tu crois qu'ils ont pu mettre quelque chose dans ton café? »

Rio : « Peut-être... il était imbuvable en tout cas j'sais qu'il me droguait. Pendant les interrogatoires ils me forçaient à respirer un gaz. J'ai aucune idée de ce que c'était mais bon au moins je sortais de la cellule. Des fois je pouvais même m'assoir. »

Sergio : « Appart pour les interrogatoires es ce qu'ils te laissaient sortir de ta cellule? »

Rio : « même pas pour chier. Ils me laissaient là-dedans couvert de pisse et de merde pendant des heures ou Des jours. Je ne sais pas. »

Sergio : « Tu pouvais te laver? »

Rio : « Ils me lavaient juste au jet d'eau. »

Sergio : « ça se passait comment? »

Rio : « Ils me pendaient nu à des chaînes et puis ils m'asperger avec la pression à fond. Ils me disaient : « Si t'as envie qu'on arrête, dis nous où est le professeur! » c'est ce que me répétait tout le temps Alicia. Et je jure devant Dieu, Professeur, que si j'avais eu la moindre idée d'où t'étais, je leur aurai dit. »

Sergio : « C'est ce que tout le monde aurait fait. »

Pauvre Rio... il me fait de la peine.

Sergio : « .. es ce que tu as pensé que ta vie était en danger?»

Rio : « je savais qu'on était pas en Espagne quand le ventre changeait de sens, j'entendais l'appel à la prière d'une mosquée. J'étais totalement convaincu qu'ils allaient me tué et m'enterrer dans le désert. Chaque jours, je me réveillais en me demandant si c'était le dernier. »

Sergio : « Tout est terminé maintenant. Il faut que tu me dise ce qui s'est passé quand ils t'ont amené ici. En détail. »

Rio : « ils m'ont mis dans un avion, à l'atterrissage ils m'ont transféré dans une voiture direction un hôpital militaire. »

Sergio : « Et... comment s'est passé la nuit là-bas? »

Rio : « J'ai dormi comme un bébé professeur! Je sais pas ce qu'ils m'ont filé mais c'était de la bonne! J'ai pas ouverts les yeux jusqu'au lendemain matin quand Alicia m'a réveillée. Bon alors! Où est ma combinaison rouge?! »

Je souris légèrement à sa dernière phrase. Mais avec Sergio, nous avons bien compris que les flics lui avaient implanté un micro. Et nous avons un mot clé décidé avec les autres de la bande « petites vacances »

Sergio : « Reposes toi un peu. Prend un bain chaud pour te détendre. Tu as bien mérité des petites vacances. »

{point de vue Sergio}

~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant