Chapitre 62

357 13 8
                                    

{point de vue Martin}

Bogota, Tokyo et Stockholm ne cessent de me faire la morale de ce que j'ai à ce fils de pute d'Arturo. Rio lui reste assis à côté de Nairobi. Helsinki est actuellement entrain de désinfecter mes blessures aux visages à cause des projectiles reçus avec le coup de feu de Gandia le jour de notre arrivée dans la banque.

Denver : « Oh STOP! Fermez la tous ! Je suis pas souvent d'accord avec cet abruti de Palerme ! Mais il faut avouer qu'il a raison d'avoir fait ça ! Et heureusement que j'étais pas avec lui sinon je l'aurai aider à le buter ! C'est un fils de pute ! Il mérite qu'on lui colle une balle! »

Stockholm : « DENVER ! Arrêtes tes conneries ! »

Denver : « Quoi?! »

Stockholm: « Ça suffit ! »

Je soupire.

Helsinki : « Et voilà... »

Moi : « Merci Helsinki. »

Nairobi bouge, je tourne la tête vers elle. Ses yeux s'ouvrent, nous nous précipitons vers elle.

Moi : « Ça va? »

Nairobi : « Je... je... je suis où? »

Tokyo : « Dans le bureau du gouverneur. Tu te rends compte ? T'as une pièce rien que pour toi! Si c'est pas le feu ça ! »

Nairobi : « Vous avez réussi à me sauver... »

Bogota : « Hé oui! On est de bons médecins ? »
Dit-il en caressant la joue de Nairobi.

Nairobi : « De bons médecins peut-être...  mais pas de bons braqueurs... qu'est-ce que vous foutez à mes côtés ? Allez fondre l'or ! Bossez un peu! »

Nous rions tous, c'est du Nairobi pur et dur!

Bogota, Stockholm et Rio partent fondre l'or, tandis que Denver, Helsinki et moi partons voir les otages. Tokyo reste aux côtés de Nairobi.

{point de vue Raquel}

J'ai extrêmement mal au ventre. Ils ne cessent de me faire mal, me frapper, me faire des douches froides, de me répéter les mêmes questions. Je commence à avoir de fortes douleurs au niveau du ventre. J'ai peur pour mon bébé. Sierra est partit voir Tamayo et les autres sous la tente.

{point de vue Marseille}

J'arrive sous la tente avec mon faux CV.

Tamayo : « Hé! Vous êtes qui vous?! »

Moi : « Bonjour messieurs dames. Je me présentes. Luka Peros. Je suis un policier ancien soldat de l'armée de terre croate. Je viens postuler pour cette affaire car j'ai actuellement aucun boulot. De plus, j'ai vu que vous avez perdus de deux vos collègues. Quelle bande de cons. Si j'en avais l'occasion, je foutrai ma main dans la gueule du professeur, et de sa chère et tendre copine. Je les tuerai même ! »

Tamayo me regarde d'un mauvais œil puis lit mon CV. Sierra s'approche un peu plus.

Alicia : « Colonel. Si vous ne l'engagez pas, moi, je l'engage. Il va m'être  utile, très utile. »

Tamayo : « Je te le laisse. »
Dit-il en donnant mon CV à Sierra.

Alicia : « Bienvenue monsieur Peros. Vous allez venir avec moi. »

Je la suis, nous nous approchons d'un fourgon.

Alicia : « Dedans se trouve le petit garçon de Sergio Marquina  et Raquel Murillo. Je vous demanderai bientôt d'aller le chercher et de l'emmener à cette adresse. »
Dit-elle en me donnant un papier où il y'a écrit une adresse, celle du sous-sol.

Moi : « Pas de problème inspectrice. »

Alicia : « Revenez demain. Il faut que j'interroge le petit. Pour le moment, concentrez vous sur votre futur travail qui consistera à mettre une pression forte à Murillo. »

Moi : « D'accord... »

Je pars direction le QG de Sergio.  Je lui explique tout, ce dernier est content du plan.

{point de vue général}

Alicia ouvre le fourgon et entre dedans. Le petit Amaro semble avoir repris un peu de forces grâce au mini repas que lui ont offert Suarez et Ángel.

Alicia : « Bonjour. »

Amaro : « Bon...bonjour. »

Alicia : « Comment tu t'appelles ? »

Amaro : « Je veux mon papa et ma maman. »

Alicia rigole légèrement.

Alicia : « Si tu me dis comment tu t'appelles, je t'emmènerai voir ta maman. »

Amaro : « J'ai pas droit de dire mon prénom! Papa et maman ils ont dit qu'il fallait pas que je parle aux policiers ! »

Alicia : « Tu sais pourquoi ils ont dit ça ? Parce qu'ils sont complètement bêtes! Tu sais j'ai pleins de bonbons à te donner si tu réponds à toutes mes questions. »

Amaro : « Je veux pas. Papa il sera pas content. »

Alicia : « Haha... regardes je vais avoir un bébé. Il bouge d'ailleurs. Tu veux sentir ? »

Amaro ne réponds pas, Alicia lui prends la main et lui pose délicatement la main sur son ventre.

Alicia : « Tu sens les coups de pieds ? »

Amaro : « Oui... je veux mon papa et maman! »
Dit-il en enlevant sa main.

Alicia : « Très bien... alors dis-moi comment tu t'appelles ? »

Amaro : « A...Milan... »

Alicia : « Tu t'appelles Milan...? »

Alicia sait très bien que ce n'est pas son vrai prénom.

Alicia : « Ta maman ne m'as pas dit la même chose... elle m'a pas dit que tu t'appelais Milan... »

Amaro : « Mais... mais si... c'est mon prénom... je m'appelle Milan! Je veux mon papa et ma maman! JE VEUX LES VOIR! »

Alicia : « Pauvre petite créature. »
Dit-elle en descendant du fourgon et le refermant à clé.

Amaro lui, frappe de toutes ses forces contre la porte du fourgon.

Amaro : « PAPAAAA! MAMAAAAN!! HÉÉÉ!»

____________________________
Que pensez-vous de ce chapitre ? Denver ? Martin? Nairobi? Alicia? Raquel ? Marseille? Amaro?

~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant