~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}

Chapitre 48

{point de vue Sergio }

Je roule à toute vitesse pour échapper au drone, mais la réalité prend le dessus. Il va falloir passer au plan « L'épicentre ». Une nouvelle idée me vient à l'esprit, mais, est-ce que je vais arriver à la faire? Rien que d'y penser, j'ai les larmes aux yeux. Je ne peux pas toucher à Raquel... pas ma Raquel... et surtout pas devant notre fils... mais j'ai pas le choix... ça pourrait faciliter les choses si elle se fait attraper par les flics. Je gare l'ambulance.

Raquel : « Qu'est-ce que tu fais Sergio?! »

Je m'approche d'elle, j'observe Amaro.

Moi : « Amaro. Va dans la salle. de bain s'il te plaît. Dépêche toi ! »

Amaro part s'enfermer dans la salle de bain.

Raquel : « Sergio! On a pas le temps ! retournes con.... »

Je ne lui laisse pas le temps que je lui donne un coup de poing dans le visage. Je l'attrape avant qu'elle tombe et la serre dans mes bras.

Moi : « Pardon....! Pardonne moi Raquel! Mais j'étais obliger de le faire! »

Elle me pousse, elle saigne légèrement de l'arcade.

Raquel : « Pourquoi tu as fais ça ? POURQUOI?! JE TE DÉTESTE ! »
dit-elle en me giflant.

Moi : « Raquel! J'ai fais ça uniquement pour toi... »

Raquel : « Pour moi?! En me frappant ?! »

Moi : « si tu dois te faire chopper... tu diras que je te battais physiquement et moralement... et que c'est pour ça que tu n'osais pas repartir en Espagne avec les enfants et ta mère... et que tu m'as suivis! Raquel promets moi de le faire. »

Cette dernière s'effondre en larme. Je la prend contre moi.

Moi : « On a plus le temps! Le plan doit se faire ! Prépare toi ! »
Dis-je en repartant au volant.

Je conduis en vitesse.

Raquel arrive et me met un écouteur/micro dans l'oreille. Elle s'en met un aussi, elle habille Amaro avec un espace d'harnais afin qu'il soit accroché derrière mon dos après.
Raquel s'apprête à sauter.

Moi : « Raquel? Fais attention! »

Raquel : « Si ils te trouvent ils te tueront ! »

Je repense au coup que je lui ai donné, je m'en veux tellement. Je place une canne qui tient du volant à la pédale. Raquel saute de l'ambulance.

Amaro : « MAAAAMAAAN! PAPA! Maman elle est tombée ! »
Dit-il apeuré.

Moi : « Non fiston, ne t'en fais pas! Elle va bien! »
Dis-je en me levant du siège.

J'attrape Amaro sur mon dos et attache comme il faut le sac et également le harnais qui va tenir Amaro contre mon dos.

Moi : «Tu vas rester contre mon dos! Et surtout ne cries pas. On va sauter dans 3...2...1 ! »

Je saute du camping-car et atterrit à plan ventre dans l'herbe. L'ambulance continue de rouler, et le drone la suit. Je me relève et commence à courir.

Amaro : « Et maman ? Elle est où ? Je veux maman! »

Moi : « Amaro chut ! On dois aller se cacher à cause de la police ! Mais on ne peut pas se cacher avec maman d'accord ?! »

Amaro : « Pourquoi? »

Moi : « c'est trop dangereux ! Tais toi maintenant !»
Dis-je en courant.