Chapitre 60

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{point de vue Raquel}

Alicia parle avec des hommes, je n'entends pas ce qu'ils disent. Cinq minutes après, Alicia arrive et s'assoit devant moi tout en mangeant une sucette. Qu'elle s'étouffe avec mais non.

Alicia : « reprenons depuis le début. Où se cache Sergio Marquina ? »

Moi : « Je ne sais pas. »

Alicia : « Tu préfères peut-être que je te demande de cette façon. Où se cache le professeur ? »

Moi : « Je t'ai dis que je n'en savais rien! »

Alicia : « L'amour te fait perdre la tête ! Tu es amnésique ? »

Je souris légèrement.

Moi : « peut-être que  c'est l'amour en effet... mais finalement tout réfléchis... c'est la vérité, je n'en sais absolument rien. »

Alicia : « Je vois... Rodrigo... »

Un homme s'approche, il a un verre d'eau dans les mains, il le donne à Alicia.

Alicia : « Tu as soif ? »

Moi : « Un peu oui... »

Alicia : « Hmm... »

Alicia prends le verre et jette  l'eau sur mon visage, de l'eau froide, glacée.

Alicia : « Où est le professeur ? »

Moi : « Je ne sais pas Alicia... j'en sais rien. »

Alicia : « Bon... si tu ne sais pas où il est... tu sais sûrement son plan de secours ? Non? »

Moi : « Non... »

Alicia : « Non? »

Moi : « Je sais pas...»

Alicia : « Rodrigo... j'ai des bouffées de chaleurs... remplace moi, fais lui ce que tu veux ! »

Alicia se lève, et s'éloigne un peu, l'homme s'assoit à sa place. Il est gaillard et me ferait presque peur.

Rodrigo : « Quel est le plan du professeur ?! »

Moi : « Je ne sais pas... je vous jure que j'en sais rien. »

Rodrigo rigole, j'entends Alicia rire aussi.

Rodrigo : « Je fais quoi madame Sierra? »

Alicia : « La manière forte ? Qu'en penses-tu? »

Rodrigo : « Bien... »

Rodrigo me donne une énorme gifle qui me coupe même le souffle. Je ne dis rien, je ne peux rien dire. Juste quelques larmes coulent.

Alicia : « Tu ne veux rien dire tu es sûre ? »
Dit-elle en se rapprochant.

Moi : « Puisque je te dis que je n'en sais absolument rien! »

Alicia rigole.

Rodrigo me redonne une gifle, sur l'autre joue.

{point de vue général}

Le petit Amaro est toujours enfermé dans le fourgon de police, il pleure en demandant ses parents. Sous la tente, Ángel et Suarez ont la tête baissées, ils pensent tous les deux à leur ancienne collègue, l'inspectrice Murillo. L'un par amour, l'autre par amitié. Ils aimeraient l'aidé mais comment faire sans devenir un traître pour la police ? Perdre leur travail? Perdre une famille pour Suarez.

Suarez : « Ángel tu viens? on va donner à manger et à boire au petit... »

Les deux collègues se lèvent, mais sont retenus par Tamayo.

~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant