Chapitre 15

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{point de vue Raquel}

Tokyo : « Tu as un fils professeur ?! »

Sergio : « Oui. »

Tokyo : « Et je présume que la mère c'est cette pétasse dont vous faites confiance?! »

Sergio : « Tokyo ça suffit ! »

Moi : « Bingo. La mère de ce beau petit garçon c'est moi. »

Tokyo : « Heureusement qu'il ressemble à son père. »

Amaro : « Papa! Maman! C'est qui ?! »
Dit-il en regardant Tokyo.

Sergio : « c'est une amie. »

Moi : « Une amie de papa. »

Amaro : « D'accord... Et elle s'appelle comment ? »

Tokyo se met à genoux devant lui, je soupire.

Tokyo : « Je m'appelle Tokyo. Et toi, tu t'appelles comment? »

Amaro : « Amaro. Pourquoi tu t'es disputée avec ma maman? »

Tokyo : « Parce qu'avec ta maman... on n'est pas très amies. »

Moi : « Oui voilà. On est pas amies, et c'est très bien comme ça. »

Sergio soupire.

Amaro : « et pourquoi tu es à la maison ? »

Tokyo : « Pour rendre visite à ton papa. Il me manquait ça faisait longtemps. »

Je mord ma lèvre de jalousie.

Amaro : « Mais mon papa c'est l'amoureux de ma maman... alors il peut pas te manquer. »

Je souris à ce que dit mon fils, prends toi ça dans les dents Tokyo.

Sergio : « Tu sais il n'y a pas besoin d'être amoureux pour que quelqu'un nous manque fiston. »

Je regarde mal Sergio, celui-ci me fait comprendre d'un regard qu'il faut que j'arrête ma jalousie.

Sergio : « allons à la maison. »

Nous allons dedans, je demande à l'auxiliaire d'emmener Paula, ma mère et Amaro au salon tandis que Sergio, Tokyo et moi sommes sur la terrasse. Amaro arrive en râlant.

Sergio : « Qu'est-ce qui se passe Amaro? »

Amaro : « Veut pas être avec mamie, la dame et Paula je veux être sur tes genoux papa! »

Moi : « Amaro nous devons parler de choses de grandes personnes avec papa et Tokyo. Tu viendras après. »

Amaro essaye par tous les moyens de rester, puis nous arrivons enfin à le faire aller avec sa sœur. Tokyo et moi somme assis l'une face à l'autre tandis que Sergio est debout.

Sergio: « Ça fait combien de temps ? »

Tokyo : « 11 jours... je crois. »

Sergio : « Où est-ce que vous avez eu les téléphones satellites? »

Tokyo : « Sur un marché noir à Casablanca. »

Sergio : « Casablanca... »

Tokyo : « Les téléphones étaient sûrs ! »

Je soupire.

Sergio : « Oh oui, ça se voit ! »

Tokyo : « Vous êtes sûr qu'ils ont attrapés Rio ? Ce n'est pas dans le journal! C'est une bombe cette nouvelle ! Ça fait 11 jours! Pourquoi ils n'en parlent pas ?! »

Sergio et moi nous nous regardons et nous nous comprenons rapidement aussi.

Tokyo : « ils peuvent le garder en secret longtemps ? »

Moi : 72 heures. »

Tokyo : « Ils le torturent ?! »

Sergio : « J'en sais rien Tokyo, je sais pas. »

Moi : « Bien sûr qu'ils le torturent! »

Tokyo : « Ils peuvent pas ! On est au 21 ème siècle ! »

Sergio : « Si ils le peuvent ! Réveilles toi putain! »
S'énerve t'il.

J'aperçois de la rage dans les yeux et la façon de parler de Sergio. Mais j'aperçois aussi de la peur.

Tokyo : « Professeur! Il faut qu'on aille le chercher! Je vous en prie! »

Sergio : « Comment tu veux le faire ? On ne sait pas où ils le cachent ! »

Sergio : « Quelqu'un d'autre a utilisé un téléphone ? »

Tokyo : « Helsinki... »

Sergio : « Il faut réunir la bande. »

Amaro arrive en courant.

Amaro : « papa! »

Sergio tourne la tête vers Amaro.

Amaro : « T'as vu il est beau mon dessin? »
Dit-il en donnant son dessin à son père.

Sergio : « Il est magnifique mon bonhomme. »

Amaro : « Pourquoi tu es triste papa? »

Sergio : « Je suis pas triste..? »

Amaro : « Si regardes tu pleures ! »

J'observe Sergio, celui-ci a une larme qui coule sur sa joue.

Moi : « Sergio Marquina. »

Sergio : « Qu'est-ce qu'il y'a ? »

Moi : « Est-ce que je peux te parler? »

Sergio : « Oui. »
Dit-il en posant Amaro.

~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant