~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}

Chapitre 32

{point de vue Raquel}

Demain c'est le grand jour. Je n'arrive pas à dormir, à vrai dire, Sergio est assis au bord du lit et tremblote.

Moi : « Sergio s'il te plaît... »

Sergio : « Quoi? »

Moi : « Viens te coucher. À force tu vas réveiller Amaro... il a déjà eu du mal à s'endormir. »

Sergio : « Il dort lui au moins. »

Moi : « Qu'est-ce que ça veut dire ça ?! »

Sergio : « Tu te fout de moi?! Ça fait 3 semaines que je ne dors plus! Plus le jour J se rapproche, plus je ne dors plus! Et ce n'est pas parce que j'ai peur de rater ce braquage mais parce que j'ai peur pour toi! Et pour Amaro! »

Moi : « Sergio.»

Sergio : « Je refuse ton implication sur ce braquage. Demain tu pars avec Amaro et les serbes rejoindre ta mère, Paula et le fils de Denver et Monica à Mindanao. »

Moi : « Je ne penses pas non. »

Sergio : « Putain Raquel. On a un enfant. Penses à lui! »

Moi : « Sergio calmes toi. »

Sergio : « NON! Je ne me calmerai pas! Je ne peux pas ! T'es une ancienne flic pas une braqueuse ! »

Moi : « Sergio. »

Sergio : « Quoi?! »

Moi : « Je veux faire ce braquage et je le ferais.  Je suis prête. »

Sergio : « Prête ? Parce que tu as écouté mes cours ? À l'école des braquages c'est ça ?! »

Moi : « Sergio écoute moi je t'en prie! »
Dis-je en posant mes mains sur ses joues.

Sergio : « NOOON! Toi tu vas m'écouter ! Je suis prêt moi parce que j'ai passé ma putain de vie dans un hôpital ! Où à chaque fois que je pouvais sortir les autres gosses se foutaient de ma gueule ! Ils venaient m'insulter, me voler des trucs. Qu'est-ce que j'ai fais? J'ai appris à me battre ! Et avec mon frère, on leur foutais des raclés ! Et tu sais quoi? À force ? Nous faisons régner la peur dans l'hôpital sur les autres gosses ! C'est pas certainement en quelques mois qu'on apprends ce métier et surtout on abandonne pas son gamin! »

Moi : « Je ne l'abandonne pas Sergio! Il vient avec nous! »

Sergio : « la chose est la même! Si on se fait chopper, il deviendra quoi?! Je ne veux pas que tu te fasses chopper par les flics! Encore moins notre fils! »

J'entends que dans la chambre de Monica et Denver, s'est mouvementé aussi. Denver à l'air de lui faire la même leçon de morale.

Sergio : « TU VAS PARTIR AVEC LES SERBES ET NOTRE FILS UN POINT C'EST TOUT PU... »

Moi : « SERGIO FERMES LA! »
Dis-je en lui coupant la parole.

Je repose mes mains sur ses joues.

Moi : « Maintenant tu vas m'écouter s'il te plaît... je suis mère... mais je suis aussi ta petite amie. Et mon devoir et de rester avec toi, n'importe quelles sont les conséquences ! Et je suis aussi une voleuse.»

Sergio : « Non... non c'est pas vrai! »

Moi : « ET C'EST PAS.... c'est pas parce qu'on a un enfant... ça veut pas dire que j'abandonne le reste! Toi tu es père et tu n'arrêtes pas pour autant ! Et peut-être qu'on est pas Bonnie et Clyde mais je peux très bien apprendre! J'ai préparée et passée le concours pour la fabrique de la monnaie ! »