Chapitre 34

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{point de vue Raquel}

Le lendemain.  Nous nous sommes tous préparés. Nous attendons pour partir. Denver et Monica se sont parlés, tandis que Sergio et moi, ne nous adressons toujours pas la parole. Amaro est habillé comme Sergio : costard.
enfin, à peu près. Étant donné qu'il fait assez chaud, ce n'est pas vraiment un costard mais plutôt une chemise blanche à manche courte, des bretelles, un petit noeud papillon et un short plus connu sous le nom de « culotte courte ».
Je trouve que ce genre de style vestimentaire lui va super bien. Et pour protéger du soleil, je lui ai mis une casquette-béret.

( juste parce qu'il est bon de l'imaginer et de le voir, j'imagine bien ce petit Amaro comme lui )

( juste parce qu'il est bon de l'imaginer et de le voir, j'imagine bien ce petit Amaro comme lui )

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Amaro : « Et on va où maman? »

Moi : « Euh.. hé bien... on va voyager dans une maison roulante ! »

Amaro : « Ouais cool! »

Moi : « Mais ce ne sont pas des vacances. Papa et maman travaillent. Alors promets-moi d'être bien sage ! »

Amaro : « Promis! Et les autres? Denver, Monica, Nairobi, Tokyo, Palerme, Bogota, Marseille et Helsinki? Ils vont où ? »

Moi : « Travailler pour papa et maman! »

Amaro : « Pourquoi on va pas avec eux? »

Moi : «Hmm... parce que ... parce que c'est plus simple. On ne rentrerai pas tous dans le même camping-car. »

Amaro : « D'accord! Et pourquoi papa et toi vous vous êtes encore disputez ? »

Moi : « C'est des histoires de grands. Ça ne regarde que nous Amaro.

Amaro soupire.

Sergio arrive.

Sergio: « On va bientôt partir. Dites au revoir à la bande. »

J'accompagne Amaro à leur dire au revoir puis Sergio part leur dicter les dernières consignes.
La bande part en avion avec des serbes.  Sergio revient.

Sergio : « Allons chercher nos affaires on y va. »
Dit-il sèchement.

Moi : « D'accord. »
Dis-je sèchement.

Sergio et moi prenons les affaires puis montons dans le deuxième avion des serbes. Nous arrivons en Espagne et atterrissons dans un champ perdu, dans un vieux chemin nous attends le camping-car d'un des serbes. Nous saluons les serbes, ils s'en vont tandis que nous nous installons dans le camping-car. Nous installons les caméras, les micros etc. Nous testons les micros tout fonctionne. Nous attendons des nouvelles des autres. Quelques minutes plus tard Palerme nous appelle ils viennent d'arriver à la base où se trouvent les (faux) véhicules de l'armées, les armes, les uniformes etc. Cela va prendre une bonne heure de tout préparer. Sergio s'amuse à faire des origamis. J'essaye d'en faire mais y arrive pas. Sergio s'approche de moi, il attrape mes feuilles.

Sergio : « Regarde. Commence par faire des petits bateaux comme ça. C'est plus facile. »

Sans que je lui réponde, il m'apprend à en faire. Je finis par ravaler ma fierté.

Moi : « Sergio...? »

Sergio : « Oui? »

Moi : « Il faut qu'on parle... »

Sergio : « Parler de quoi? »

Moi : « De cette nuit. »

Sergio mordille ses lèvres. Je pose ma main sur la sienne et lui caresse.

Moi : « je sais que tu as réagis pour me protéger et pour protéger notre fils... j'en suis consciente... mais je sais ce que je fais... et je refuse d'être séparer de toi. Et notre fils n'aurait pas supporter être de nouveau loin de son papa... nous sommes une famille... même si elle n'est pas au complet car ma mère et Paula ne sont pas avec nous... nous sommes une famille de fugitifs maintenant. Fais-moi confiance Sergio... tout ira bien. Pour toi, pour notre fils. »

Sergio : « J'ai peur Raquel... extrêmement peur de te perdre... toi et notre petit garçon... je ne supporterai de vous perdre encore. »

Moi : « Tu ne nous perdras pas. Je te le promets. »

Une larme coule sur sa joue tout comme moi. Je dépose mes lèvres sur les siennes.

Moi : « Je t'aime mon amour. »

Sergio : « Moi aussi... »

Amaro arrive.

Amaro : « Je peux enlever ma casquette  ? Je l'aime pas! Elle est moche! »

Sergio l'attrape sur ses genoux.

Sergio : « Je la trouve super belle moi! »

Amaro : « Moi je suis pas toi! Moi je l'aime pas! »

Moi : « tu peux l'enlever oui mon fils. »

Amaro ne met pas longtemps à retirer la casquette-béret. 

Amaro : « C'est quoi tout ça papa? »

Sergio : « c'est les caméras et les micros pour notre travail. »

Amaro : « Ha... mais... c'est quoi votre travail? »

Sergio et moi se regardons : lui dire la vérité ? Ou inventer un métier, un vrai?

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Que pensez-vous de ce chapitre? Amaro? Raquel? Sergio ? La réconciliation ? Et vous, comment imaginez-vous un petit Serquel?

~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant