Chapitre 23

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{point de vue Sergio}

Nous sommes rentrés au monastère, Martin s'est présenté aux autres bien évidemment sous le pseudonyme « Palerme ».  Raquel, Nairobi, Monica et Tokyo ont décidées de préparer à manger. Elles ont refusées notre aide car d'après elles « les hommes ne savent rien faire appart dire des conneries. »
Elles l'ont dit en rigolant mais après tout, je ne sais pas cuisiner donc ça m'arrange bien. Amaro est assis sur les genoux d'Helsinki. Je l'observe.

Amaro : « Helsinki regardes c'est le policier lui! Et ça c'est le voleur! »
Dit-il en montrant des petits playmobils, l'un est un policier, l'autre un braqueur.

Helsinki : « Et tu sais ce qu'il faut faire ? »

Amaro : « Ben il faut arrêter le voleur ! »

Helsinki : « Nooon! Surtout pas! »

Denver s'approche.

Denver : « Il faut aider le voleur à s'échapper ! »

Bogota : « Ouais p'tit gars ! Il faut l'aider à s'échapper ! »

Je souris, heureusement que Raquel n'est pas là pour entendre ça.

Amaro : « Mais pourquoi... c'est un voleur il est méchant... et le policier il est gentil alors il va arrêter le voleur et le mettre en prison! C'est maman qui l'a dit! »

Martin : « Hmm... écoutes moi bien petit. Ta maman elle dit que des bêtises ! Les voleurs ne sont pas méchants! Ce sont les policiers les méchants d'accord? »

Amaro hausse les épaules, il tourne la tête vers moi.

Marseille : « Et oui petit... ils ont raison tous! Le voleur est gentil, le policier est méchant. »

Amaro : « Papa? »

Moi : « Oui? »

Amaro : « c'est vrai que le voleur est gentil et le policier il est méchant ? »

Moi : « Hé bien... euh... oui c'est vrai. »

Amaro : « et il faut faire comment pour l'aider alors le voleur  ? »

...: « Comme ça! »

C'est Nairobi. Elle lance un boulette de pain sur le policier, puis imite le bruit d'une bombe qui explose.

Nairobi : « Il faut le faire exploser ! »

Tokyo : « Ouais! »

Quelqu'un tousse, je me tourne et vois Raquel. Celle-ci ne semble pas contente.

Raquel : « Puis-je parler en tête à tête avec mon petit ami ici présent? »

Tout le monde me regarde, ils comprennent que je vais sûrement me faire engueuler.

Moi : « Oui... »
Dis-je en me levant.

Raquel et moi partons dans notre chambre, elle ferme la porte.

Raquel : « TU TE FOUS DE MA GUEULE SERGIO?! »

Moi : « Pourquoi?»

Raquel : « TU LAISSES AUX AUTRES APPRENDRE DES CONNERIES À NOTRE FILS! ET DE PLUS, TU APPROUVES CE QU'ILS DISENT! »

Moi : « Parce que ce n'est pas la vérité ? Ce n'est pas les flics les méchants dans l'histoire ?! »

Raquel : « Si mais... »

Moi : « Mais quoi Raquel?! Trois mois après m'avoir rejoins sur l'île tu m'as dit que tu te vengerais par n'importe quel moyen de la police, de tout le mal  qu'ils t'ont fait subir! Tu l'es insulter, tu disais qu'ils devaient tous crever... »

Raquel : « AMARO EST UN ENFANT ! IL N'A RIEN À FAIRE DANS CES HISTOIRES PUTAIN ! »
Dit-elle en me coupant la parole.

Moi : « Et là tu apprends à notre fils d'être du côté des flics? Alors que nous-mêmes sommes des voleurs ? Et donc l'ennemi numéro un des flics?! PUTAIN MAIS RÉVEILLES TOI RAQUEL! »

Raquel baisse la tête.

{point de vue Sergio}

Sergio n'a pas tort... les flics sont devenus nos ennemis... et même si il faut protéger notre fils... il faut aussi lui apprendre que les flics sont nos ennemis numéro un... je commence à prendre consciences... mais tout ce bouscule dans ma tête.

{point de vue Sergio}

J'entends des sanglots venant de Raquel. Je soupire et m'approche d'elle. Je l'attrape dans mes bras.

Moi : « Ça va... ça va... ça ne sert à rien de pleurer Raquel... je... ça va aller... retournons avec les autres. »
Dis-je avant de l'embrasser.

Raquel : « Oui... allons-y. »

Raquel sèche ses larmes puis nous partons dehors rejoindre les autres dans la cour.
Tous sont autour d'Amaro et ses playmobils. Je souris à Raquel puis nous partons les voir.

Martin : « Il apprend vite ton fils Sergio! »

Amaro : « Papa! Maman! Regardez ! Comme ça qu'on fait pour sauver le voleur! »
Dit-il en tirant sur les policiers avec le mini pistolet.

Raquel : « Et qui t'as appris cette technique ? »

Amaro : « Marseille et Denver ! Et aussi Helsinki et Palerme! »

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~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant