Chapitre 22

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{point de vue Raquel}

J'entends crier, je m'inquiète pour Sergio, à vu des mots qui sort de la bouche de l'autre type.

Amaro : « Pourquoi y a un monsieur il crie? »

Moi : « Je sais pas... viens on va voir papa. »

J'entre dans la pièce, Sergio est debout face à l'autre homme, Martin je crois. Ce dernier continue à lui gueuler dessus en lui disant que Sergio est responsable de la mort de son frère.

Moi : « OOOH! Parle mieux à Sergio, Martin! Tu n'as pas honte de lui parler comme ça ? De l'accuser de la mort de son frère ?! »

Martin me regarde, Sergio se tourne face à moi.

Martin : « T'es qui toi ? Qui t'as dit d'entrer ? Et ce gamin de merde ! Foutez moi le camp! »

Sergio attrape le col de Martin.

Sergio : « c'est ma compagne. Et c'est notre fils. Alors sois poli avec eux s'il te plait et respecte-les! »

Martin : « Parce que toi... toi t'as réussi à fonder une famille? Toi le grand Sergio Marquina? »

Sergio : « Martin... »

Martin : « Quoi?! »

Sergio : « Je te présente Raquel... et Amaro. »

Martin soupire, il baisse la tête puis se blottit dans les bras de Sergio.

Martin : « Pardonne-moi Sergio... c'est juste que...j'ai du mal à faire le deuil d'Andrés... il était tout pour moi... tout... »

Martin relève la tête et regarde Sergio droit dans les yeux, ces deux derniers ont des larmes qui dégoulinent sur leurs joues. Martin caresse la joue de Sergio.

Martin : « c'est pas ta faute... je sais que ce n'était pas ta faute... pardon... »

Sergio : « Ne t'en fais pas... je.. je sais que c'est compliqué pour toi comme pour moi... Je ne t'en veux pas Martin. »

Je serre Amaro dans mes bras.

Martin : « Qu'est-ce que tu fais ici alors? »

Moi : « l'un de nos équipiers, Rio, s'est fait chopper par les flics. Ils le retiennent prisonniers et le torture. Nous devons le sortir de là. Alors j'ai pensé au plan que toi et Andres m'aviez parler. Celui de braquer la banque d'Espagne. »

Martin explose de rire.

Moi : « Mais pour cela, j'ai besoin de ta permission. »

Martin continue de rire.

Moi : « Et dernière chose, je refuse de faire le coup sans toi. »

Martin : « Sergio? »

Moi : « Oui..? »

Martin : « Tu peux compter sur moi! »

Moi : « Merci. Merci Martin. Il va falloir que tu te trouves un nom de ville. »

Martin : « On est où ici? »

Moi : « À Palerme. »

Martin : « Tu as trouvé mon nouveau nom. »

Sergio sourit, puis se tourne vers moi.  Je lui souris légèrement. Amaro lui, ouvre les bras en direction de son père.

Amaro : « Papa! »

Sergio : « Viens par là mon fils  ! »
Dit-il en prenant le petit dans ses bras.

Sergio : « Dis bonjour à Mar... euh, Palerme. »

Amaro :  « Bonjour... »
Dit-il en se cachant dans le cou de son père.

Martin : « salut futur braqueur! Tu vas apprendre à braquer avec papa et tonton Palerme? »

Amaro : « Oui! »

Moi : « Hmm... je ne crois pas non. »

Martin : « Alors tu sors avec une femme qui est contre les braqueurs ? »

Sergio : « Martin. »

Martin : « Oh ça va ! Je rigole! Je sais qu'elle veut juste montrer un bon exemple à votre fils. L'exemple « idéal » comme les parents font. »

Moi : « Un problème avec ça ? Si je cautionne ce braquage c'est uniquement pour sauver Rio. Ce qu'ils font à ce pauvre gamin est inadmissible. »

Martin : « Et en plus elle a un grand cœur la p'tite dame. »

Moi : « Ça suffit. Bon Palerme prépares tes affaires, nous partons pour le monastère. C'est là que nous préparerons le casse. »

Martin s'exécute, nous attendons qu'il finisse puis nous partons.

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~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant