Chapitre 55

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{point de vue Raquel}

Le camion part direction Madrid d'après ce que j'ai entendu. Je regarde par la fenêtre, je verse quelques larmes. Je pense fort à Sergio, l'état dans lequel il doit être... et notre fils, Amaro... Sergio doit être sous pression et avec un enfant dans les pattes pour échapper aux flics... C'est de ma faute j'aurais dû l'écouter et ne pas venir avec lui... il se retrouve dans une misère comme celle-ci à cause de moi. Le camion roule, et roule encore tout comme les larmes sur mes joues. Je commence à avoir des nausées.

Moi : « Suarez... s'il te plaît.. tu peux... tu peux faire stopper le camion? »

Suarez : « Pourquoi faire? »
Dit-il sèchement tout en gardant son regard droit devant.

Moi : « J'ai des nausées... je... je vais vomir... »

Suarez : « Solana. Arrête le fourgon. »

Le fourgon s'arrête au bord de la route. Suarez m'aide à descendre.

Suarez : « Ne tentes  pas de t'enfuir. »

Je soupire et prends l'air au maximum pour calmer les nausées. La joie de la grossesse.

{point de vue Marseille}

Je roule sur la route quand je vois un fourgon de police à l'arrêt. Le professeur dort encore, après le choc derrière la tête, c'est un peu normal. Le camion est rempli de terre sur les roues, j'observe bien et vois une femme. Je souris, est-ce Lisbonne ? Je me gare assez loin des flics et attrape les jumelles. J'observe et BINGO! C'est Lisbonne. Je pose mes jumelles, et prends l'appareil photo, je zoom au maximum et prends la photo, on voit bien que c'est elle. Je redémarre, je roule en faisant attention de ne pas être arrêter par les flics parce que j'ai quand même le professeur derrière. Le fourgon de police a lui aussi redémarré, il roule assez vite, j'espère que ce n'est pas pour moi. Il me double et continue sa route, je soupire. J'entends un bruit derrière moi, je regarde, Sergio se réveille.

Moi : « Bien dormi professeur ? »

{point de vue Sergio}

Moi : « Tu as osés m'assommer alors que je voulais juste récupérer mon fils  des flics ?! Ils viennent de tuer l'unique femme que j'ai aimé! La mère de mon enfant, des mes enfants car elle était enceinte !  Et tu m'as interdit de le faire ! »

Marseille : « Hmm... si je te laissais y aller, c'est toi qui te serais fais tuer et devant ton fils en plus  ! C'est ça que tu aurais voulu? Que ton petit garçon voit son père crever devant lui?! Je te rappelle que tu es recherché dans toute l'Espagne,  Sergio. Ne l'oublies pas. Tu es extrêmement intelligent, on va le récupérer ton fils. Un peu de patience. »

Il n'a pas tort, ils m'auraient très certainement exécutés... devant mon fils...

Moi : « Ils l'ont tués Marseille... ils ont tués Raquel... elle n'a pas montrée de signes d'agressivité aux policiers ! Et elle leur a même dit qu'elle était enceinte... et ils l'ont fait quand même! Ils vont payer pour l'avoir tuer de sang froid! Elle et notre bébé ! D'avoir tuer une mère... »

Marseille : « Lisbonne est vivante. »

Moi : « Qu'est-ce que tu racontes Marseille? QU'EST-CE QUE TU RACONTES?! PUTAIN! JE L'AI ENTENDU MOURIR ! JE L'AI ENTENDU! J'AI ENTENDU CE BRUIT ! »
Dis-je avant de tirer par la fenêtre avec mon pistolet.

Marseille se gare, il me fait sortir de la voiture. Il prend ma gorge entre sa main et la serre fort.

Marseille : « ELLE N'EST PAS MORTE. JE L'AI VU SUR LA ROUTE. Elle prenait l'air sur le bord de la route menottée. Ils ont fait semblant pour te déstabiliser ! Pour te rendre fou! »

Mon cœur bat de plus en plus fort.

Marseille me lâche.

Marseille : « Remontons dans la voiture. »

Nous remontons dedans, Marseille me donne un appareil photo.

Marseille : « Si tu ne me crois pas. »

Je regarde la photo : c'est Raquel. Ma belle Raquel. Elle est très mal... mais elle est vivante et je vais tout faire pour la sortir de là elle et notre petit Amaro.

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~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant