Chapitre 52

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{point de vue Sergio}

Martin: « Professeur ici Palerme vous me recevez ?! »

Je ne réponds pas. Seul Amaro peut peut-être être entendu par Martin.

Amaro : « Papa j'ai peur! »
Dit-il en pleurant.

Martin : « Professeur tu m'entends ? »

Martin : « Professeur ici Palerme vous me recevez ?! »

Amaro : « papa je veux maman ! »

Martin : « Sergio t'es là ? SERGIO! »

Moi  : « Ils ont exécutés Lisbonne... »
Dit-il en pleurant.

Martin : « Ils ont tirés sur Nairobi... elle est dans un état critique.. »

C'est pas vrai! Ma Raquel et maintenant... Nairobi...?

Moi : « Quoi?! »

J'entends Denver derrière Martin.

Denver : « Palerme! PALERMEEEE! Ils envoient un putain de blindés pour défoncer  les portes! »

Martin : « Nous subissons une attaque.»

Moi : « Palerme. Ce n'est plus un vol. Mais de détruire le système. Nous sommes en guerre! Alors agis en conséquences. »

Martin : « Monsieur... ça a été une plaisir de suivre vos ordres. DENVER! ALLEZ! »

Martin couple la communication avec moi.

{point de vue Raquel}

( avant sa « mort »)

Suárez : « Inspectrice ? J'ai Murillo, elle communique avec le professeur, je fais  quoi  ?»

Sierra : « faites semblant de l'exécuter, il sera entrain d'écouter ! »

Un policier m'attrape par derrière, il bloque ma bouche avec sa main, je me débat mais je ne peux pas.
Suárez tire deux fois à côtés de moi, j'aimerai crier à Sergio que je suis vivante, qu'ils sont juste entrain de le faire culpabiliser et le déstabiliser. Je regarde mon ancien collègue droit dans les yeux d'un regard noir, il arrache ensuite mon oreillette et l'écrase. Suarez me relève et me met les menottes. Il me fait monté dans le camion de police, je me met immédiatement à pleurer. Comment ont-ils osés faire ça?

{point de vue Sergio}

Je repars en courant pour me cacher, Amaro pleure. J'essaye de le calmer du mieux que je peux. Je trouve une issue qui mène à une vieille maison abandonnée. Je cours là bas.

Amaro : « Papa! J'ai peur ! Papaaa! Veux maman ! »

Moi : « Amaro.... j'ai dis...STOP! »

Nous arrivons à la maison, j'essaye de trouver un endroit où l'on pourrait se cacher sans que les flics trouvent cette cachette. Un grenier d'extérieur se trouve en haut de la grange. Il y'a une échelle, je décide d'y monter et récupère l'échelle avec moi en haut. Je détache Amaro de mon dos puis l'attrape contre moi. Je le serre fort.

Amaro : « T'avais dis qu'on rejoindrai maman quand on descendra de l'arbre... mais on est descendu et pourquoi on est pas avec maman? »

Je mordille ma lèvre tout en gardant mon fils contre mon torse. Comment dire à un enfant de quatre ans que sa mère est morte ? Par l'unique faute de son salaud de père ? Qui n'a pas su la protéger ? LES protéger?

Moi : « Maman... maman elle est cachée comme nous... on... on va la rejoindre... après... il faut d'abord attendre Marseille... »

Je ne peux pas ... je n'arrive pas à lui dire la vérité.

Amaro : « D'accord... j'ai soif papa... »

J'attrape le sac à dos et lui donne de l'eau. Il s'amuse ensuite avec ses petites voitures, son doudou aussi qu'il a emmené... je l'observe faire. Puis je repense à Raquel, je re-entends les coups de feu, je me retiens de pleurer pour Amaro, uniquement pour lui. Il n'a plus sa maman... et il n'aura pas son petit frère... ou sa petite sœur... puis à la petite Paula... Elle n'est peut-être pas de moi mais... je l'aime comme ma fille même si notre relation n'est pas géniale... elle ne me porte pas plus dans son cœur que ça, du moins, elle ne le montre pas.

Amaro : « Maman et Stockholm quand on était à la maison des moines  hé bien elles ont dit que Nairobi avait un garçon ! Comme moi! On pourra l'inviter à la maison? »

Mon cœur manque de s'arrêter. Je mordille ma lèvre.

Amaro : « Papa? On pourra l'inviter ? »

Moi : « Hé bien... oui... si tu veux... Maintenant cesse de faire du bruit... il ne faut pas que l'on se fasse repérer par les Policiers et les militaires. »

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~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant