~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}

Chapitre 58

{point de vue Raquel}

Deux heures que je suis interrogée par Sierra et son copain Tamayo. Je ne dis rien. J'ai extrêmement envie de vomir.

Sierra : « La demoiselle est toute pâle... ça ne va pas ? »

Moi : « Je me sens pas bien... j'ai chaud et j'ai envie de vomir... »

Sierra : « Ha oui j'avais oubliée ce que m'a dit Suarez... félicitations. Un troisième enfant que tu ne verras même pas grandir lui non plus... »

Moi : « Tu crois vraiment me prendre par les sentiments? »

Sierra : « Moi ? Non jamais. »

Moi : « Laisses-moi sortir prendre l'air Alicia... s'il te plaît. »

Sierra : « Combien de mois? »

Moi : « Trois mois... je peux sortir ? »

Sierra : « Tamayo? Apporte moi le ventilateur. »

Tamayo s'en va puis revient avec un petit ventilateur, Alicia le branche et le met en ma direction, vitesse a fond.

Alicia : « Interdiction pour toi de sortir ! Mais ça fait prendre l'air! »

Je souffle et mordille ma lèvre.  Tamayo s'approche de moi il me donne un bac.

Tamayo : « Au cas où .... »

Alicia : « Je vais prendre l'air moi... j'ai chaud ! »
dit-elle avant de sortir dehors en me regardant avec un sourire narquois suivit de Tamayo.

Je ne met pas longtemps à vomir.

{point de vue Marseille}

J'arrive aux abords de la banque, habillé en policier. J'ai réussi à faire une fausse carte.  Je m'approche donc de la tente en discrétion.
Je vois le colonel Tamayo fumer une cigarette.  Il est rejoint par l'autre folle enceinte.
J'essaye d'écouter d'où je suis.

Tamayo : « Elle ne parlera pas. Pour protéger le professeur mais surtout leur fils. »

Alicia : « Sauf si elle sait que nous tenons également son fils. »

Tamayo : « Elle trouvera une solution. Des fausses informations... je ne lui fais pas confiance. Il faut trouver autre chose. »

Alicia : « Le même sort que Cortes... c'est la seule solution. Sous la torture on avoue tout Tamayo.»

Tamayo : « Ça va pas ?! Tu es complètement tarée ! »

Alicia : « Pourquoi ça ? Tu me l'as fais faire pour ce satané gamin ! »

Tamayo : « Elle est enceinte ! »

Alicia : « Raison de plus. Sous la torture et en étant enceinte elle n'aura qu'une solution : tout avouer. »

Tamayo : « Fais ce que tu veux. Mais tu n'as pas intérêt à me faire porter le chapeau ! Je ne veux pas être dans le coup. »

Alicia : « Comme tu veux. Moi je vais prendre un malin plaisir à la faire souffrir cette salope. »

Tamayo : « Et le gosse ? On en fait quoi? Je te signale qu'il est toujours dans le camion ! »

Alicia : « Hé bien il sera un parfait appât pour Murillo. Si il ne veut pas coopérer avec nous même sous la torture, on lui emmènera son fils. Et se faire torturer devant son petit garçon la fera changer d'avis. Crois-moi ! »

Je serre ma mâchoire, énervée. Qu'elle saloperie. Elle a bien la chance d'être enceinte celle-ci.

Tamayo : « T'es complètement tarée. »
Dit-il avant d'écraser sa cigarette au sol.

Alicia : « Je sais. »

Tamayo : « et tu comptes la torturer où ? »

Alicia : « Un endroit paumé. Tu vois l'ancien sous-sol sous l'ancien salon de coiffure rue Alcala. C'est tout fermé. Si on demande une dérogation on pourra parfaitement faire notre petit tour de magie là-bas. »

Tamayo : « Tu te débrouilles. »
Dit-il avant d'entrer sous la tente.

Alicia : « T'en fais pas... »

Je repars rejoindre le professeur, j'ai suffisamment d'informations.

{point de vue Raquel}

Tamayo et Alicia reviennent. Alicia me met la cagoule sur la tête.

Moi : « Qu'est-ce que tu fais ?! »

Tamayo: « Debout ! »

Je me lève. Nous sortons de la tente ils me font monter dans une voiture.

Moi : « Où on va ?! »

Alicia  : « Visiter un endroit très charmant et romantique. »

Moi : « Fout toi de ma gueule! »

Alicia : « Moi? Jamais. »

Nous arrivons devant un ancien coiffeur. Nous sortons et y rentrons. Nous descendons dans un sous-sol. D'autres hommes habillés en noir arrivent, ils m'attachent avec des grosses chaînes les bras et les pieds sur une chaise en plein milieu du sous-sol.

Moi : « Qu'est-ce que tu comptes me faire ?! »

Alicia : « Des douceurs. »

{point de vue Sergio}

J'observe la banque, pour l'instant ils s'en sortent bien seuls, Nairobi est stabilisée et a été opérée avec succès. Les grosses chaînes que Marseille m'a mis pour m'immobiliser  me font énormément mal à force. En parlant du loup, le voilà qu'il revient.

Moi : « Tu les as vu ? Ils vont bien?! »

Marseille soupire.

Moi : « Sois gentil et retire moi ses chaînes ! »

Marseille les enlève. Je me sens léger ! Je me relève de la chaise.

Moi : « Ils vont bien? Marseille ils vont bien? »

Marseille : « Écoute... Sierra compte utiliser la même méthode que Rio... Elle veut torturer Raquel car cette dernière ne veut rien dévoiler... et elle compte également se servir de ton fils pour amadouer Raquel pendant qu'elle se fait torturer. »

Mon sang ne fait qu'un tour, je frappe de toutes mes forces en poussant un cri de rage dans le sac a frappes.

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