Chapitre 24

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{point de vue Raquel}

Nous mangeons tous ensemble, Amaro a voulut manger entre Helsinki et Bogota. Tout le monde se parle et il y'a plutôt une bonne ambiance.

Amaro : « Hé... Bogota tu couper ma viande ? J'y arrive pas moi! »

Moi : « Amaro. On dit quoi ? »

Amaro hausse les épaules.

Sergio : « Merde! Putain! »
Dit-il après avoir fait tombé son verre d'eau.

Amaro : « ...merde et putain! »

Tour le monde rigole, moi un peu moins.

Moi : « Amaro! On dit s'il te plaît! Et toi Sergio j'aimerai que tu gardes tes mots comme ça ! »

Sergio : « Pardon... c'est sortit tout seul. »

Amaro : « Bogota... tu peux me couper ma viande s'il te plaît ? »

Bogota : « Oui bien sûr ! »
Dit-il en prenant le couteau et la fourchette d'Amaro.

Je souris tendrement.

Monica : « Professeur? Avez-vous des nouvelles de Cincinnati et de Paula? »

Sergio : « Ils vont bien. Ils sont bien arrivés. »

Denver : « Merci professeur. »

Sergio sourit.

Tokyo : « Nous commençons les cours quand ? »

Sergio : « Dans trois jours. Je dois finir les explications et quelques petits trucs... »

Nairobi : « Et ce petit bout ? Il va venir faire cours avec nous ? »

Sergio : « Oui. Il sera avec nous mais il sera occupé avec ses jouets. »

Amaro : « Papa! Helsinki il m'embête ! Il me pique mes frites ! »

Je regarde en direction d'Amaro, Helsinki prend des frites et les mange. Je ris légèrement, Sergio aussi.

Sergio : « Oh... méchant Helsinki alors non?! »

Amaro : « Oui! Papa! Aide moi! »

Sergio se lève, il tape Helsinki doucement et surtout amicalement derrière la tête.

Sergio : « Hé! T'embêtes plus mon fils compris ?! »
Dit-il en imitant quelqu'un en colère.

Helsinki : « Oui professeur... pardon... je ne le referai plus jamais! Monsieur Amaro... je m'excuse. »
Dit-il en faisant semblant d'être apeuré.

Sergio attrape Amaro dans ses bras. Il part se rassoir et mange avec Amaro sur les genoux.

Sergio: « Et voilà? Content ? Il t'embêtera plus ! »

Amaro : « Papa il est plus fort que tout le monde ! »
Dit-il avant de tirer la langue à tout le monde.

Nous rigolons tous.

Monica : « Un vrai petit coquin ce p'tit bonhomme ! »

Denver : « On a besoin de lui dans le prochain casse professeur !»

Je baisse ma tête et repense au braquage de la banque d'Espagne... j'ai peur... pas pour moi... mais pour mes enfants... et Sergio. Après le repas, chacun part faire ce qu'il veut dans l'enceinte du monastère, enfin dans le côté qui nous est réservé. Certains partent dans leur chambre, d'autres restent dehors dans la cour à lire un livre. Sergio lui, part s'isoler dans notre chambre tandis que Monica et moi jouons avec Amaro. Elle me confit pleins de choses sur l'arrivée de Cincinnati dans sa vie et celle de Denver et que malgré le fait qu'il soit pas de lui, Denver est un superbe papa pour leur fils. Elle me confit également qu'elle est bien heureuse qu'il ne ressemble pas à son père biologique, Arturo Roman. Je ris légèrement à cette déclaration. Elle me raconte comment elle a apprise cette grossesse et comment elle a annoncée à Arturo puis à Denver ce bébé surprise.

Monica : « Et pour rien au monde je ne regretterai de ne pas avoir avortée ! Cincinnati  est adorable! Je ferais tout pour lui. Être ici me fais peur pour lui... si je ne le retrouve plus jamais... je me pardonnerai jamais... »

Moi : « Moi aussi j'ai terriblement peur pour mes enfants... j'y pense tout le temps... je ne peux imaginer ma vie sans eux... c'est impossible. »

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~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant