Chapitre 45

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{point de vue Raquel}

Sergio conduit, tandis que moi, je suis assise au côté passager. Amaro est endormit dans le lit.

Sergio : « Appelle Palerme s'il te plaît. »

Moi : « Oui. »

Je prend le micro et l'appelle.

Sergio : « Quelle est la situation ? »

Palerme : « On a dépassé les 10 tonnes. Soit 10 700 kilos de granulés.  Un peu plus que prévu.»

Bogota : « On Bats  records! »

Sergio : « Parfait! Et les protections ? »

Palerme : « On soude toujours. On en a deux pour l'instant. »

Sergio : « Et sinon quoi de neuf? »

Palerme : « Tout est sous contrôle. Et pour vous ? »

Sergio : « Rien a signalé. Terminé. »

Les informations à la radio tournent, afin que l'on soit informé.

Radio : « Nous interrompons ce programme. La plus grosse fuite de  l'histoire du pays a eu lieu. Ce journal a eu accès à plus de 100 documents classés secrets. L'Espagne a vendu des roquettes à Saddam Hussein six mois avant l'invasion de l'Irak. Ces secrets font parties de la Banque d'Espagne qui ont été rendus publics. »

Sergio tape sur le volant, je regarde sur ma tablette.

Moi : « C'est en ligne sur tous les médias ! »

Sergio : « Ce sont des fausses informations ! »

Moi : « Ils nous privent de notre atout majeur pour négocier la liberté de Rio! »

Sergio : « Non c'est pas ça ! C'est une diversion pour entrer dans la banque! »

Moi : « Quoi?! »

Sergio : « Palerme tu me reçois ?! »

Palerme : « j'écoute  professeur! »

Sergio : « Ils passent à l'attaque ! Il faut que tu réunisse tout le monde ! Je répète ils passent à l'attaque ! »

Palerme : « Quand ? Et quel genre d'attaque ? »

Sergio : « Je ne sais pas encore! On reste en contact ! Je te reprend plus tard! »

J'appelle Marseille.

Moi : « Marseille ? Ils vont intervenir ! Il faut qu'on saches par où ils vont rentrer ! Je veux que tu nous signales chacun de leurs déplacements ! »

Sergio : « Il faut qu'on quitte la route ! Regardes le plan! »

Moi : « à 300m sur la gauche y a un chemin agricole ! Et pourquoi tu ne veux pas rester sur la route ?! »

Sergio : « on a doublé cette voiture hier à 90 kilomètre d'ici! »

Sergio donne un grand coup de volant pour tourner, je me retourne vite pour aller voir Amaro.

Moi : « Sergio! Putain doucement! Amaro est derrière ! Et t'es sûr que c'est la même voiture ?»
Dis-je en récupérant Amaro dans mes bras, celui-ci ne comprends pas ce qu'il se passe.

Sergio : « M5354XX! C'est la même putain! »
Dit-il en me criant dessus.

Moi : « Hé oh! T'es pas obligé de me parler comme ça ! »

Sergio : « Pas maintenant Raquel ! Pas maintenant! »

Moi : « Ni maintenant ni jamais ! »

Un gros bruit se fait entendre.

Moi : « oh putain l'antenne ! »

Sergio : « Palerme tu me reçois ?! »

Moi : « Aucun signal! Putain »

Sergio sort de la voiture.

Amaro : « Maman! Qu'est-ce qu'il y'a ? »

{point de vue Sergio}

Je récupère l'antenne et découvre que nous sommes embourbé dans la terre.

Moi : « Faut qu'on sorte de là ! Conduis je vais pousser! »

Je pousse de toutes mes forces.

...: « Oh! Papa! Papa! C'est le professeur ! »

Je me retourne, nous voila attraper. Putain.

Des gens arrivent et me regardent. Raquel  arrive, avec Amaro.

Mec : « Et l'inspectrice ! Et... et un enfant ! »

Moi : « effectivement je suis... je suis le professeur, mon fils et... l'inspec.... »

Raquel : « Lisbonne. »

Mec 2 : « On a pas vu passer votre ballon par ici! »

Mec 1 : « Non! »

Mec 3 : « vous voulez un coup de main ? »

Moi : « Si ça ne vous dérange pas... »

Mec 3 : « aller ! On pousse! »

Moi : « Raquel, vas conduire. Amaro tu vas avec maman ! »

Je pousse à l'aide des autres. Une sirène de police retentit, je tourne la tête.

Moi : « Des flics! »

Mec 3 : « Montez dans le camping car! Vite ! »

Je monte vite, je rejoins Raquel dans le camping car.

Moi : « Raquel vite dans les toilettes! »

Nous nous cachons dedans. Je l'attrape contre moi, Amaro dans mes bras également.

{point de vue Raquel}

Je serre la chemise de Sergio et plonge ma tête dans le dos de notre fils quand le policier monte dans le camping-car.

Amaro : « J'ai peur... »

Sergio : « Chut... Amaro. »
Dit-il en posant sa main contre la bouche de notre fils.
Le policier ressort assez vite. Je soupire. Le policier aide les paysans à nous sortir de là. Une fois celui-ci partit, Sergio et  moi descendons. Nous donnons de l'argent aux gens afin de les remercier. Une dame nous donne à manger et à boire puis donne des bonbons à Amaro.  Nous repartons ensuite sur la route. Marseille nous appelle.

Moi : « Oui Marseille ? »

Marseille : « Ils ont un camion de citerne. Ils placent des tubes dans les ventilations. »

Moi : « Autre chose? »

Marseille : « Non c'est tout. »

Moi : « D'accord merci. »

Je raccroche et annonce la nouvelle à Sergio.

Moi : « Du gaz anesthésiant. Sûrement de l'halothane. Connaissant Sierra elle va faire comme Poutine au théâtre de Moscou. »

Sergio : « On est à combien du lieu d'échange ? »

Moi : « 12 kilomètres. »

Nous arrivons sur le lieu où nous planquons une ambulance.  Je branche tout.

Moi : « On est connecté ! »

Sergio : « Palerme ?! Palerme tu me reçois?! »

Aucun signal. Putain.

Sergio : « Palerme ?! »

Tokyo : « Professeur ?! C'est Tokyo! »

Sergio : « Du gaz anesthésiant ! Ils nous attaquent comme ça ! Ils vont passer par les toilettes ! Prévient les autres! Aller ! »

Tokyo : « Entendu! »

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~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant