Chapitre 36

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{point de vue Raquel}

La bande assure dans la banque. Nous attendons de leurs nouvelles, pour le moment, Sergio et moi s'occupons d'Amaro. Ce dernier a décidé de bien nous embêter. Il veut à tout prix qu'on aille se promener, mais nous ne pouvons pas. Il ne faut pas qu'on soit repérés dehors. Nous essayons donc de lui faire comprendre. Mais bon à quatre ans être enfermer dans un camping-car c'est pas le bonheur ultime. Il finit par se calmer. Nous repartons donc sur les écrans pour surveiller la banque. Mais, Amaro demande de l'attention, surtout envers Sergio. Il tire sur la veste de son père.

Amaro : « Papa... viens jouer avec moi aux voitures! S'il te plaît! »

Sergio : « Amaro je travaille. Je viens après. »

Amaro : « Nooon! Paaaaapaaaa! Vieeens! S'il te plaît! »

Sergio soupire.

Moi : « Amaro. J'arrive. Laisses papa. »

Amaro : « Non! Je veux papa! »

Moi : « Hé bien tu l'auras tout à l'heure. Pour l'instant, c'est moi. »

Amaro : « Non! »

Après cinq minutes de batailles, je décide de surveiller les écrans à la place de Sergio. Ce dernier part s'amuser avec notre fils. Je les observe de temps à temps, je ne peux imaginer ma vie sans eux. Ils sont adorables.

{point de vue Sergio}

Je souris en m'amusant avec mon fils. Même si je ne suis pas très à l'aise, ma place est devant les écrans des caméras, pas à jouer aux petites voitures avec un gosse, enfin mon fils. Mais bon, c'est ça la vie de père. Je réfléchis légèrement au plan « Amaro » si Raquel ou/et moi devait se faire arrêter, il faudra que Marseille le récupère. J'ai déjà réfléchis à un plan. Mais si Marseille devait se faire arrêter, ou que la police arrivait à me chopper Raquel ou/et moi en compagnie de notre fils, ils vont sûrement lui poser des questions. Et je ne veux pas qu'il dévoile ce qu'il sait, ce qu'il a entendu mais je ne veux pas non plus qu'il dise son vrai prénom à la police. Je réfléchis donc à un nom de ville. Granada ? M'ouais.. je ne sais pas trop. Il faut d'ailleurs que j'en parle à Raquel... je ne sais pas ce qu'elle va en penser mais bon... de toute façon, elle n'a pas le choix que d'accepter.

Raquel : « SERGIO! Il y a un problème ! »

Je me lève du lit et pars en courant aux écrans. Tokyo et Nairobi sont seules, entourées des gardes du gouverneur. Seules elles ne peuvent rien faire contre cinq gardes.

...: « LÂCHEZ VOS ARMES BANDES D'ENFOIRÉS! »

Je sursaute et me lève. J'essaye de distinguer celui qui a dit ça, il enlève un masque : Martin. Puis je vois Helsinki et Monica.

Martin : « Messieurs-dames je me présente. Je suis Palerme et je suis en charge de ce braquage. Je vous encourage donc à pointer les armes sur moi car je suis évidemment votre cible principale. »

Je reconnais un des gardes, un vrai connard : Gandia.

Gandia : « Restez sur elles, restez sur elles.»

Martin : « Bon puisqu'il nous reste quelques secondes avant la fusillade, nous allons parler d'anatomie d'accord ? L'être humain possède deux yeux, à la différence du caméléon, ses yeux sont situés sur la face avant de son crâne. Ce qui s'avère être un net désavantage dans le cas d'une fusillade. »

Gandia : « Si vous tirez on liquide les deux filles! »

Martin : « C'est à toi que je m'adresse Gandia ! Je sais que tu passes tout ton temps au stand de tir! Tu as passés toute ta vie à attendre de jouer le héros. Mais penses plutôt à ta femme et à ton fils, Juanito et dépose ton arme au sol. »

Je reste debout face au Cameroun, je stresse comme pas possible, je respire fort, et tremble. Raquel attrape ma main et essaye de me calmer.

Raquel : « Sergio... »

Gandia baisse son arme, mais alors qu'on s'y attendais le moins, il tire sur une lampe en verre qui explose dans les yeux de Martin. Je sors vite prendre l'air dehors, je suis au bord de la crise de panique. Je m'avance vite au bord de la mer. Si j'avais ce putain de bouton stop, j'aurais appuyé immédiatement dessus.

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Que pensez-vous de ce chapitre ? Sergio ? Raquel ? Amaro? Les problèmes commencent ?

~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant