Chapitre 57

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{point de vue Sergio}

Nous arrivons avec Marseille dans un endroit sûr. Je m'allonge sur le lit de camp qu'il y'a dedans et ferme les yeux. Je suis fatigué, j'en peux plus. Que vont-ils faire subir à Raquel? Juste un interrogatoire ou la torture ? Et mon fils ? Ce petit de tout juste 4 ans ? J'ai peur pour eux mais aussi pour le plan. Amaro est un enfant et ce n'est pas parce que je l'ai entrainé à ne rien dire, que des fausses informations qu'il le fera. Avec la peur et la pression à 4 ans c'est pas ce qu'il manque pour tout dévoiler.

Marseille : « Sergio prends ça. »

J'ouvre les yeux et le regarde, il me tend un paquet de chips.

Marseille : « c'est pas grand chose mais tu auras quelque chose dans le ventre. »

Moi : « Merci... »
Dis-je en lui prenant des mains.

J'observe le paquet pendant cinq bonnes minutes puis le pose sur le lit, je me relève.

Moi : « Il faut que je trouve une solution pour sortir Raquel et notre fils des flics. »

Marseille : « La première solution tu sais ce que c'est ? C'est que tu manges un peu! »

Moi : « me fais pas chier avec ça. »
Dis-je en partant brancher les micros et caméras pour le contact avec la bande dans la banque.

Marseille souffle.

Marseille : « Têtu, bien bien têtu professeur. Qu'est-ce qu'il ferai ton frère? »

Moi : « Mon frère ? Il ferait rien. Il n'aimait pas les enfants et il n'aimait pas les femmes qui avaient un enfant. Donc il aurait rien fait... et puis il est mort, pourquoi tu me parles de lui? »

Marseille hausse les épaules.

Marseille : « J'ai une idée professeur. »

Moi : « Et c'est quoi... ton idée Marseille ? »

Marseille : « De savoir où la police les ont emmenés ! »

Moi : « Pardon? C'est ça ton idée Marseille? »

Marseille : «  Professeur je t'ai connu plus intelligent ! Tu ne sais même pas où ils sont et tu veux les sauver ! Ça n'a pas de sens. Je vais retourner aux abords de la banque et je vais aller m'approcher de la tente. Je reviendrais pour tout te dire. »

Moi : « Je viens. »

Marseille : « Hors de question. »

Moi : « Je te dis que je viens. »

Marseille : « Non. »

Moi : « Tu sais quoi Marseille? J'ai pas besoin que tu me donnes des ordres même si tu t'inquiètes pour moi. C'est MOI et MOI SEUL qui donne les ordres. »
Dis-je en commençant à partir.

{point de vue Marseille}

Je ris légèrement, je le laisse partir puis me met à courir après lui, je lui saute dessus. Il tombe au sol. Je m'assois sur son dos puis attrape ses bras que je colle contre son dos, je lui met les menottes puis le relèvent.

Sergio : « Marseille qu'est-ce que tu fais?! Enlève moi ces menottes immédiatement ! »

Moi : « Désolé professeur. »

{point de vue Sergio}

Mais il fout quoi ce con?! Marseille m'ordonne de m'assoir sur la chaise, il m'enchaîne à celle-ci tout en me laissant les menottes. J'essaye de bouger mais je suis immobilisé à cause des grosses chaînes, pareil pour mes jambes.

Moi : « MARSEILLE! Détaches moi! »

Marseille : « Non. »
Dit-il en prenant ses affaires.

Moi : « Marseille! Et si la bande a un problème ? Je fais comment pour le répondre hein?! »

Marseille attrape la radio et le micro et me les mets à coté.

Marseille : « Voilà. Tu pourras gérer. Tu vois même les caméras. Je reviens. »

Moi : « Marseille! Détache moi! C'est ma petite amie, c'est mon fils ! »

Marseille : « Ha bon? »
Dit-il en partant une bonne fois pour toute.

Moi : « PUTAIN! »

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Que pensez-vous de ce chapitre ? Sergio ? Marseille ? La technique de Marseille à Sergio pour ne pas qu'il s'enfuit  ? Auriez-vous fait pareil?

~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant