Chapitre 63

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{point de vue Sergio}

Il est environ 23h avec Marseille nous partons chez Ángel. Nous ouvrons la porte avec du fil de fer, puis rentrons discrètement en refermant la porte. Nous observons tout autour de nous. Je le vois assis sur son canapé dos à nous.

Moi : « Pshiit... Marseille... regardes. »

Marseille : « on y va ? Maintenant ? »

Moi : « Oui. Ángel Rubio? »

Ce dernier se retourne en sursaut, il se lève et nous pointe avec une arme. Marseille fait de même.

Moi : « Baisses ton arme Marseille! »

Marseille : « Professeur! Il pointe une arme sur toi! »

Moi : « Baisses ton arme j'ai dis. »

Marseille écoute mon ordre, je m'approche d'Angel.

Ángel : « Qu'est-ce que vous faites chez moi? Sortez d'ici ! »

Moi : « Nous voulons juste discuter ! »

Ángel : « Discuter de quoi? Je ne suis plus à la police ! Je ne vais pas pouvoir vous renseignez ! Sortez d'ici! Sinon je vous livre immédiatement! »

Moi : « Vous ne le feriez pas. »

Ángel : « Ha oui? Et comment vous pouvez en être sûr? »

Moi : « Par amour? Pour Raquel. Je sais que vous l'aimez toujours. »

Ángel : « Peut-être... mais je ne vous aiderai pas! »

Moi : « Ha oui? Même avec ça ? »
Dis-je en lui donnant deux grosses liasses de billets.

Après une longue bataille, Ángel accepte.

Ángel : « Qu'est-ce que je dois faire ? »

Moi : « Vous faites une lettre d'excuse à Tamayo. Comme ça vous reprendrez votre travail que vous aimez temps. »

Ángel : « J'aime mon travail c'est vrai. Mais je ne supportes plus Tamayo. »

Moi : « Pensez à Raquel. Et à notre fils. »

Ángel : « Je ne vois pas ce que je vais pouvoir faire pour vous aider en repartant travailler! »

Moi : « Nous informer sur les faits et gestes de la police. Leurs plans pour la banque, si ils veulent rentrer etc ! Et me dire si mon fils va bien, et me faire rentrer en contact avec lui. Et vous allez venir m'aider à convaincre votre cher collègue Suarez de réintégrer la police. »

Ángel : « Il n'acceptera jamais. Il a des enfants et une femme. »

Moi : « Ce n'est que bénéfique pour lui. Il ne pourra pas faire vivre sa famille sans travail. Aller venez. Avec nous. »

Ángel : « D'accord mais vous verrez. »

Marseille, Ángel et moi partons chez Suarez. Nous arrivons chez lui, Ángel toque à la porte. Suarez arrive.

Suarez : « Ángel? Mais il est tard... tout le monde dort à la maison... qu'est-ce que tu veux? »

Ángel : « Il faut que je te parle... et eux aussi. »

Suarez sort et me voit avec Marseille.

Suarez : « Ils foutent quoi? Vous foutez quoi ici vous ?! »

Moi : « je sais que vous êtes un homme bon Suarez. Tout comme Ángel. La preuve vous avez même fait une rébellion contre les méthodes de Tamayo. »

Suarez : « Ouais et ? »

Moi : « Il faut que vous nous aidiez à sortir de la banque. Ángel a accepté de nous aider pour Raquel et notre fils... il va réintégrer la police pour me faire rentrer en contact avec mon fils et me dire tout ce que prépare les flics. »

Suarez : « Je ne peux pas! Je ne peux pas. J'ai une femme et des enfants , si je me fais chopper je pars en taule! Et je refuse de faire vivre ça à ma famille! »

Moi : « Si vous deviez vous faire chopper, je vous ferai libérer quoiqu'il arrive, vous viendrez vous et votre famille avec nous loin d'ici. Et vous aurez de l'argent, beaucoup d'argent. »

Suarez réfléchit.

Moi : « s'il vous plaît... si vous ne le faites pas pour moi, ni pour la bande à l'intérieur de la banque, faites-le pour Raquel, pour notre fils. Ils n'ont pas demandés à être ici. »

Suarez : « Bon... entrez. »

Nous entrons chez lui, il nous sert un café.

Suarez : « Si je comprends bien Ángel sera une taupe au sein de la police. Et moi je fais quoi? »

Moi : « Si Tamayo ordonne l'ordre de faire assaut, vous le faites. Mon équipe sortira en même temps que les otages et me rejoindrons à un endroit aider par Marseille et Ángel. »

Suarez : « Oui mais... comment votre équipe le saura ? Si on fait assaut ils vont se défendre et nous tirer dessus! »

Moi : « Je rentrerai en contact et je les préviendrai. »

Suarez : « Bon... c'est d'accord. »

Moi : « C'est sûr ? Vous me donnez votre parole ? Vous n'allez pas nous trahir ? »

Suarez : « Je suis un homme de paroles professeur. Je ne vous trahirai pas. Je suis peut-être un ancien policier, je ne reviendrai pas complices avec eux. Ce sont de sales ordures. »

Je présente ma main à Suarez, celui-ci la serre.

Moi : « Tenez pour vous. »
Dis-je en lui donnant de l'argent.

Ángel : « êtes-vous sûr que Tamayo acceptera qu'on revienne ? »

Moi : « oh que oui, ils sont en sous effectifs ils n'auront pas le choix. »

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~Tu es mon autre~ {Serquel-La Casa De Papel}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant