Chapitre 51

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*En cours d'humanité, le lendemain*

Les élèves passaient, Miss Bouvreuil m'avait dit de passer en dernière afin de pouvoir me noter dans le calme. Pour ma part je pensais que c'était plus pour laisser les élèves faire leur exposé dans les temps car comme je suis tellement douée, je faisais toujours plus longtemps, quinze à vingt minutes en plus. Je m'ennuyais, leur sujet portait souvent sur l'Allemagne ou la deuxième guerre mondiale enfin il y avait ma pire ennemie qui avait travaillé sur le Japon et c'était très intéressant même si sa voix avait tout gâché. La sonnerie passait dans nos oreilles à l'instant même et les élèves sortirent joyeusement du cours, je m'avançais vers les deux ombrunes qui notaient les élèves afin de passer à mon tour.

- Tu vas mieux ? m'interrogea Miss Bouvreuil

- Beaucoup mieux...

- Tu as fais sur quoi ? fit Miss Blongios

- Le fado. répondis-je en ayant ma feuille en main

- Tu n'as que cette feuille ? s'inquiéta Miss Bouvreuil

- Oui... Juste cette feuille...

- Mais ce n'est même pas deux minutes d'oral ça. s'exaspéra-t-elle car je faisais mieux habituellement

- Le reste est dans ma tête, j'ai que mis des notes dessus.

Miss Blongios me fit alors signe de commencer et je fis mon oral sereinement, quand il fut terminé je vis Miss Bouvreuil faire de gros yeux.

- Trente minutes... soupira-t-elle

- Tant mieux, on te demande plus de choses alors c'est normal. fit Miss Blongios. Donne nous la première artiste du fado.

- Maria Severa. dis-je en espionnant les notes

- Tu veux savoir qui a la meilleure note ? Vous êtes deux, toi et Carine vous avez vingt. fit Miss Blongios

- J'avoue que sur le Japon c'était bien mais c'est l'exposé qui méritait vingt pas elle. Et sinon c'est quoi la pire note ?

- Hayden... gronda Miss Bouvreuil. Sinon la pire note c'est un huit.

- Oh ça va, il y a pire... Comme mon deux en potions.

- Comment tu as fais ? demanda Miss Blongios choquée

- J'ai espionné Emily pendant tout le contrôle et elle m'a sûrement vu donc voilà...

Elles soupirèrent et la porte s'ouvrit sur Miss Grand-Duc qui comprit qu'on venait de parler de quelque chose où elle était concernée. Je la saluais donc jovialement et partis en salle d'étude rapidement, quand j'arrivais là-bas je fus prise à part par Miss Emerillon qui souhaitait me poser des questions. Nous étions dans un endroit calme où il n'y avait personne.

- Tu étais où ? Je t'attends depuis vingt minutes bébé...

- J'étais entrain de faire mon oral il a duré trente minutes... Sinon tu voulais me parler de quelque chose ?

- Oui là maintenant j'ai une question. me dit-elle froidement. Par message tu m'appelles mon coeur et là rien ? Tu te fous de moi ? Tu veux me donner de faux espoirs ?

- Non... Je n'ai juste pas l'habitude... soupirais-je

Des fois, j'ai la sensation que notre relation va tourner au désastre et qu'on ne se parlera plus. Et pour être franche c'est ma plus grande peur, mais bon je savais que je ferais tout pour que ça n'arrive pas.

- Pas l'habitude, j'aurais tout entendu. pouffa-t-elle sur les nerfs

- Mais... Je -

- Tu t'enfonces, arrêtes. Vas en salle d'étude maintenant, on se revoit ce soir.

BardenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant