Barden

Chapitre 64

Nous nous envolions suite à la conversation que nous venions d'avoir, je volais au milieu des deux ombrunes et elles regardaient souvent si je suivais le rythme qui était assez rapide. Il faisait de plus en plus frai et mes ailes ne ressentaient rien pour le moment même si mes pattes disaient le contraire. Nous volions depuis une heure à peu près et j'avais pus voir plusieurs paysages depuis que nous étions parties. Je pouvais actuellement voir au loin l'océan qui s'affichait ce qui donnait de la fraicheur dans l'air ainsi que du bonheur pour ma part étant donné que l'eau était le lieu favori des cormorans.

Quelques heures étaient à présent passées et la nuit s'affichait doucement, nous traversions l'océan pacifique qui était magnifique avec ses différentes couleurs mais cela signifiait donc aucun repos pour aujourd'hui. Je ne fatiguais pas encore, mais si je continuais comme ça toute la nuit je tomberais de fatigue à coup sûr car je n'avais encore jamais dû garder une telle allure pour un long vol. Nous traversions l'océan depuis au moins une bonne heure maintenant, Marion s'était approchée de moi afin qu'on ait le moins froid possible et Miss Quetzal fit pareil mais étant un oiseau de maritime je n'avais pas froid du moins pas beaucoup. Je n'avais donc pas froid pour le moment et me sentais bien au-dessus de l'océan, plusieurs heures passèrent et ils faisaient totalement nuit ainsi l'orage était apparut dès que le noir de la nuit était présent depuis plus de quelques heures. Il était très fort ce qui nous permettait de voir notre route tout de même, une heure passa et je me sentis ralentir de fatigue ce qui n'était pas très bon pour la mission qui nous attendait. Nous ne devrions arriver en Espagne que dans une heure et j'en étais déjà découragée ayant les ailes qui fatiguaient, Marion vit ma fatigue et prit mon corps de ses pates le plus doucement possible afin de ne pas me faire mal et qu'ainsi je puisse me reposer.

Je continuais à voler mais très doucement tandis qu'elle me tenait fermement, je pus me reposer le temps de quelques minutes et au bout de vingt minutes, je repris mon vol en me débattant de son emprise afin de lui faire comprendre que tout allait pour le mieux. Nous dûmes monter dans les orages afin d'être plus rapide grâce au vent même si cette action représentait un très grand risque pour nous, dix minutes plus tard un orage s'abattit près de nous ce qui nous obligea à reculer un peu. Il y eut plusieurs orages qui atterrirent de part et d'autre près de nous mais je n'en avais pas eus peur une seule fois, malheureusement le dernier gagna pour nous faire changer de trajectoire et ainsi nous virâmes vers la gauche ce qui nous ferait faire un grand détour. Malheureusement je ne volais plus correctement et je ne savais pas pourquoi je perdais tout doucement de l'altitude, j'avais tendance à basculer sur ma droite alors je regardais mon aile gauche et ne vis rien qui pouvait expliquer ce désagrément, je regardais ensuite mon aile droite afin de voir si c'était elle qui me pénalisait et je vis qu'effectivement, elle était blessée. J'essayais de battre de mon aile droite mais en vain, ce ne me fit que perdre de l'altitude, un énième orage s'abattit sur mon aile droite au même instant et je perdis de l'altitude en rapidité en poussant un cri la douleur ayant été directement présente dans mon aile droite. Je fus rattrapée par de fines et fortes pattes quelques secondes après ce qui me soulageais quelques instants, je regardais l'oiseau m'ayant sauvé et je vis que c'était ma petite amie. Elle me prit dans ses pattes très doucement et regarda pas la même occasion si mon aile était entrain de se faire encore plus blesser par ses pattes. Ce n'était pas le cas et elle continua de voler avec beaucoup plus de force ayant un cormoran d'environ cinq kilos entre ses pattes, l'heure qui nous restait était enfin terminé et ainsi elles trouvèrent un endroit où se poser et se dé transformer très rapidement. Elle me posa au sol doucement et les deux ombrunes se dé transformèrent discrètement alors que Marion me prit dans ses bras et regarda mon aile en s'inquiétant grandement.

- Il faut qu'on trouve un hôtel ou quelque chose comme ça. fit Marion en me gardant contre elle

- J'y vais, le temps restes là et essayes de trouver quelque chose pour son aile. affirma Miss Quetzal en prenant de l'argent après avoir regardé mon aile vite fait