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Imagine Paul Renner (Alerte Cobra) • Request

Tu garas ta voiture dans le parking de l'établissement et tu en sortis un sourire aux lèvres. Ta journée avait été particulièrement frustrante et épuisante alors pouvoir te défouler un peu et réaliser ton entraînement quotidien à la salle de sport te redonnait le sourire. On ne le dira jamais assez mais c'était un moyen vraiment efficace pour penser à autre chose qu'à la journée qu'on venait d'avoir et c'était un remède infaillible contre le stress que l'on avait cumulé au fil de la journée.

Tu avais tout juste terminé tes cours à la fac et tu avais déjà prévenu ta mère que tu n'allais pas rentrer chez toi maintenant afin qu'elle ne s'inquiète pas comme elle avait tendance à faire. Son travail était déjà assez stressant et fatiguant comme ça que tu ne voulais pas être une source d'inquiétude de plus pour elle.

Tu avais passé au moins deux bonnes heures à la salle à naviguer entre les différentes machines que tu voulais utiliser et à utiliser le sac de frappe qui avait été parfait pour faire ressortir ta frustration. Toutefois, si tout s'était bien passé, à l'intérieur, une fois sortie ce fut une autre histoire.

Tu savais qu'il fallait que tu sois constamment prudente parce que beaucoup de personnes en voulaient à ta mère. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle t'avait appris à te battre et que tu avais continué à apprendre à le faire quand elle était au travail. Tu détestais devoir compter sur quelqu'un pour te défendre et tu savais parfaitement, qu'un jour ou l'autre, tu te retrouveras seule et que tu ne pourras compter que sur toi-même. Cependant, tu n'avais jamais pensé que ce jour arriverait si vite.

En sortant de la salle de sport, le parking était presque désert si ce n'était les quelques véhicules qui s'y trouvaient. Seul le soleil et le vent frais de la ville de Cologne rendait l'atmosphère bien moins mystérieuse et intrigante. Tout ce que tu voulais était de retourner chez toi et de te reposer un moment surtout que tes muscles endoloris par l'entraînement que tu venais d'avoir ne cessaient de réclamer un repos bien mérité.

Tu n'avais pas prêté attention à ce qui t'entourait. Ton regard était seulement fixé sur ta voiture que tu voyais comme l'effort et l'étape ultime avant de pouvoir enfin rentrer à la maison. C'était aussi pour ça que tu n'avais pas remarquer le véhicule noir aux vitres teintées et dont les plaques d'immatriculation manquaient qui se trouvait garé à quelques places de ta voiture. Tu eus tout juste le temps de mettre ton sac de sport dans le coffre et de fermer ce-dernier que tu avais senti une douleur au dos. Tu savais alors que ton plan pour profiter du confort de ta maison tombait à l'eau et que les choses n'allaient pas se passer comme tu les avais imaginés. Tu n'avais pas vu ton agresseur mais, en entendant des voix différentes, tu te doutais que tu te trouvais en mauvaise posture et qu'il fallait que tu réagisses rapidement si tu ne voulais pas finir, au mieux, dans le coffre dans leur voiture, au pire, gisant sur le parking sur lequel tu venais de tomber à cause du coup qu'on t'avait porté. Alors tu utilisas ce qu'il restait de force pour donner un coup de pied sur le tibia de l'homme qui se trouvait derrière toi. Tu te relevas rapidement mais tu sentis une pression sur ton poignet qui t'empêcha d'aller plus loin. Un autre homme tint ton bras droit et le garda prisonnier de son emprise. Tu avais beau te débattre mais rien n'y faisait, aucun des deux n'avait visiblement l'intention de lâcher prise et de te laisser t'enfuir si rapidement.

Tu ne le savais pas mais ils avaient mis beaucoup de temps avant d'exécuter leur plan qui consistait en l'enlèvement de la fille de Kim Krüger, la femme que leur patron méprisait plus que tout au monde et qui ne cherchait qu'à se venger de la mort de ses fils qu'elle avait causé en leur tirant dessus. Leur dernière volonté était de se retrouver face à leur patron à leur dire que tu leur avais échappé.

Alors pendant que les deux hommes te tenaient fermement, les deux autres hommes s'étaient placés face à toi. Néanmoins, un des deux malfaiteurs —le seul châtain de la bande— s'approcha de toi. Il agrippa ta mâchoire d'une poigne ferme qui te fit grimacer à cause de la pression exercée.