Tony se dirigea pour ce qu'il semblait être la centième fois de la journée vers la chambre d'Evalia. Sa main, dans un élan de douceur dont il n'était que très peu habitué, se posa sur la poignée qu'il tenait fermement presque aussitôt après que le contact entre sa main rugueuse et le métal froid se fasse dans le creux de sa main. Son cœur se serra, l'étouffant presque. Il se sentait comme oppressé mais il savait qu'il devait le faire comme pour être sûr que tout soit bien réel. Mais il en était certain. Il savait qu'il n'allait rien trouver, que rien n'avait changé et que la situation ne s'était pas améliorée loin de là.
Toutefois, cela ne l'empêcha pas d'ouvrir la porte de la chambre de sa fille avec une lenteur presque insupportable. Il priait de revoir la personne qui représentait tellement pour lui— même s'il savait que c'était en vain.
Le grincement était digne d'un de ceux que l'on pouvait entendre dans les films d'horreur. On ne pouvait savoir ce qu'on allait trouver mais Tony, lui, le savait très bien.
Rien.
Voilà ce qu'il y avait.
Rien.
Le vide qu'avait créé son absence était la seule chose qu'il vit. Un froid glacial s'était installé dans la pièce remplacent alors la chaleur si réconfortante qu'il avait l'habitude de ressentir quand il y posait les pieds.
Le fait de constamment revenir dans sa chambre était comme si on empiétait son cœur, qu'on lui assénait des milliers de coups de couteau et qu'on finissait par le serrer très fort jusqu'à explosion.
Cela lui rappelait qu'après tous les mauvais choix qu'il ait pu faire celui-là était le pire. Le pire de tous. Celui qui allait causait sa perte.
Il voulait la protéger mais au lieu de ça il l'avait exposé au danger. Il avait clairement attiré leur attention sur elle. C'était exactement comme s'il l'avait mise sur une scène exposée à la vue du monde entier et qu'il avait guidait leur chemin vers la chose la précieuse qu'il avait.
Evalia.
Elle était le seul trésor qu'il avait et la seule chose qu'il avait en tête était de protéger ce trésor. Mais il avait failli à sa tâche.
Son seul et unique rôle était de la protéger mais il n'en avait pas été capable. Il ne pouvait s'imaginer ce qu'Evalia était en train de vivre.
Étaient-ils en train de la torturer ? Avaient-ils en tête de faire d'elle un de leurs multiples soldats qui étaient dénués de toute émotion ?
Il savait qu'elle se trouvait entre les mains d'Hydra et cette simple pensée le rendait fou de rage. L'envie de mettre une de ses armures lui avait traversé l'esprit à plusieurs reprises et, quand bien même, il savait qu'en tant que père il était de son devoir de la sauver, le minimum de raison qui lui restait l'empêcher de réagir de manière impulsive. Il savait qu'il lui fallait un plan et qu'il ne pouvait tout simplement pas foncer tête baisser vers le danger. Pour elle il aurait tout fait. Il aurait pris sa place si cela voulait dire qu'elle serait en sécurité. Malheureusement, il ne le pouvait pas et c'était de sa faute. À trop vouloir la protéger, il l'avait exposé au monde entier. Il avait attisé la curiosité de ces journalistes mais en particulier celle d'Hydra dont l'unique but était de nuire et, plus encore, de détruire, de réduire à néant le S.H.I.E.L.D. et tout ce qui se rattacherait de près ou de loin à cette organisation.
Tony n'a jamais été du genre à cacher qui il était, il n'a jamais été du genre à cacher sa richesse, son talent ou son intelligence. Tony Stark était un homme sûr de lui, qui connaissait sa valeur et qui savait que le monde ne se porterait pas mieux sans lui. Il savait que les habitants de cette planète et de d'autres planètes avaient besoin de lui. Il savait que le S.H.I.E.L.D. avait besoin de lui. Il savait que les Avengers ne seraient pas les Avengers sans lui. Il était une personne importante et il le savait même si beaucoup se prenait la peine de lui convaincre du contraire. Tony Stark n'était pas du genre à se remettre en question. Alors s'il pensait qu'il fallait suivre un plan plutôt qu'un autre, il le ferait.
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Imagine Book
De TodoRêver. On a tous déjà entendu ce mot. Cette opportunité que l'on a en commun avec tout être humain. Rêver est synonyme de liberté, d'échappatoire à notre routine du quotidien. La seule chose que l'on désire plus que tout est de continuer à rêver, à...