Chapitre quatorze

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Ariel : Ri...Riven...

Le dénommé Riven s'approche lentement. Ses pas résonnèrent dans toute la salle, plongée dans le silence. A mesure qu'il s'avançait, toutes les personnes présente dans la salle s'inclinèrent, la tête baissé au sol, la peur se faisait ressentir. Je relève un peu plus la tête, et surpris le tapis rouge noircir sous les pas de Riven.

Par chance, j'étais tout au fond, Eliot était au sol, incliné.

Je fronce les sourcils d'incompréhension. Les sirènes relevèrent lentement des yeux paniqué vers celui-ci.

Sa carrure imposante, sa démarche classe, il marchait les poings serrés, la mâchoire serré, les sourcils froncés. Je me surpris à serrer les poings, sans raison particulière, mais ne parvins pas à les desserrer . 

Mon coeur menaçait de lâcher à chacun de ses pas, et je crus faire un arrêt cardiaque lorsque toutes les fenêtres de la salle de bal explosèrent, seules. Les lustres majestueux, brillants devinrent sombre, la luminosité diminua.

Une brise d'air glacial fit relever mes cheveux. A présent, mes lèvres tremblent. Mais que ce passe-t'il? Dés l'arrivée de Riven, tout a changé.

Enfin arrivé devant la princesse, tout le monde restait au sol. 

Ariel, malgré son immense peur qui se faisait apparaître à travers ses yeux, relève le menton sournoisement et déclare d'une voix, à peu prés certaine : Que fais-tu dans mon royaume ! Tu n'es pas la bienvenue ici, et nul part ailleurs ! 

Riven relève les sourcils, et dit sur un ton ironique : Ça fait 18 ans qu'on c'est pas vu et c'est ainsi que tu m'accueilles? D'ailleurs tu n'as pas prise une seule ride.

Ariel apeuré : Que veux-tu...

Le visage de Riven se métamorphose. Il se crispe, se referme contre lui même, je n'avais jamais vu une tel émotion sur le visage de quelqu'un.

Il tend la main vers une table en bois ciré, et je ne sais comment, la soulève de loin, et l'a jette à travers la salle. Je reste bouche bée, interdite.

Riven : TU SAIS CE QU'IL SE PASSE ! ILS SE SONT ALLUMÉS! 

Ariel écarquille les yeux, je surpris quelques sirènes relever la tête, ébahis, mais de quoi il parle?!

Ariel se démène pour cacher à son peuple, sa frayeur : Ce...N'est pas mon problème.

Riven reprend son air sadique, et se mit à respirer fort : Ne te sens surtout pas concerner. Oh, mais attend, une sirène, ça a besoin de sa voix pour chanter, non?

Ce qui s'apprête à se passer se déroula très vite.

Riven jette un regard mauvais à Ariel, et cette dernière tombe à genoux, se tenant la gorge, essayant d'hurler, mais aucun son ne sort de sa bouche. Encore une fois, je ne compris rien. 

Riven se retourne, faisant par la même occasion voltiger sa cape noir, tout le monde se baisse à son passage.

Il s'arrête au seuil de l'immense porte du château, incline sa tête à droite, et dit à l'attention de tout le monde : 

- Criez sur les toits, murmurez aux oreilles, traversez les océans, dites à tout le monde que Riven l'Obscure est de retour. 

A sa sortie, les lumières revernirent, avec un peu de mal, la salle se vida, tout le monde partis, se précipitant. Eliot se relève, et commence à partir.

Moi : Eliot ! 

Eliot se retourne, apeuré et fait comme si de rien était, m'abandonne ici, seule.

Anastasya TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant