Chapitre soixante quatre

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- Arrête, tu vas le tuer!» M'écriai-je alors.

Il viens de lui planter son crochet dans l'épaule, c'est suffisant non? Je ne veux pas être la cause de la mort d'une personne! Au cas contraire, j'aurai sa mort sur ma conscience à vie! Je jette un coup d'oeil à Thoma où une marre de sang s'est formé aux alentours de son épaule atteinte, il pleure.

«S'il te plaît, arrête» Supplie-je James.

Je pus enfin lire son expression. C'est effrayant à voir, il est encore plus énervé que lorsqu'il a appris que j'allais participer au tournoi final!

Bon sang, parviendra t'il à se calmer au moins?! James a toujours été là pour me sauver la vie, c'est incroyable tout de même!

Ses sourcils, toujours aussi froncés, son regard, toujours aussi noir, il m'attrape alors le poignet et fixa Thoma. Génial, je crois que je l'ai résigner à le tuer.

«Touche là encore une fois, pense encore une fois à elle, je te tuerais, tu as compris? Tu mérites la mort pour ça, tu as de la chance qu'elle soit là pour m'arrêter! Dit James à Thoma, menaçant.

-Oui...oui.» Répond rapidement Thoma, n'osant défier le regard de son oppresseur.

Thoma se lève alors avec beaucoup de mal à cause de son épaule, et une fois sur ses jambes, James se rapprocha légèrement de lui. J'attrape ce dernier par le bras et le tire en retrait.

«Pars!» Criai-je à l'attention de Thoma.

Ce dernier, sans se faire prier, partis rapidement, et finit par courir au bout de quelques mètres, bon sang, je suis choquée de la nature des gens. Il avait de sale intention depuis le départ, je suis sous le choc!

James se tourne alors vers moi, et plonge son regard dans le miens. Je cru mourir, j'eue des frissons de terreur traversant ma colonne vertébrale dans son intégralité. Il va me tuer?

«Tu te moques de moi? Me dit il alors.

- Quoi? Je n'ai rien fait! Il m'a sauté dessus! Me défendis-je.

- Tu ne te rends pas compte toi, c'est un homme! Il ne t'as pas emmener ici pour parler paisiblement de ta vie, mais pour autre chose crois moi! T'es trop naïve Anastasya!» Me gronde t'il, tel un enfant.

Blessée,honteuse, et surtout ne sachant que dire, je fis demi-tour et me mis en marche, bien décidé à rentrer chez Poucet et à oublier cette scène. C'est un homme c'est un homme, n'importe quoi! Puis insulte moi d'idiote pendant que t'y es! J'en ai plus que marre!

James me rattrape en quelques enjambée et me retourne par le poignet. Une fois face à lui, il me tenait toujours fermement.

«C'est pas ce que je voulais dire...c'est juste que...en garçon, tu ne peux avoir confiance qu'en moi...» Commence t'il alors, très sérieux, d'une voix légèrement rauque.

James plonge alors son regard dans le mien, sa main tenant toujours mon poignée.

«Et Peter...» Finit-il par ajouter, d'un air triste, comme s'il venait de réaliser.

Je ne sais vraiment pas quoi dire, c'est la première fois que James ne parle pas de Peter avant de la haine! Il vient de réaliser que Peter est mon ami, et que quoi qu'il en soit, je ne ferais aucun choix entre les deux, encore heureux qu'il n'en a pas réclamer, de choix.

C'est étrange, James a perdu son regard froid et mauvais, il arbore plutôt une expression sérieuse et mature, comme s'il ne venait rien de se passer. J'eue de nouveau des frissons dans tous le corps pour je ne sais quelle raison. Mon Dieu, dans son regard, je me perdrai à vie, très volontaire, je n'en ressortirai probablement jamais.

Anastasya TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant