Allongée sur l'herbe fraîche, mes pensées divaguent tandis que Peter se lève pour rejoindre le petit salon médiéval de Poucet.
Partir ou rester? La question ne se pose même pas! J'ai atterris par inadvertance dans ce monde fantastique. Le monde dont tout le monde rêve certes, mais je ne peux pas rester. J'ai une vie, dans mon monde. J'ai des gens que j'aime, et des gens qui m'aime. Je ne peux pas me permettre de faire l'égoïste et de rester ici. Puis de toute façon, je ne resterais pas. Certes, je me suis très liée d'amitié avec Clochette et Peter. A vrai dire, ce sont les deux personnes avec le qui je me suis senti à l'aise depuis la mort de ma mère.
Depuis toujours en vérité.
Puis j'ai 17 ans! Je veux dire, je grandis, et j'ai une vie, une famille à fondé, comme toute personne normal.
Je ne peux pas rester éternellement à Neverland, à m'amuser à galoper sur le dos de l'Âne, ou encore à me balader en queue de sirène dans les récifs de Poséidon!
Mon seul et unique but: Arriver au royaume de la Reine des Fées pour pouvoir rentrer chez moi!
Bon, je peux me laisser aller durant le chemin, je ne suis pas obligé de faire la tête c'est vrai, mais je ne dois pas oublier quel est mon but, c'est primordial pour mon avenir!
«Stasya, tu viens on va rejoindre les autres? Me propose Peter.- D'accord.» Répondis-je, tandis qu'il me tend sa main et m'aide à me lever.
Nous sortons alors de la petite maison de Poucet, et nous mettons à marcher dans les rues animées du royaume de la Belle au Bois Dormant.
Comment va être l'arène? Je n'en ai jamais vu, à part dans mes manuels d'histoire, ou à la télévision. Je me demande si c'est une arène comme le Colisée, à Rome.
Dans la rue, les femmes crient sur les enfants jouant à chat à travers la foule. Les hommes discutent entre eux, d'autres sont même installés sur des chaise, à siroter une blonde calée sur un tonneau de bois.
Le fait qu'ici, personne ne soit fatigué et que les rues soient toujours aussi animées donne un aspect terrifiant à l'image que j'ai ce de royaume. C'est un peu comme des morts-vivants? Sauf qu'ils n'ont pas besoin de chair fraîche ou de sang pour survivre!
Je m'aperçois alors que Peter a l'air pensif, arborant une faible mine inquiète.
«Qu'est-ce que tu as? Lui demandai-je, anxieuse à l'idée que ce soit à cause du tournoi.- Rien. Me répond-t'il simplement.
- C'est à propos du tournoi? Tu as peur?
- Moi? Peur? Jamais.» Rétorque-t'il, macho sur les bords.
Je suis à peu prés sûre que Peter s'inquiète un peu pour le tournoi. Ça fait de longues années qu'il n'y a pas participé, d'après ce que j'ai entendu, et Thoma a l'air quelqu'un de très compétent. Malgré ça, je ne doute nullement sur les chances qu'a Peter pour récolter le nombre de médailles nécessaire, gagner le concours et le pacte par la même occasion.
«Pssst! Pssst!» Siffle une voix dans mon dos.
Je me retourne alors, m'arrêtant net en voyant un homme de petite taille arborant un air malicieux. Vêtu d'une tenue à l'allure riche, s'accordant à la perfection avec ses petits yeux sournois, gris tout comme ses cheveux qui à la différence de son costume un peu trop grand pour lui, avait l'aspect d'être sale.
Le vieil homme m'expose alors d'un signe de main rapide, des épées et bibelots anciens entreposés sur une table de bois pliable.
«Cette épée appartenait au chevalier Alexandre de la table ronde, il était très puissant. Et cette dent, elle était dans la gueule du féroce lion d'Yvain le chevalier, très puissant également. Oh, et vois-tu ce beau récipient? C'est le Graal! Oui, tu m'as bien entendu, le Graal! Le véritable ma chère!» Me conte l'homme, captivé par ses vieux objets appartenant à des légendes très ancienne.
Peter, qui s'est arrêter après s'être aperçu que je n'étais plus à ses côtés, m'attrape par le poignet et m'entraîne au loin.
«Allez, c'est un vendeur de pacotille! M'informa Peter, exaspéré.
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Anastasya TOME 1
FanfictionLa vérité sur les contes de fées. Anastasya jeune adolescente de dix-sept ans, s'embrouille fâcheusement avec son petit ami Keven, . Elle se retrouve alors dehors, réfugiée sous un abris bus, à attendre que cette tempête passe. Un orage, deux...