Chapitre dix-huit

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Ariel s'exclame alors, vexé : Je précise que je vous entends, et de plus, vous parlez de mes choix de futurs repas, j'aimerais être convier à la conversation.

J'écarquille les yeux, et l'ignorant, je dis à Clochette et Peter : Vous voyez?!

La fée sirène d'Ariel arrive aux côtés de cette dernière, puis me dit : Ne t'inquiète pas, Ariel n'a jamais manger personne.

Puis elle fixe Ariel avec de grand yeux et dit : Et ce n'est pas prêt d'arriver !

Ariel me lance un regard : Ça m'arrive d'y penser.

La fée sirène lève les yeux au ciel. Ariel croque un morceau de pomme, puis se lève lentement, claque des doigts et dit : Je n'ai plus faim.

D'un coup, une vingtaine de sirène entrèrent dans la pièce, débarrassant la table de toutes cette nourriture. Je protège mes quelques oranges du mieux que je peux, quand à Peter, il menace une sirène du regard, tout en protégeant son assiette.

Quelques secondes après à peine, la table fut vide, à part la brioche que Peter mangeait.

Clochette rejoint Peter en marchant sur la table : On y va?

Peter se lèche les lèvres : Allons-y.

Peter se lève à son tour puis remonte sa ceinture ou est accroché son épée.

Clochette s'avance vers moi et me sourit : On revient très vite, et je t'assures que tu retrouveras tes jambes.

Peter me souris, puis ils sortirent de la pièce. Je me retourne vers Ariel, incertaine de vouloir restée avec elle, puis cette dernière se précipite vers moi : Allez viens ! J'ai plein de chose à t'apprendre !

Moi : A m'apprendre? J'arrive pas bien à marcher avec cette queue déjà.

Ariel me tend la main, j'hésite et finit par la serrer, puis elle m'aide à me lever, je flotte de nouveau au dessus du sol, cette sensation est si étrange ! Ariel me fit sortir de la salle ou nous avons à peine manger, et m'entraîne dans une autre pièce, plus petite que la précédente, avec quelques fauteuils bleu foncé.

Ariel me lâche la main et s'assoit sur l'un deux, je n'ose plus bouger, apeuré je la supplie du regard : Je fais quoi là?

Ariel me souris : Avance.

Je réponds : Je ne sais pas marcher, enfin, voler avec ce truc !

Ariel se lève et se met face à moi : De un, c'est une queue de sirène, et de deux, tu n'as qu'a penser à...

Elle lève les yeux au ciel et réfléchis, je dis alors : Des pensées agréables?

Ariel lève un sourcil : Non, ce n'est pas comme voler dans les airs. Pense au bruit de l'océan contre les rochers, pense à l'odeur du sel de mer, pense aux écailles de sirènes qui brillent sous l'eau...

Sourcil relevé, je l'observe sans un mot, puis ferme les yeux, et pense de toute mes forces à la mer, à l'océan, à ces milliards de poissons le peuplant. Lorsque j'ouvris les yeux, je me surpris avancer lentement vers un large miroir.

Souriante, je tourne la tête vers Ariel : J'ai réussis !

Je me tourne alors, et tout naturellement, m'avance vers Ariel, et m'arrête. Je pensais que ça allait être dur à contrôler, mais maintenant que je sais comment "voler" avec cette queue, je remarque à peine l'absence de mes jambes.

Ariel sourit : Super ! Tu vois, c'est facile !

Je souris, puis mon ventre émit un gargouillement qui ne manque pas de faire rire Ariel.

Anastasya TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant