Chapitre quarante deux

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Ma tête, reposé sur son torse, se lève au rythme de sa respiration.

«Mademoiselle, vous allez bien?»

Je relève en vitesse la tête et me retourne, tremblante.
Un jeune homme se tient debout, une mine inquiète arbore son visage.

«Venez, je vais vous aidez.» M'explique-t'il.

Il se baisse rapidement à mon niveau et m'attrape le bras afin de me relever. Je lui adresse un minime sourire de remerciement et détourne mon regard vers ce corps étendu au sol, Peter.

«Qu'est-ce qu'il lui arrive? Me questionne le jeune homme.

- Je...Ne sais pas... Parvins-je à dire, tremblante comme tout.

- Venez, je vous emmène chez moi, je ne vais pas vous laisser seule ici.» Conclu-t'il.

Chez lui?
Puis après tout, je n'ai rien à perdre, je ne sais pas ce qu'il vient de se passer avec Peter, et son aide me sera précieuse, de plus, il a l'air adorable avec son air d'enfant inquiet.

Malgré sa fine silhouette, le jeune homme dont je ne connais toujours pas le nom se penche et soulève faiblement Peter.

Par crainte de voir ce dernier retombé par le manque de force du jeune homme, je me presse vers Peter et lui attrape un bras, afin de donner un coup de pouce à cet inconnu qui le tiens également par l'épaule.

Lentement mais surement, nous nous mettons en marche. Pour ma part, je ne sais absolument pas où je marche, non par faute de luminosité, mais pour la simple et bonne raison que je ne sais pas où vis cet homme, je ne connais même pas son nom, c'est normal! Mais bon, il a l'air de savoir où il va, et c'est ma seule aide, alors je dois lui faire confiance pour le moment.

Quelques minutes après seulement, nous débouchons dans une petite place menant à une seule et unique maison. Heureusement pour moi, enfin pour nous, la maison est celle du jeune homme, et quelques secondes après avoir toqué à la porte, une vieille dame qui aurait très bien pu être ma grand-mère ouvrit.

Cette dernière plaque sa main contre sa poitrine et, tout en boitant, s'approche en vitesse de Peter pour nous aider à le rentrer à l'intérieur.

Une fois dans la maison, le jeune homme m'adresse un sourire poli, me disant que je peux le lâcher, et avec un peu de mal je le fis. Ce dernier dépose Peter sur un fauteuil assez large, au coin de la pièce principale qui n'est d'autre que le salon, prés d'un feu rendant la petite maison chaleureuse, presque singulière.

«Je vais vous faire une soupe mademoiselle.» Déclare la vieille dame en quittant le petit salon.

Je me retrouve alors seule avec le jeune homme qui ne cesse de me fixer.

«Asseyez-vous ici.» Me dit-il en m'indiquant du doigt un canapé face au fauteuil où se tient Peter.

Obéissante, je m'y assois, et le jeune homme finit par s'asseoir sur l'accoudoir du canapé en face de moi.

«Comment vous appelez-vous? Me questionne-t'il après quelques secondes de silence.

- Tu peux me tutoyer. Lui informai-je, reprenant petit à petit mes esprits.

- Oh, eh bien, comment tu t'appelles? Me redemande-t'il.

- Je m'appelle Anastasya. Lui répondis-je.

- Moi c'est Luka.» Conclu-t'il.

Luka m'adresse un sourire amical, j'eue alors un sentiment de réconfort, je sais que je peux placer mon entière confiance en lui. Je ne sais pas si c'est parce qu'il ma ramasser et recueillis chez lui, ou alors que son regard noir et son air d'enfant angélique m'inspire confiance.
Avec ses longs cheveux d'un noir corbeau encadrant son visage du sommet de son crâne aux bas de ses oreilles et avec son veston de laine, il ne doit pas dépasser les 16 années. Physiquement, mais mentalement également, il me rappelle inévitablement Kyle.

Anastasya TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant