Chapitre BONUS 2

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Chapitre bonus mais très important !

Il était une fois, par une nuit d'orage, une jeune enfant aux yeux d'émeraudes.
Tristesse et trahison était lisible dans ses yeux rouges de souffrance.
Par cette nuit d'orage, son cocon de bonheur s'est envolé, la laissant seule, sans défense.
Elle les avait vu ces ambulances, dérober son enfance, anéantir son espérance.

Tourmentée, persécutée, ses doux cheveux blond, pareil à de la paille d'or filée retombait en bataille sous ses petits yeux d'amande, reflétant, à quiconque le verrai, l'enfance et l'innocence même de la vie.
Son petit nez retroussé imbibé de ces fines gouttelettes de cristal débordant de ces yeux.

Roulée en boule sur son lit, la pauvre petite ne savait pas s'il fallait pleurer, ou laisser le silence résoudre la chose.

La porte de sa chambre s'est alors ouvert, c'était son père.

Aimant et souriant à la vie, il est venu, cette nuit là, s'asseoir à son chevet.

«Il ne me reste plus que toi, ma fille. Lui dit son père fort. Si fort que c'était la seule personne de cette maison, à ne pas verser de larme, ou du moins, pas devant sa tendre et chère fille.

- Alors pourquoi pars-tu?» Lui demanda-t'elle.

Le père voyait alors l'innocence pure de sa fille, elle est bien trop jeune pour comprendre ce genre de situation, comment lui expliquer qu'il s'en va travailler, alors que sa femme venait tout juste de mourir d'une crise cardiaque? se disait-il.

«Nôtre vie a été blessé par sa sœur , la mort. Mais la vie des autres continue, et il faut que nous nous en accrochions, sinon, nous resterons ami avec la mort pour toujours.» Lui expliqua son père, du mieux qu'il le pouvait, tentant d'inventer une histoire à la chose compliqué qu'est le cycle de la vie.

- Et elle mange les enfants la nuit, la mort? Dit l'enfant tout haut, alors qu'elle le pensait tout bas.

- Non, et tu sais pourquoi? Demanda-t'il.

- Non. Répondit la petite fille.

- Car les papa sont là pour défendre leurs enfants. Et tant que je serai de ce monde, la mort ne t'embêtera pas, d'accord? Lui disait-il.

- D'accord.» Répondit-elle simplement, les joues humides.

Le père se leva alors, et déposa un doux baiser au sommet du crâne de sa perle rare. C'est une belle promesse que voilà, une belle promesse qui, sans chance, est impossible à tenir pour une petite fille adoptée, élevée comme une princesse qu'elle est.

Une fois la porte fermé, l'enfant s'était ruer à sa fenêtre, et l'avait ouvert en grand, malgré les courants d'airs frais qui menaçait à tout moment de la rendre malade, et malgré la pluie battante qui, en quelques seconde, l'avait rendu trempé de la tête au pied.

Voyant les phares de la voiture de son père aimé s'éloigner, l'enfant ne pouvait se retenir. Alors un torrent de larmes enfantin accompagnèrent la tristesse des nuages sombres.

«Les larmes d'un amour véritable se mêleront à la pluie.»

Entre temps, Marina, femme de ménage fidèle de la famille, était entré et avait vu la jeune enfant figé à la fenêtre malgré la pluie impétueuse et torride.

Après l'avoir soigneusement refermé, Marina a pris soin de remplacer la robe de chambre bleu et trempé de l'enfant, par une autre d'un beau rose clair similaire au teint qu'avait la mère de la petite encore il y'a quelques jours.

La jeune enfant retourna alors dans son lit, et s'en alla dans les bras de Morphée, avec de lourdes pensées pesante et inapproprié à un être de cet âge là.

Anastasya TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant