Chapitre vingt-neuf

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Quel toupet ! Je me retourne vers Kex, et je crus m'évanouir.
Mon sang se glace immédiatement.
Une silhouette noir m'espionne au bout de la ruelle. Mais sitôt que j'ai cligné des yeux, cette dernière disparaît.

Je plisse une nouvelle fois les yeux, me demandant si je n'ai pas rêvé, puis un des hommes interviens, m'arrachant de mes pensées.

« Elle a perdue sa langue ou quoi?» Glousse-t'il.

Quelques secondes après, un homme potelé sortit d'un magasin ou, sur la vitrine, est inscrit "BOUCHERIE", et couteau imbibé de sang en main, il prend ma défense.

« Vous n'avez pas honte d'embêter cette dame?! Allez, ouste ! Du balais !» Hurle-t'il à l'attention du petit groupe de jeune.

Ces derniers soufflèrent, levèrent les yeux en l'air, mais finirent par partir en me lançant des regards de mort.

« Merci» Dis-je au vieux boucher qui retourne dans sa boucherie en me lançant un sourire amical.

Je m'approche en vitesse de Kex, attendant que les gens autours de nous cessent de nous regarder.

« Allez, viens on va ailleurs.» Lui dis-je en l'attrapant par le poignet.

Nous nous en allons donc de cette ruelle mouvementée pour en emprunter une déserte.

« Merci de m'avoir défendus. Dit Kex.

- De rien. Mais qu'est-ce qu'il t'as pris sérieusement? Lui demandais-je.

- Suis moi, je t'emmène dans un endroit spécial. Me dit-il, ignorant ma question.

- Tu peux répondre à ma question? Lui dis-je.

- Je répondrais à toutes tes questions là bas.» Me répond-t'il.

Nous marchons alors le long des remparts du château fort. Ici, les lieux sont désert, pas un chat, pas un bruit.

Je suis Kex en silence. Ni lui ni moi ne parle. Quand soudain, j'entendis des bruits de pas au loin. Puis devant, puis venant d'une ruelle à notre droite.

Je crus m'évanouir en apercevant les jeunes d'il y'a quelques minutes à peines. Sauf que cette fois, il y'en a devant, d'autre derrière, et d'autre à nôtre gauche.

« Vous nous avez humilier devant tout le monde ! Se plaint l'un d'eux.

- En plus, le boucher connait mon père! Dit un derrière nous.

- Bah alors le chien il parle plus?» S'étonne l'un d'eux.

Kex baisse la tête au sol, une mine triste.

« Allez vous-en! Pestais-je.

- Ou sinon quoi? Ricane l'un d'eux.

- Ou sinon l'autre va se transformer en chien garou !» Dit un autre en explosant de rire.

Tout ses amis se mirent à rirent. Je sentis Kex se crisper. Il a la mâchoire serrée, les poings de la même façon, ses pupilles se dilatent.

« Partez!» Cri-t'il de tout ses forces.

Sa remarque n'attisa que les rires forts de la bande de jeune.
L'un d'eux s'approche de Kex menaçant, et l'attrape par le col.

« Ce n'est pas parce qu'elle est là que tu vas faire la malin avec nous. Dit-il nerveusement en me pointant du doigt.

- D'ailleurs viens par ici toi.» Dit un autre en s'approchant de moi.

Le jeune homme qui doit être à peine plus vieux que moi, m'attrape brutalement le poignée et me retourne pour que je ne vois pas son visage. Il sert fortement ses bras autour de ma taille, pour m'empêcher de faire le moindre pas, le moindre geste.

Anastasya TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant