On continua un bon moment, ne comptant plus les grenades qui arrivaient sur nous, finissant dans un état arc-en-ciel tous les deux. Silvio explosa de rire en me regardant , se doutant de son propre état puis alla reprendre sa bière pour la finir.
— Très bonne fin de soirée. Ricana-t-il. Merci.
Je le pris en photo en ricanant, lui montrant son état.
— T'es mignonne comme ça. Riais-je
— Mignonne ? Non, voyons. Là je suis super sexy. Ria Silvio en prenant une pose de mannequin.
Je le pris en photo en riant, hochant la tête.
— Grave sexy l'ourson ! Ton fils va pas te reconnaître avec toute tes paillettes !
— Il va surtout râler pour sa maison. Ria Silvio. Bien maintenant, une dernière petite chose.
Il prit son téléphone et le lança dans les airs avant de le trouer de balles, rangeant ensuite son arme avant de sortir un nouveau portable.
— Je vous envois juste un message rapide pour que vous ayez ce numéro. Sourit-il en tapant le message.
Je regardais avec étonnement son téléphone, posant mon regard sur lui en m'allumant un mélange.
— La domination est le jeu de Laura dans les clubs mais ce n'est pas comme ça que j'ai gagné des points avec elle. Il est temps qu'elle se rappelle qui est Silvio Tosetti. Si elle veut avoir de mes nouvelles il faudra qu'elle bouge son cul de chez sa mère.
Je ricanais doucement, hochant la tête avant d'aller lui faire un câlin.
— Contente de voir que tu as déjà la solution alors. Souriais-je.
— Cette sortie avec vous m'a fait le plus grand bien. sourit-il en me serrant tendrement. J'en avais besoin.
Il m'embrassa sur la tête puis relâcha son étreinte en me faisant un clin d'œil.
— Il me reste un convoyage à nous trouver.
— C'est ce que je faisais avant aussi. Continuer d'accumuler encore et encore, gardant le sourire et gérant tout comme si de rien n'était. Commençais-je en m'asseyant. Je voyais tout partir en vrille, je découvrais trahison sur trahison, et ça me rendait malade. Au sens propre. Ricanais-je doucement. J'ai eu besoin de tout lâcher de façon radicale pour pouvoir aussi me refaire une santé. Mais si je n'avais pas eu Iblis au bon moment dans ma vie, je pense que je serais juste morte. Cette obsession maladive que certains ont... Je trouve ça terrorisant. Parce qu'ils sont capables de tout pour arriver à leurs fins. Tuer tout ceux autour de toi juste pour t'avoir, comme un trophée... Comme un jouet avec lequel ils peuvent s'amuser encore et encore. Les gens le regardent en ne voyant que ce qu'il veut montrer, le prenant pour quelqu'un de bien... Alors qu'il y a le pire des monstres derrière le masque sans qu'ils ne soient capable de le voir. J'ai déjà tout perdu une fois à cause de ça... de ce genre de monstre là... Pourtant c'est terrifiant de se dire qu'il y a encore et encore ce genre de monstre qui rode. Tout... Il avait tout prévu pour pouvoir se rapprocher et obtenir son dernier trophée. Se contentant de modifier ses plans pour y parvenir. Encore et encore. Il s'en moque bien de tout détruire, tout salir... Tant que ça lui sert à lui...
— Je n'arrive même plus à lui trouver des excuses. Et surtout pas son enfance. Laura comme moi ne sommes pas devenu comme ça. La seule chose qui reste, c'est qu'il l'était déjà. Il n'est pas devenu ce monstre, il l'a toujours été. Ce serait trop simple de justifier des horreurs pareilles, juste sur le principe d'un traumatisme d'enfance. Certains en ont vécu et ne sont pas devenu ça et d'autres ont eu une enfance parfaite et devienne quand même des tarés ou des psychopathes. Si je m'étais rapproché des Salvatore, j'aurais peut-être pu empêcher ça mais nous savons tous les deux que les « si » ne nous avance à rien. Il ne fera plus de mal maintenant et ce n'est pas dommage.
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Ouroboros _ Livre VIII
AventuraL'heure est venu de régler les comptes, de faire payer. Toute une vie qui va être dévoilée, des mensonges et des trahisons qui ne connaissent pas de limites et des dégâts qui mettront du temps à être réparé. S'écrouler, panser les plaies, et se rel...