Au bout d'un peu plus d'une demi-heure, après une conversation, on se décida à retourner dans le tribunal, et je m'allumais une cigarette tout en rejoignant notre place avec John alors que Silvio s'asseyait dans le box des témoins.
— Monsieur Tosetti. Pouvez-vous nous dire votre lien avec monsieur Amaro s'il vous plait. Demanda Carla.
— C'est le frère de ma femme.
— Et vous le connaissez depuis longtemps ?
— Depuis l'enfance. Nos deux familles vivaient dans la même rue.
— Excusez-moi du terme mais on peut dire dans ce cas que vous étiez un ami. Des amis d'enfance.
— Je vous excuse et oui. Nous étions. Répondit Silvio en fixant Vincent.
— Faites vous partie de la Cosa monsieur Tosetti ?
— Je ne fais partie d'aucun clan si ce n'est celui que ma femme et mes enfants représentent.
— Et vous est-il arrivé de travailler pour la Cosa ?
— Je travaille avec. Ma femme dirige une compagnie de transport aérien pour client privé et nous avons des contrats avec le clan oui.
— Jamais en tant qu'homme de main, de garde où autre poste ?
— Pas officiellement non. J'ai couvert et protégé le cul de l'enfoiré derrière vous mais ce n'était qu'en tant que beau-frère et «ami ».
— Couvert et protégé ?
— C'est un stratège et un sniper. Mais une grosse merde quand il est question de face à face, de corps à corps... La confrontation directe n'est pas son fort.
— Il est à chier ouais. Marmonnais-je.
— Donc vous étiez en mission pour la Cosa... officieusement ?
— Non, je couvrais juste son cul et faisait en sorte de le ramener sain et sauf. Rien a voir avec une mission.
— Donc encore une chose que monsieur Amaro faisait sans que le parrain ne soit au courant.
— C'est ce qu'il a toujours fait. Monsieur Amaro ne faisait des rapports que lorsqu'il estimait devoir le faire.
— Que pouvez-vous nous dire sur monsieur Amaro ? De toute évidence vous le connaissez très bien.
— Pas assez pour me rendre compte de la merde qu'il est, mais oui. Je peux vous dire certaines choses.
— On vous écoute monsieur Tosetti.
— Amaro est un homme à l'égo démesuré, calculateur, froid, manipulateur qui n'a pas hésité à mettre sa marque sur son propre neveu pour signaler son retour aux autres.
— Qu'entendez-vous par marque ?
— Il a tiré dans la jambe et l'épaule de mon fils lorsqu'il était hospitalisé.
— Ouais il est encore bien énervé forcément. Soufflais-je en russe en me grattant la tempe.
— C'est pas avec ce qu'il continu d'apprendre qu'il va se calmer. Souffla doucement John en venant masser doucement la nuque de Naëlle.
— Surtout que je lui ai raconté la vrai version pour Sofia. Murmurais-je en russe. Et il ne s'attendait pas du tout à ça.
— Difficile de s'y attendre en même temps. Souffla John en russe.
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Ouroboros _ Livre VIII
AventureL'heure est venu de régler les comptes, de faire payer. Toute une vie qui va être dévoilée, des mensonges et des trahisons qui ne connaissent pas de limites et des dégâts qui mettront du temps à être réparé. S'écrouler, panser les plaies, et se rel...