Chapitre 46. Tsaile

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** Point de vue Naëlle**




Après que le groupe d'Angus fut reparti de Los Angeles, la demeure avait terminée de préparer leur attaque en Colombie, se soldant par un nettoyage rapide de trois jours. Evidemment, Carlos rentra avec ses invités et en profita comme à son habitude, finissant par clore définitivement sa vengeance. La Cosa avait elle aussi put clôturer son grand nettoyage après un recensement total du clan avec résultat ADN a l'appui. Toutes traces Amaro, enfants illégitimes compris avait donné lieu à un examen complet du potentiel risque pour le clan et certains dossiers furent soigneusement archivé par Elena et Carlos lorsque cela ne présentait aucun risque, ne communiquant pas forcément le résultat à tous.

Février et Mars furent marqué par les anniversaires de John, Shiro et le mien. On se fit un cadeau commun, participer à une course de Stock Car sur le circuit Las Vegas Motor SpeedWay. Peter, lui, avait offert au Samurai et au Demon, un magnifique appareil photo qui fut aussi vite grandement utilisé sans surprise. Nous étions maintenant en avril, et aujourd'hui marquait notre arrivée de à Tsaile où nous allions célébrer notre union à la tradition amérindienne avec Maikan en maître de cérémonie. Voulant que cela reste intime et familial, nous étions partis avec les enfants, Angelo, Diego, Jo, Carla, Luc, Peter, Cole, Angélina, Nino et Aaron.

Nous étions arrivés Tsaile en début d'après-midi, débarquant avec les chevaux. On se chargea de les libérer avec John dans l'immense zone clôturée alors que la majorité prenait possessions des préfabriqués que Diego et Luc avaient fait venir pour l'occasion.

— Pour les chevaux manquants nous en emprunteront à Maikan si on fait tous une balade. Ils ont l'air d'aimer l'idée d'avoir changé de lieux de balade.

— De grands espaces respirant la totale liberté, ils ne peuvent qu'aimer. Ricana doucement John. Et l'idée de la balade me plait tout autant.

— Oui. C'est plaisant à regarder. Souriais-je.

Il enroula tendrement ses bras autour de ma taille en me souriant, posant son regard dans le mien avant de se pencher pour m'embrasser.

— Tu es heureuse, Izanami ?

— Ça fait étrange d'être ici et de voir nos chevaux galoper sur ces mêmes terres... De se dire que l'on est ici pour se marier aussi. Je ne pensais pas pouvoir le faire un jour.

— Je suis heureux que l'on puisse faire ça ici. Pour toi et pour tout ce que ce lieu peut représenter... On aime te savoir bien et... heureuse. C'est un cadeau merveilleux pour nous de te voir sourire tu sais. Souffla-t-il tendrement. Quoi que tu ais encore envie dans ce monde, nous voulons pouvoir te le donner.

— Et vous alors ? Ricanais-je doucement.

— Nous ?

— C'est une question trop compliquée pour Monsieur le samurai et le petit démon peut-être . Mes excuses. Ricanais-je en haussant un sourcil.

— Non... C'est pas... souffla John avant de ricaner doucement. C'est... Nous sommes heureux d'être là avec toi, de partager ta vie comme nous l'avons toujours voulu, si c'était ta question.

— Je suis très heureuse que vous partagiez ma vie. Souriais-je en caressant tendrement sa joue.

— Tu es ce plus, ce toujours plus que je voulais sans savoir ce que c'était vraiment. Aujourd'hui je peux le dire, c'est simplement toi et le plus que tu m'apportes chaque jour. Souffla-t-il tendrement en venant poser son front contre le mien. Je t'aime Izanami.

Ouroboros _ Livre VIIIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant