Ouroboros _ Livre VIII

Chapitre 22. Mariage Japon

Note de l'auteur : C'est un chapitre extrêmement long, toute mes excuses.

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Deux semaines s'étaient écoulées depuis les vacances en Sicile, les deux jouets restaient très occupés par les programmes d'Ali ainsi que par le planning demandé avec les sauvages d'Hakane. Elena quant à elle avait réglé le problème que son frère lui posait, ayant refusé de jurer fidélité à la nouvelle patronne et ce devant le juge et les cinq, elle l'avait fait renvoyer sur Principe sous bonne garde en attendant un procès visant à la déclarer paria ou traître selon le verdict. Pour Silvio, les activités avaient repris et bien décidé à faire réfléchir sa femme, il maintenait un comportement distant et détaché.

Nous, nous nous étions envolés pour le Japon. Nous étions le 19 septembre, et demain allait avoir lieu notre second mariage ou plus exactement celui de Tõhime et Shiro. L'union du Dragon et du Démon dans le pays de leur rencontre. Nous étions arrivés avec tout le monde le jeudi, se faisant rejoindre par Angélina qui revenait de Chine après avoir terminé sa formation, installant tout le monde dans un hôtel réservé entièrement pour l'occasion à proximité de Kyoto alors qu'avec John et les enfants, on avait rejoint notre maison non loin de chez les Kanazawa.

La cérémonie avait lieu comme on l'avait demandé au temple de Kinkaku-ji, et serait dirigé par Soke lui-même qui avait accepté avec le plus grand plaisir. Le reste de la journée, et du séjour se déroulant ensuite sur l'île de Kyushu. Les enfants avaient décidés de passer la journée chez les Kanazawa, pour le plus grand plaisir d'Ayako, et j'avais quant à moi décidé de passer la journée à l'école, dirigeant un entrainement comme j'avais promis à Soke.

Shiro de son côté s'était réservé une salle à part pour évaluer les nouveaux arrivants. Il les avait fait se rassembler puis leur demanda de s'aligner sur le tatami. Il les observa un instant, tournant autour tout en venant en sentir certains puis alla se placer face à eux. Après leur avoir demandé de lancer quelques exercices, il se contenta de regarder, baladant son regard sur chacun tout en les étudiant.

J'avais opté pour les dernières années, profitant d'une pause que je leurs avais accordé pour me fumer une cigarette, allant observer comment cela se déroulait pour ce pauvre Shiro.

— Yame ! hurla-t-il pour les faire arrêter.

Les élèves se stoppèrent puis se placèrent autour de lui, finissant pour quelques-uns, par le jauger. Shiro observa tout le monde en se frottant le visage puis soupira à nouveau.

— J'ne vois pas ce que vous faites ici. Souffla-t-il en japonais.

Il tourna sur lui-même lentement en les observant puis en désigna un au hasard.

— Toi. Pourquoi es-tu venu ici ? demanda-t-il en japonais.

— C'est personnel. Rétorqua l'élève, faisant ricaner certains.

Shiro leva un sourcil en le fixant puis s'approcha de lui.

— Alors t'es mal renseigné. Il n'y a plus rien de personnel quand tu entres dans cette école.

— Je suis venu pour apprendre, pas pour faire la discussion avec un étranger. Répondit l'élève en ricanant pour amuser la galerie.

— Oh ? Tu me prends pour un gaijin. Très bien. souffla-t-il en tournant à nouveau sur lui-même. Y en a d'autres qui pense comme lui ? Allez. Soyez pas timide. Les autres, allez vous asseoir.