Trois jours venaient de s'écouler depuis le procès des Castello, quatre depuis celui d'Amaro. Grey et Silvio avaient commencé dès le lendemain du procès d'Amaro à travailler sur les carnets, transmettant au fur et à mesure leurs découvertes auprès de Aaron, Nino, Carlos et Elena. Je savais que ce que cela contenait ne pouvait que m'énerver, j'avais donc choisi de laisser mes chefs gérer. Ma matinée me servit à aller recouvrir comme promis le couloir de la maison des Salvatore d'un tissu, prenant le temps pour bien le faire, recouvrant le tissu au niveau du sol d'un long tapis blanc alors que le tissu avait été pris dans un ton sombre. Je disposais un vase avec des lys blancs à proximité de l'entrée sur un guéridon, allant ensuite refermer les fenêtres aux différents étages alors que j'en avais profité pour aérer la maison pendant que je travaillais. Je pris une photo de l'entrée et du couloir avant de sortir, refermant derrière moi la maison, prenant tranquillement le chemin de l'appartement. Je parvins à l'immeuble après quelques minutes de marches, rejoignant l'appartement où j'embrassais John.
— Rebonjour mon amour.
— Rebonjour mon amour. Ça a été ?
Je hochais la tête, sortant mon téléphone pour lui montrer la photo.
— Tu penses que ça suffira ? Soufflais-je en appuyant mon menton sur son épaule en l'enlaçant.
Il regarda la photo tout plaçant ses mains sur celles de Naëlle, observant l'ensemble.
— Ça me semble bien. Oui. Souffla John. Tu as tout recouvert. Il me restera à passer la porte. Merci mon amour.
— J'ai recouvert tout le couloir et le sol oui.
— Tu as pu voir l'accès au sous-sol ?
— Oui, mais je n'ai pas été. J'ai juste aéré un peu pendant que je travaillais.
— C'est une pièce que je ne connaissais pas. Ça ne me dit vraiment rien.
— En même temps les enfants ne vont pas au sous-sol. Riais-je doucement.
— On aurait été capable d'inventer une nouvelle aventure en plus de la pièce secrète. Avoua-t-il en ricanant doucement.
— Du coup c'est vraiment mieux que vous l'ayez pas découvert. Trop de tunnel nuit à la solidité d'une maison.
John hocha la tête en souriant puis la tourna pour m'embrasser.
— Plus qu'à aller voir.
Je caressais tendrement sa joue, l'embrassant avant de me redresser.
— Mangeons un morceau avant.
— D'accord. C'est moi qui cuisine. Sourit John en se levant. Prends-toi un verre en attendant.
— T'as peur que je fasse exploser l'appartement ? Ricanais-je en m'allumant une cigarette.
— Je sais très bien que tu sais cuisiner. Ricana-t-il. J'ai juste envie de le faire. T'as bossé dans la maison ce matin alors je prépare notre repas. Deal ?
— T'as pas de preuves de ce que tu avances. Rétorquais-je dans un grand sourire.
— Salomon ne te vire pas de la cuisine quand tu vas l'aider. Si ça c'est pas une preuve. Ricana-t-il en allant vers la cuisine. Mais j'avoue être curieux de goûter un jour à ta cuisine.
— Tu y as goûté, mais tu étais plus concentré à goûter mon corps Monsieur Napoli je te rappelle. Répondis-je en m'appuyant sur le plan de travail.
— Et c'est un plat que j'adore. Sourit-il en se penchant pour l'embrasser dans le cou.
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Ouroboros _ Livre VIII
MaceraL'heure est venu de régler les comptes, de faire payer. Toute une vie qui va être dévoilée, des mensonges et des trahisons qui ne connaissent pas de limites et des dégâts qui mettront du temps à être réparé. S'écrouler, panser les plaies, et se rel...