Chapitre 53. Chaleur de Sicile

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Elle prit le temps de dévorer Shiro de nouveau, les rôles s'inversant ensuite, ne faisant réapparaître le couple que pour le repas du soir. Luc en profita lui pour prendre un panier avec lui, débarquant chez Karel où il sonna tout en fumant sa cigarette.

— Oui ? souffla Karel en ouvrant sa porte. Oh je... Agréable surprise. sourit-il avant de se décaler. Entre.

— Je me suis dit qu'un repas te ferait pas de mal avec tout ce qu'il y a eut. Sourit Luc.

— Un repas ? Carrément ! sourit Karel en refermant derrière Luc. J'me sens privilégié d'un coup. C'est sympa.

— Vu le bordel que ça doit être pour toi, c'est normal. Répondit Luc en déballant le panier dans la cuisine.

— Tout le monde ne vient pas avec un panier repas non plus. sourit Karel en observant faire Luc. Pardon je t'offre un verre ?

— Bah faut bien les ingrédients pour cuisiner non ? Ricana Luc. Je veux bien un verre oui s'il te plait.

— Monsieur pas que PDG et chasseur va faire à manger dans ma cuisine, ça reste une surprise très agréable. Sourit Karel en allant à son bar. Whisky, Vodka ?

— Whisky s'il te plait.

Karel prépara les verres, revenant tendre à Luc le sien puis s'adossa contre l'îlot en s'allumant une cigarette avant de prendre une gorgée de son verre.

— Merci. Sourit Luc tout en préparant son plat. Comment tu vas alors ?

— Pas mal de chose à remettre en ordre, j'essaye de ne pas me laisser déborder.

— Tu m'étonnes. Entre le boulot, la prochaine connerie de Naëlle dans deux mois, et le perso... Ça en fait ouais. Souffla Luc.

— Le boulot ça va encore. J'ai merdé à Florence et ça ne me fera pas de mal de faire la formation à Principe. Pour le perso, c'est plus l'histoire de mes parents mais c'est vrai que ça fait chier. On a une image du couple et on ne pense jamais qu'une connerie peut arriver et foutre autant le bordel.

— Ils se sont séparés c'est ça ? C'est sûrement juste le temps de digérer ça et de remettre les choses à plats. Autant pour l'un que pour l'autre, c'est vraiment énormément à gérer sans savoir quoi en faire. Plein de j'aurais dû et ce genre de choses très certainement.

— Je ne m'en mêle pas même si je suis clairement du côté de mon père pour cette histoire. Mais il a quand même pris un appart sur Los Angeles, je ne sais pas ce que ça va donner. Il en a pris plein la gueule de tous les côtés. Ta sœur l'a vraiment beaucoup aidée l'air de rien.

— Elle le connaît depuis un paquet de temps de ce que j'ai compris. Fin connaître... Puis le fait qu'il n'ait de yeux que pour ta mère fait qu'elle n'a pas à absolument contrôler ce qu'elle peut dire ou faire, à mon avis. Il n'y a pas d'ambiguïté, elle l'apprécie pour ce qu'il est et le respecte indéniablement. Elle a fait mettre des hommes pour protéger sa maison, Ali travaille avec. Ce n'est pas pour tous le monde qu'elle prendrait cette peine. Son faible pour les papas ours je présume. Réfléchit Luc avant de hausser les épaules. Certaines ressemblances avec Angelo doivent jouer.

— Je ne suis pas très impartial quand ça concerne mon père, je le vois toujours comme le meilleur modèle mais je sais qu'il adore ta sœur pour beaucoup de raisons. Il ne se confie pas à tout le monde, voir même personne en général et vu les conneries qu'ils peuvent faire aussi ensemble, c'est clair qu'il la voit plus comme une amie que tout autre chose. Il a son propre code et je respecte ça.

Ouroboros _ Livre VIIIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant