Amaro s'avança vers Elena qui souriait encore plus large puis s'arrêta devant elle.
— Ne serait-ce pas plus juste de dire que c'est surtout parce que c'était avec votre mère et de ce fait, personnel, que vous avez prit cette décision. Mademoiselle Castello.
— C'est un argoument qué vous avez déjà tenté d'avancer pour vous défendre monsieur Amaro mais nous savons tous les deux qué cé n'était pas la prémière femme mariée avec qui vous avez enfreint nos règles. Rétorqua Elena dans un grand sourire.
— Ah... Elle a très très envie de le tuer. Chuchota Nino en ricanant.
Carlos vint s'approcher de Nino en lui tendant une bouteille d'eau puis reparti se positionner non loin des juges.
— Cela ne concerne pas le cas défendu aujourd'hui. Répondit Vincent.
— Vraiment ? sourit Elena. Lé fait qué vous ayez enfreint les règles plous d'oune fois né concerne pas ce cas ? Jé trouve pourtant qué cela confirme votre habitouelle tendance à les enfreindre monsieur Amaro.
— Je... Je n'ai plus de question. Souffla Vincent avant de serrer sa mâchoire en repartant s'asseoir.
— Va falloir prévoir la muselière assortie à son collier s'il a envie de mordre. Lâchais-je en russe.
— Un chien qui n'a plus de dents ne peut plus mordre. Plus simple qu'une muselière. Souffla John en russe, les sourcils froncés.
— Toi tu sais comment me parler. Ricanais-je doucement avant de l'embrasser longuement.
— Merci Mademoiselle Castello. Témoin suivant. Souffla l'un des juges.
Carla prit une grande inspiration en fermant les yeux puis les rouvrit avant de se lever.
— J'appelle monsieur Napoli.
Je me raidis sur la main de John, posant mon regard dans le sien.
— N'oublie pas de respirer d'accord ? Je suis là, on est là. Laisse le samurai prendre la place.
John hocha la tête en fermant les yeux puis inspira profondément avant de rouvrit les yeux, ses pupilles légèrement dilatées. Il embrassa ensuite Naëlle et se leva du banc, s'avançant ensuite jusqu'à la barre alors que Vincent l'observait. Carla attendit que son frère prenne place puis s'avança vers lui.
— Monsieur Napoli. Pouvez-vous nous dire, qui est monsieur Amaro pour vous ? demanda Carla en tentant de dissimuler sa gêne.
J'inspirais profondément alors qu'Angelo venait poser sa main sur mon épaule et j'enlaçais ses doigts en continuant de prendre de profonde inspiration.
— Monsieur Amaro a été le majordome de ma famille pendant de longues années. Il était en charge de nos demeures et s'occupait de moi et ma sœur en l'absence de nos parents. Ce qui arrivait très souvent.
— Quel lien aviez-vous avec lui ?
— Un confident, un ami et au fil du temps, il a pris un rôle de...
— De père. Compléta Carla.
— Oui.
— Combien de temps ? Pardon, je reformule. Jusqu'à quel âge a-t-il remplit ce rôle ?
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Ouroboros _ Livre VIII
PertualanganL'heure est venu de régler les comptes, de faire payer. Toute une vie qui va être dévoilée, des mensonges et des trahisons qui ne connaissent pas de limites et des dégâts qui mettront du temps à être réparé. S'écrouler, panser les plaies, et se rel...