Chapitre 18. Cadeau Sauvage.

35 8 0
                                    



Nous étions à la fin de la semaine, quatre jours après la soirée pailletée qui avait transformé la ruche en un endroit couvert de paillettes multicolore et phosphorescente. Ce qui avait beaucoup amusé les neveux de Carlos d'ailleurs.

Nous avions eu la chance d'avoir les conseils de Salomon pour ôter facilement nos paillettes quand nous étions rentrés. Bonne chance, fallait le dire vite, c'est surtout parce qu'il refusait de nous laisser entrer en l'état... Donc on avait dû se faire enlever toutes nos paillettes... Et ça a pris du temps.

Je laissais Shiro profiter de sa journée avec Ayako et les enfants, en profitant pour visionner les vidéos des séances de John avec ses deux jouets dans le bureau de Peter tout en fumant.

— C'est vraiment gerbant à regarder. Marmonnais-je. C'est Ali qui s'en occupe du coup ?

— Ouais. Souffla Peter.

Je hochais la tête lentement, pianotant sur son bureau avant de me pencher pour l'embrasser sur la joue, sortant de son bureau afin d'aller me changer. Je redescendis changée peu de temps après, allant voir Shiro et Ayako.

— Je vais aller les voir avec Ali. Changer un peu leurs séances avant nos vacances.

Shiro l'observa puis hocha lentement la tête.

— D'accord. souffla-t-il. Ils sont encore très loquaces. Ne te fais pas avoir.

— J'ai vu oui. L'une est toujours décidée à te baiser et l'autre... Pareil, mais mentalement parlant. Charmant couple décidément.

— Oui. John veut les laisser en l'état mentalement pour qu'au moment de la chasse il prenne pleine conscience de ce qui lui arrive. Pour l'autre, rien n'est décidé encore. Mais John ou pas... Bref, fais attention d'accord. lui sourit-il tendrement.

— Je vais faire attention, t'en fais pas. Souriais-je en caressant tendrement sa joue. Au pire si ça t'inquiète, tu sais que tu as accès aux caméras depuis le bureau de Peter.

— J'évite pour l'instant. Histoire de tenir ma parole. J'espère pour eux qu'ils ne feront rien qui me pousserait à la rompre.

— Qui est ? demanda Ayako.

— Ne pas aller le buter. C'était déjà limite vu l'état de John alors si ça touche mon Dragon, je ne me déplacerai qu'une seule fois.

— De toute façon, vous n'irez plus. La prochaine fois, ce sera pour la chasse, c'est tout.

— John n'ira plus. Moi ça va dépendre de l'état dans lequel tu rentreras mon amour. Alors, amuse-toi, joue, fais leur mal, mais rentre avec ce sourire que j'aime tant. Souffla-t-il en posant tendrement sa main sur ma joue.

— Ali est avec moi ne t'en fais pas. Soufflais-je avant de l'embrasser.

— À tout à l'heure. Souffla-t-il en me souriant.

— Ça va aller t'en fais pas. J'ai eu le temps de remettre mes barrières et de me remettre tout court ces derniers mois contrairement à vous deux.

— Oui. Mais n'oublie pas qu'un seul mot peut suffire pour te faire exploser. Il connait les sujets qui te touchent. Je me méfie plus de lui que d'elle.

— Moi aussi je connais les sujets qui le font exploser, tu sais. Genre sa sœur.

— Je ne doute pas de ta répartie. Ricana-t-il doucement.

— Eh bah voilà. C'est un monstre c'est vrai, mais n'oublie pas que moi aussi. Murmurais-je avant de l'embrasser. À tout à l'heure vous deux.

— À tout à l'heure. Ricana Shiro. Finalement, je crois que je vais aller voir ça avec Peter.

Ouroboros _ Livre VIIIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant