L'éffondrement

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PDV de Neymar :

Je suis assis à l'arrière du camion de pompier avec une couverture de survit sur mes épaules pour me tenir chaud, tout en regardant la maison de Leïla partir lentement en fumée sous les flammes, malgré l'acharnement des lances à incendie.

Elle est derrière moi, un masque à oxygène sur la figure, allongée sur la civière, recouverte elle aussi, de la couverture dorée... Tandis qu'un ambulancier s'active autour d'elle pour lui administrer les premiers soins. Je ne peux pas me retourner je sais comment elle est, et je sais que je ne supporterais pas de la voir ainsi. J'ai si peur, j'ai peur de la perdre, peur de ne pas voir ce qu'elle porte en elle un jour, non je refuse ! J'attends ce moment avec impatience depuis qu'elle me l'a annoncé, je m'en souvient encore... elle et moi au bord de la piscine et cette nuit torride passée à ses côtés. Une main sur mon épaule me tire de ma transe, je sursaute et me tourne légèrement pour faire face à l'ambulancier.

Ambulancier : Je suis navré Monsieur, mais nous allons devoir l'amener le plus vite possible à l'hôpital, elle a déjà respiré beaucoup de dioxyde de carbone, nos soins de sont que primitifs.

Moi : Elle va s'en remettre ?

Ambulancier : Je ne suis pas médecin, et encore moins pour ce genre de pronostics Monsieur... *Gêné* (Je baisse la tête) Mais je pense qu'elle s'en remettra, rien de bien méchant juste une intoxication... C'est sur qu'elle a de la chance d'être déjà âgée, un enfant, ça ne serait pas pareil...

Je repart dans mes pensées sans entendre la suite de sa phrase.

Moi : Merci... J'ai pas entendu vous disiez ?

Ambulancier : Rien de bien important, elle va s'en sortir, mais si vous le permettez nous devons nous dépêcher maintenant, les médecins l'attendent.

Moi : Je peux venir ?! *me relevant brusquement*.

Ambulancier : Bien-sûr Monsieur Santos.

Je monte à bord et il referme la porte, pendant que le pompier passe au côté conducteur du van.

Je décide de me retourner vers elle et d'affronter l'état second dans lequel elle est, c'est ma faute j'aurais pût lui faire éviter ça ! J'aurais dû la faire venir chez moi et rester auprès d'elle, mais au lieu de ça je l'abandonne seule chez elle... Je suis con !

Je la regarde et je sent mes larmes me sortir des yeux et tomber sous mon nez. Elle est là, inerte avec se fichu masque sur la tête qui la maintient en vie et essayant de lui retirer tous le gaz qu'elle a dans ses poumons. L'ambulancier s'active pour surveiller les machines auxquels elle est branchée.

Pompiers : Monsieur, vous devriez vous assoir, votre teint est pâle.

Moi : Sa va aller merci... *Regards dans le vide*

Pompier : Je suis sérieux, monsieur asseyez-vous j'en ai vu beaucoup dans votre cas, tomber suite à ce genre de choc.

Je ne dit rien et m'assois fixant éperdument Leïla.

Ambulancier : Si je peux me permettre Monsieur...

Moi : Oui ?

Ambulancier : Prenez-lui la main, elle doit sûrement se sentir laissée, faites lui savoir que vous êtes avec elle. Certes elle est dans un état comateux mais elle ressent chaque choses de l'extérieur encore mieux que nous.

Moi : Je ne sais pas si...

Ambulancier : Allez-y. *Large sourire*

Je m'approche et prends sa main froide dans la mienne et enlace nos doigts, j'entends soudain que les bips de la machine qui contrôle les pulsions de son cœur s'accélérer pour mon plus grand bonheur. Je sent une larme perler au coin de mon œil, une larme de joie. Je souris suite à ça.

Ambulancier : Vous voyez. *Sourire*

Le van fini par arrêter sa course et les portes s'ouvrir en grand, je n'ais pas le temps de me relever que la civière de Leïla est déjà partis en dehors, transportée par quatre brancardiers. Je me dépêche de les suivre avant qu'ils pénètrent dans une zone interdites aux visiteurs, je passe la portes et deux membres du personnel me retiennent.

P1 : Monsieur vous ne devez pas aller plus loin *Me prenant les bras stoppant en plein milieu du couloir*.

Moi : Laissez moi je dois les suivre je suis son copain ! *M'agitant*

Je fixe les brancardiers courir auprès de la civière avant que les portes ne se referme et que je ne puisse plus les apercevoir.

P2 : Calmez vous tout se passera bien, asseyez vous ! *Je me débats*

Moi : Non laissez moi, je dois rester avec elle, elle dois savoir que je suis là ! *Pleurant*

P2 : Asseyez-vous s'il vous plait. *Calmement*

Moi : Je... Je... *Je fond en larme*

P1 : C'est ça venez Monsieur Da Silva Santos *Il m'emmène aux chaises* asseyez-vous ici. *Ce que je fais*.

Ils partent et je me prends la tête entre mes mains. J'attends comme ça deux heures lorsqu'un médecin s'approche de moi, je me lève et lui fais face.

Médecin : Monsieur, elle va bien, elle est hors de danger, son rythmes et sa respiration sont de nouveaux normaux mais elle est endormis, elle a besoin d'énormément de repos...

Moi : Le bébé va bien ? !!!

Médecin : Je voulais vous voir, venez dans mon bureau s'il vous plait. (Je le suis avec un mauvais pressentiment jusqu'a son bureau). Prenez place *Me montrant le siège*

Moi : Qu'est ce qui se passe ? Il y a un problème ?!!!

Médecin : Voilà, votre copine a eu de la chance de s'en sortir sans séquelles, en raison de son âge, ses poumons ont su réguler doucement et gérer sa respiration instinctivement pour qu'elle économise l'oxygène. Mais ce n'est bien que pour un seul être, elle est trop jeune et *Je le coupe*

Moi : Quoi ?!!!!! Qu'est ce que ça veut dire !!!!!! Expliquez plus clairement !!!!! *Je commence à pleurer*

Médecin : Ce que je veux dire c'est qu'elle a perdu le bébé. Je suis désolé... *Il se lève et part*.

PDV Extérieur :

Médecin : Ce que je veux dire c'est qu'elle a perdu le bébé.

Cette phrase raisonne comme un gong dans la tête de Neymar, qui n'entends plus rien, ne voit plus rien, il est dans un autre monde, tous s'écroule il vient de perdre la deuxième chose auquel il tenait le plus au monde, c'est une des meilleure chose qui lui était arrivé dans sa vie après sa rencontre avec Leïla et son poste de capitaine de la Séléçao (Qui lui importe peu désormais). Il reste là, sur la chaise à fixer un point X.

Il n'a plus qu'une envie c'est de s'enfuir, d'hurler sa colère, et de... (Il se redresse).

Neymar : Retrouver cet abrutis qui a provoquer cet incendie de malheur.

PDV de Neymar :

Retrouver le coupable de cet incendie !!!! Oui je vais le retrouver et lui faire subir toutes les souffrance que je ressent en ce moment et celles de Leïla, à son réveil, je vais nous venger !!!!! Ca prendra le temps qu'il faudra mais je le retrouverais.

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Life is a joke - Neymar et LeïlaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant