Adieu ?

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PDV de Leila :

Vendeuse : Voici pour vous mademoiselle Bekram.

Elle tend une robe magnifique noire, chic cintré à volants courte avec de larges bretelles s'ouvrant en V, pour un parfait décolleté, entourée d'une bande de la même couleur.

Raf : Je la prends !!!! Elle est parfaite !!!

Elle la prend des mains de la vendeuse, qui laisse échapper un léger sourire. Rafaella à l'air d'une grosse fille de bourgeoise, elle tournoie sur elle-même avec la robe devant elle.

Moi : Elle t'ira à ravir mais vas l'essayer au lieu de tourner comme ça, tu me donnes le tournis.

Raf : Pourquoi tu n'irais pas avec moi l'essayer ? *elle s'arrête et me montre la direction dos à moi*.

Je me retourne et vois la vendeuse avec une deuxième robe magnifique, jamais je n'en aurais porté d'autres comme celle-ci.

Vendeuse : Voici pour vous mademoiselle *Large sourire de satisfaction*

Moi : Oh merci elle est parfaite, comme je la voulais.

Je la remercie d'un large sourire en réponse au sien et part dans la cabine d'essayage. Une fois terminé je me retourne pour m'admirer dans le miroir de la cabine, j'en reste sans voix, c'est vrai que maintenant que je la porte je me trouve assez jolie ce qui est rare chez moi. Cette robe, bleue ciel fais ressortir mes yeux. Le petit motif diamanté à gauche de ma taille est magnifique discret et raffiné. Au bas de petits volant relèvent ma robe en petits ponts tout à fais sublime. Pour une fois, j'accepte de porter une robe sans bretelles où un léger morceau de la robe remonte à droite de ma poitrine.

Au bout de dix minutes Rafaella sort suivit par moi, des cabines d'essayage. Elle porte encore mieux que moi ces types de robes. C'est de famille, l'élégance brésilienne dois sûrement y être pour quelque chose.

Raf : Ma chérie, tu es... Je n'ais pas de mots pour te décrire ! Qu'est ce que ça sera pour ton mariage ma pauvre *La bouche grande ouverte*

Moi : Arrêtes tes bêtises tu veux. *Je me tourne vers la vendeuse les mains jointes hébétée* Je la prends, elle est parfaite.

Raf : Moi de même s'il vous plait.

Vendeuse : Pas de soucis mesdemoiselles, venez je vous pris.

Nous la suivons jusqu'à la caisse et terminons nos achats. Les prix extrêmement affolants mais bon c'est Chanel et c'est mon salaire de mascotte, que le président me verse sans compter la motivation que j'apporte à Neymar. Tous ça doit bien me rapporter 500 000 euros par mois depuis les sept mois que je suis avec lui.

PDV de Neymar :

Nous arrivons devant un taudis, dans les favelas de Sao Paulo, je me penche devant mon volant pour inspecter les alentours, mais il n'y a pas un chat qui rode. J'aurais dû prendre ma citadine, faut dire que la R8 ne passe pas totalement inaperçu et déjà, j'entends des gosses crier et venir dans notre direction.

Moi : Mieux vaut ne pas s'éterniser ici. *Je démarre et part en direction d'un bois non loin de notre position*

Gab : Et que compte tu faire ?

Moi : J'en sais rien, déjà mettre l'Audi à l'abri des regards et ensuite ce que j'ai en tête depuis Paris, trouver Evans.

Gab : Une fois que tu l'auras trouvé tu lui feras quoi ?

Moi : J'en ai pas la moindre idée, Gabriel ... *Fixant un point X*

Nous arrivons prés d'un arbre, j'y gare mon Audi dans le chemin, pas très rassurant mais je n'ai pas d'autres choix. On descend de la voiture sans trop faire claquer les portières et on descend dans la rue des favelas. Mon dieu, comment un tel supplice peut 'il exister sur terre ? Et dire que la plupart de mes fans vivent là dedans.

Gab : A quoi elle ressemble sa tôle ?

Moi : Je ne sais pas, je ne pensais pas arriver jusqu'ici ...

Gab : Attends t'es sérieux ? Tu te rends dans un des endroits les plus craignos du Brésil, avec ton Audi, sachant que tu es mondialement connu et qui plus est, sans gardes du corps. Et tu me dis que tu ne sais pas où il habite ? T'as perdu la tête Neymar ! *Je me retourne violement pour lui faire face*

Moi : Ecoutes, je m'en tape de l'Audi, je m'en tape d'être ici, et je m'en tape de ma sécurité, tous ce qu'il m'importe c'est SA sécurité. Compris !?

Je me retourne et avance bientôt suivit par Gab se remettant de mon coup de gueule.

Gab : T'inquiètes je te suis toujours mec, tu peux compter sur moi, par contre niveau « gros bras » compte pas trop sur moi. *Ton d'humour dans la voix*

Moi : Je le savais déjà ça *Sourire en coin* Bon sinon si ça peut te rassurer je sais juste le numéro et le nom de la rue de sa « tôle » comme tu dis.

Gab : Bah là au moins on avance. *Levant les bras au ciel*

Au bout d'une trentaines de minutes à chercher, je m'arrête devant une petite maison, plus luxueuse que les favelas dans lesquelles il s'est planqué. Il y a un petit terrain de terre et d'herbe morte avec des morceaux de bois et de câbles électriques, disposés ça et là sur ce qui semble être un tas de terre. Dans le fond de la cour, enfin la maison en bois, délabrée mais qui forcément est habitée j'en suis certain.

Je sens une main se poser sur mon épaule

Gab : Mec, préviens la au moins. Elle t'aime toujours et même mort et t'en voudra toujours.

Moi : Oui t'a raison mais c'est ce chien qui va y rester !

*Conversation téléphonique*

Leïla : Allô ?

(Je ne dis rien et écoutes sa voix mélodieuse, elle me manque tellement....).

Leïla : Neymar ? ... T'es là ?

Moi : ......

Leïla : Neymar !? Si c'est toi réponds moi ! Je t'en pris .... (Ma gorges se grossit et je me retiens de ne pas craquer.)

Moi : Tu me manque ....

Leïla : ..... Oh Neymar ..... à moi aussi ....

Moi : Pardonnes moi encore .....

Leïla : De quoi ? Pour être partis ? Ne t'en fais pas je t'aime toujours mon cœur, pour la vie.

Moi : .....

Leïla : Neymar ?

Moi : Merci, au revoir mon cœur.

Leïla : Neymar !!!!! Pourquoi ton au revoir sonne comme un adieu ? NEYMAR !!!!!!

*Fin de la conversation téléphonique*

Life is a joke - Neymar et LeïlaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant