Vendredi Trois décembre deux mille vingt-et-un
Sibylle récupéra la serviette sur la table et se leva pour suivre Gaël qui s'approchait déjà de la porte d'entrée. Son ami c'était levé d'un bond quand il avait vu l'homme, qui draguait maladroitement la serveuse, sortir de la boulangerie. Il avait déclaré qu'ils devaient le suivre et s'était faufilé entre les table. Elle poussa la porte d'entrée et regarda à droite et à gauche pour essayer de le voir. A une vingtaine de mètres d'elle Gaël se tournait pour lui faire signe. Elle couru en évitant les flaques de neige à moitié fondue pour revenir à sa hauteur. L'homme, qu'ils avaient surnommé Marco, était un petit peu devant eux et regardait son téléphone. Elle mit sa capuche sur sa tête quand son ami lui dit d'être discrète et elle l'aida à enfiler la sienne. Ils marchèrent côte à côte en silence pour ne pas se faire remarquer. Elle sentait son cœur toujours agité dans sa poitrine, elle avait l'impression de faire quelque chose de mal, comme quand elle était petite et qu'elle avait fait une bêtise, elle avait l'impression qu'on allait venir la gronder. Pourquoi le suivre, qu'elle idée avait-il eut? Elle tourna la tête vers lui quand il lui montra son téléphone. Il avait écrit qu'elle avait dit elle même qu'elle devait en savoir plus sur lui et une filature était ce qu'il y avait de mieux. Elle leva les yeux au ciel. Elle se serait contenté d'une vague description comme il l'avait fait pour le premier, elle n'avait pas besoin de savoir qu'il faisait de grands pas pour passer au dessus les petits amas de neige ou qu'il attendait bien avant de traverser après avoir regardé à gauche, puis à droite, puis encore à gauche, là où eux passait en dehors des passages cloutés. Quoique, ça elle pourrait s'en servir dans son histoire, pour mettre un peu de tension entre les deux protagonistes, une petite dispute parmi tant d'autre.
En passant dans la rue principale elle releva un peu les épaules pour s'enfoncer dans sa veste, elle ne voulait pas être reconnu par qui que ce soit. Comment elle justifierait ce qu'ils faisaient? Comment pouvait-on justifier qu'on suivait en bande un mec seul choisit au hasard ? Elle enfuit le bas de on visage dans sa veste et mit ses lunettes de soleil qu'elle récupéra dans ses cheveux. Elle devait paraître encore plus suspecte, mais tant pis. Elle jeta un œil à Gaël qui avait mit son écharpe sur son nez et qui avait baissé son bonnet jusque ses sourcils. Elle avait l'impression d'être en mission secrète, mais le rôle d'espion ou d'agent double n'était pas fait pour elle, car là elle avait seulement envie d'aller au toilette, saleté de vessie qui est trop sensible au stress. Elle essaya de caler ces pas à ceux de son ami, mais la différence de taille de leurs jambes la fit forcer et elle commençait à avoir un point de côté. Elle se jura à elle même de ne plus jamais refaire ça !Plus jamais elle suivrait un homme dans une course effrénée qui avait l'air d'être une ballade de santé pour lui.
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Un livre de noël
RomanceSibylle est de retour dans son village natal pour les fêtes de fin d'années. Elle pensait pouvoir profiter de son temps libre pour lire sous un plaid, boire des chocolats chauds et manger de petit gâteau à la cannelle. Malheureusement pour elle un c...