Chapitre 18 - Partie 3

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Vendredi dix décembre deux mille vingt-et-un

Sibylle s'assit près de Gaël avec son ordinateur sur les genoux et essaya de taper en même temps que son ami lui dictait ses déclarations toutes plus gênantes les unes que les autres.

- Je ne sais pas moi, quelque chose comme : « ta présence m'est devenue indispensable en ces quelques jours et je ne veux pas que ça cesse. Alors reste avec moi et faisons de ces rendez-vous quelques choses de plus intime ». Il posa sa tête sur son épaule pour la regarder écrire.

- Mouai pas mal. Elle termina de taper. C'est un peu plus personnel, mais est-ce que ça ne casse pas un peu le truc des histoires de noël ?

- Si. Il posa son doigt au niveau de l'écran. Ta première version est sûrement celle qu'on retrouverait dans un film de noël.

- Salut.

- Bonjour. Gaël se redressa et se remit sur ses pieds pour faire face à la mère de son amie.

- Qu'est-ce que vous faisiez ? Elle s'adossa à la porte en souriant.

- On travaillait sur la fin de l'histoire. Sibylle leva la main. Mais c'est loin d'être terminé.

- Ça ne t'empêche pas d'écrire d'avoir quelqu'un sur son épaule ?

- On relisait. Elle sourit à sa mère, puis fronça les sourcils en voyant Gaël tourner sur lui même pour chercher son pull.

- Je vais y aller. Il essaya de se rhabiller, mais coinça sa tête dans la manche. Comme ça tu pourras travailler tranquillement. Il sorti de la chambre en retirant complètement son pull et son tee-shirt vint se coincé dans son atèle.

- Attends je t'aide. Chantal tira sur le bas du vêtement pour le remettre en place.

- Bonne nuit. Enfin soirée. Il passa la porte. A plus. Et il dévala les escaliers.

- Il va bien ? Chantal pointa l'escalier en interrogeant sa fille.

-Je pense ... Elle ne comprenait pas ce qu'il venait de se passer et pourquoi il venait de fuir aussi rapidement. Quelle mouche venait de le piquer ? Surtout qu'il était partit avec seulement son tee-shirt en laissant son pull près de la porte et sa veste sur son bureau.

- Ce garçon à dû se prendre trop de coup à la tête au rugby. Chantal se retourna. Je venais juste te dire qu'avec ton père on sortait dîner chez une collègue ce soir et Idriss passe la soirée au centre équestre. On le récupère après. Tu veux venir avec nous ?

- C'est gentil, mais je dois encore bosser. Elle lui sourit. Bonne soirée.

- A toi aussi. Elle sorti de la chambre.

Sibylle regarda son téléphone et rigola en voyant les messages de Gaël « Désolé j'ai paniqué », « J'avais l'impression d'être un ado qui se faisait surprendre dans la chambre de sa copine alors qu'il avait pas le droit d'être là. » Elle secoua la tête en rigolant, qu'est-ce qu'il pouvait être bête des fois, mais elle ne l'échangerait contre rien au monde. Elle était même contente de l'avoir retrouver et espérait sincèrement qu'une fois de retour à Clermont-Ferrand ils se verraient toujours.  

Un livre de noëlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant