Chapitre 8 - Partie 3

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Samedi quatre décembre deux mille vingt-et-un

Sibylle frappa contre la porte du bureau de sa mère qui était ouverte. Elle entra alors qu'elle l'accueillait avec le sourire.

- Coucou ma chérie, ça va ? Elle fut surprise voir quelqu'un avec elle. Gaël, ça fait plaisir de te voir ! Elle s'approcha pour lui faire la bise.

- Bonjour Chantal. Il se pencha en lui tendant la joue. Comment ça va ?

- Super. Elle lui sourit. On est débordé, mais ça va.

- Vous êtes débordé par quoi ? Sibylle la regarda en souriant. Le bureau des états-civiles ne croulait pas sous le travail en général. Il n'y avait pas de naissance ou de mariage tous les quatre matins dans le coin.

- On a été réquisitionné par le service des seniors pour organiser le repas de noël avec le club du troisième âge. Elle tendit les mains vers son collègue. Je vous présente Nélio, c'est lui qui leur prépare les sorties, les voyages, les activités. C'est une crème.

- Salut. Sibylle lui sourit. Plus elle en apprenait sur lui et plus elle trouvait qu'il était né pour jouer le rôle de Paulo.

- Salut, tu es Sibylle ? L'auteure ? Ta mère nous parle souvent de ton frère et toi. Il lui sourit et tourna la tête vers Chantal. Mais tu nous avais pas dit qu'elle avait quelqu'un dans sa vie. Il sourit à Chantal. Tu nous fais des cachotteries ?

- Mais non. Sa mère rigola. Gaël est un ami d'enfance de Sibylle.

- Oh, je suis navré. Il posa ses mains sur ses joues. Comme je l'ai entendu te tutoyer j'ai cru que vous étiez proche.

- Je connais Gaël depuis qu'il est tout petit. Elle se baissa un peu pour mettre sa main au niveau de ses genoux. Et à cette âge la on ne s'encombre pas du « vous », et c'est pas plus mal. Même si en le voyant aujourd'hui on a du mal à l'imaginer petit. Elle rigola alors qu'il levait un peu les talons en étirant sa tête vers le haut. J'accompagnais souvent les sortie scolaires et autres activités, alors on se voyait pas mal. Elle se pencha vers Nélio. Un jour alors qu'on faisait un pique nique au bord de la Dordogne, il devait avoir sept huit ans, il a vu des canards et il a vu un peu plus loin une personne qui leur donnait du pain, du coup il a prit la glacière où il y avait les sandwichs de tout le monde et l'a jeté dans l'eau pour qu'ils puissent manger.

- J'avais oublié ça. Sibylle rigola alors qu'il devenait rouge et essayait de se faire tout petit. On avait dû rentrer plus tôt car tout le monde pleurait, car il y avait des chips en forme de montre et qu'on attendait que ça depuis qu'on était parti, le seul intérêt de la sortie.

- Je te charrie. Chantal lui sourit. Qu'est-ce que tu fais de beau ? Toujours du rugby ?

- Oui. Il lui sourit, toujours aussi rouge. Je suis blessé pour le moment, alors c'est repos pour les fêtes, mais je joue chez les pro à Clermont.

- C'est super. Mais ça va ton épaule ?

- Oui rien d'irréparable. Il lui sourit.

- Et toi Nélio, tu n'es pas du coin ? Sibylle devait en apprendre plus sur celui qui lui débloquait une partie de son intrigue. On a à peu près le même âge je pense et on ne s'est jamais croisé. Elle voulait tout savoir pour pouvoir commencer son histoire.    

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