Ne pas quitter une personne, renoncer à une idée, une fonction ou à ce droit. Périr dans un monde si loin. Peut-être qu'ils perdaient le contrôle sur eux-mêmes. Les inquiétudes les plus banales, elles avaient fait surface. Pourtant, on aurait cru qu'ils les avaient perdues, et abandonnés. Mais non, c'était de leur propre perte dont ils avaient fois. Comme si ce père céleste et impitoyable aimait donner des coup de matraque à leur cœur lucide. Mais dans la ville, le reflet de cette contemplation dans ses yeux devenait opaque. Il souffla. Cette cicatrice qui pèse dans l'esprit... Il l'a ressentée si fort en lui. Elle le frappait. Cependant il aimait être en compagnie chaleureuse.
- « Ne m'abandonne pas... » avait-il dit en quittant l'opéra. Ils ne sont même pas partis au café, non, ils ont fuit chez lui. Son frère l'avait vu, et Mikey avait fait un signe de tête. Tant d'acclamation pour se retrouver face à un foutoir monstrueux. Ils n'en avaient pas la foi et Sanzu était déjà si mal. Il fallait fuir avec lui. Et c'était ici dans les murs de moulures de renaissance qu'il avait emmener son amants. Son si fou désir. Cette douce folie accablante.
Un dilemme psychologique et affectif, l'élaboration même d'un esprit divergeant. Devenir comme son propre fantôme. S'oublier un instant, s'était comme impossible. Sanzu n'était pas dans un état normal, il le savait, mais, il ne pouvait s'arrêter de le trouver beau. Il devenait amoureux. Et lui, dans ton lit ça, il amait tout. Il était bête...
Une promesse, pour quelques mots. Rindo était adossé sur les rambardes de son balcon en fer gris souris. Il fixait la nuit dans le centre-ville. Il aimait bien se poser là, son repère magique pour se poser des questions, mais il n'aimait pas les réponses lui était utile. Passant sa main dans ses cheveux blonds, le garçon mit ses lunettes sur sa tête et souffla aussi vite l'air froid qui se mélangeait avec la vapeur grise d'un nuage de nicotine au-dessus de sa tête. Le rosé le rendait fou, il en perdait ses moyens. Une personne censée et normale aurait posé des questions et n'aurait pas pointer son arme sur quelqu'un. Était-il raisonnable ? Non, oui... Rindo avait emmené le rosé dans son appartement, en lui disant qu'il l'aimait. Il devait. En avait-il le droit ? Il ferma les yeux et des images lui vint en tête. Le garçon au mulet rose était dans son appartement en pleine nuit et pas de Ran pour les déranger. Il dormait, enfin Sanzu avait fini par se reposer. Son repos apaisé le blond, qui sentait ses membres lâché une pression dans son dos. Son cœur s'emballa, son ventre le saisissait anormalement. Que faisait-il ? Lui, il prenait l'air. Soufflant il reprit un cylindre de papier, long de quelques centimètres, rempli d'un matériau combustible. Il aimait sentir le goût des feuilles de tabac séchées aux effluves sucrées contre ses lèvres caramélisant un peu la fumée qu'il expirait. Ce gout d'amertume de nicotine le rendait addicte depuis si longtemps... qu'est-ce qui lui prenait bon sang ? Il devenait amoureux de lui.
Trahir ses émotions, il voulait tant ne pas s'écouter penser et parler, pourtant il désirait être le condamné de ce garçon. Insensible, il n'arrivait plus à l'être, à cause de... lui. Non, en fait, il pensait trop, ou semblait ne plus faire semblant. Il changeait avec cet amant. Mourir pour exister il serait capable de le faire maintenant, ses émotions se sacrifiaient dans sa raison, son cœur saignait de bonheur. Il voulait rester avec lui. Créer son histoire avec lui. Sans qu'il ne le sache, il l'appelait.
Son appartement était si calme. Et le bruit de la respiration résonnait. L'assoupissement léger d'une soirée qui avait dérapée, si vite brutalisait ses tempes... non, Rindo vouait juste être avec Sanzu. Ou du moins le sentir près de lui.
Sa cravate était desserrée. Sa chemise déboutonnée. Il avait le regard fatigué et il regardait la ville endormie éclairait par le lampadaire d'antan dans les rues calmes. Le silence berçait son esprit. Il finit par lancer son mégot du troisième étage, expirant tout ce qu'il avait en lui. Il ferma la fenêtre. Son regard fatigué s'attarda sur les murs, il ouvrit sa chambre. Le rideau assombrissait encore plus sa chambre. Il retira sa chemise, pour se poser près du lit. Une silhouette endormie l'attendait. Le bruit d'un tissu atterrit sur le sol, il passa deux doigts sur le visage serein de cet ange endormit. Il commença par la mâchoire, frôlant les cicatrices, pour finalement passer son pouce sur les lèvres de celui-ci. Il replaça une mèche rose qui s'était enfuie, pour rapprocher son visage. Son souffle chaud heurta celui de Sanzu qui grommela. Il passa sa main sur le cou de cet homme, souriant faiblement dans le noir.
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𝘕𝘰𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘔𝘦́𝘭𝘰𝘥𝘪𝘦 | ʳⁱⁿᶻᵘ | Note et Mélodie
FanfictionLe Bonten, ce lieu un peu trop traître. L'opéra est un lieu de foutaise mélodieuse. Et cette rancœur sonore s'affiche en publique un peu trop voyante. Laissant les nerfs à vif et cette drogue se balader dans les veines endiablées. Goûtez au péché ép...